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QuelquesFilms.fr
272 abonnés
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2,0
Publiée le 14 avril 2014
Adapté de la bande dessinée éponyme de Jean-Claude Forest (qui s'est chargé lui-même d'écrire le scénario du film et de concevoir ses décors), Barbarella est une sacrée kitscherie, mêlant science-fiction, érotisme soft et petit délire psychédélique. C'est un pur produit de la fin des années 1960, réalisé par un Roger Vadim toujours aussi sensible à la gent féminine. Après avoir révélé la sensualité de Brigitte Bardot (Et Dieu créa la femme), exploré les univers de Choderlos de Laclos (Les Liaisons dangereuses 1960) ou du marquis de Sade (Le Vice et la Vertu), il n'a d'yeux ici que pour sa femme de l'époque, Jane Fonda, qu'il transforme en poupée spatiale très sexy. Le film ne semble d'ailleurs avoir d'autre ambition que de valoriser l'objet de ses désirs ou fantasmes, comme dans Metzengerstein, moyen-métrage datant de cette même année 1968. Dommage que le réalisateur ne se soit pas intéressé un peu plus au scénario qui, lui, laisse franchement à désirer. Autant on peut s'amuser un peu des costumes et décors, autant on se lasse très vite d'une histoire sans grand intérêt, décousue, jamais très emballante, même au second degré. Cette coproduction franco-italienne, tournée en anglais et portée par un casting pour le moins hétéroclite, n'a pas fait un tabac lors de sa sortie dans les salles, mais a pris avec le temps une petite aura de film culte, témoignage délirant d'une époque un peu folle. À voir par curiosité, donc, mais sans en attendre monts et merveilles. À voir aussi pour comprendre l'origine du nom du groupe de musique Duran Duran...
"Viens petite Jane dans mon comic strip, Viens faire des bulles, viens faire des WIP !"
Objet de tous les fantasmes, Barbarella la « meilleur pilote spatial du XXXXIème siècle » doit, sur ordre du président de la terre, retrouver le savant disparu Durand-Durand, inventeur d’une arme absolue qu’il veut vendre à une planète ennemie.
Tout est ancré dans son époque, le message (« faite l’amour par la guerre », il se salue en levant la main et en disant « Love », c’est impensable qu’un type puisse construire une arme…), la musique, ou encore les décors mais c’est aussi ces excès de tout et cette extravagance qui fait une partie de son charme. L’autre élément important, c’est que Vadim a l’excellente idée d’inclure une très sensuelle (que ce soit son strip-tease qui ouvre le film ou lorsqu’elle est nue sous les fourrures) Jane Fonda sur quasiment tous les plans. D’ailleurs, toute la laideur qui l’entoure (le monde inventé, les décors…) ne font que la sublimer.
Néanmoins, l’absence de véritable scénario devient un obstacle bien trop important pour pleinement apprécier le film avec notamment quelques passages qui sont assez ennuyant et trop long (lorsqu’elle rencontre l’ange, en milieu de film…) et ce malgré quelques trouvailles plutôt sympathique et parfois très inattendus (comme cette sorte de raie orange qui glisse sur la glace).
Délibérément exagéré et extravagant, cet objet pop et kitsch, souffre d’un déroulement trop ennuyant pour vraiment convaincre et ce malgré une superbe et très sexy Jane Fonda.
Adaptation d'une bande dessinée de science-fiction, Barbarella raconte l'aventure d'une héroïne sexy. Ca craint, le ratage est complet. Les décors, effets spéciaux ainsi que les textes sont au-delà du kitsch. La musique ringardise encore plus le résultat, hormis l'ouverture avec Jane Fonda quand elle retire sa combinaison. Jane Fonda est la seule attraction, une beauté avec un sex-appeal ravageur. Soulignons ses costumes qui sont de Paco Rabanne.
Roger Vadim (Et Dieu... créa la femme - 1956) réalise ici une Série B de science-fiction Franco/Italienne qui est encore à ce jour sans nul doute, l’une des rares productions Européennes la plus kitch qui puisse exister. Et c’est en cela que le film déçoit, à trop vouloir en faire, le film s’en retrouve décrédibilisé en un rien de temps. Produit par l’un des plus importants producteurs italiens : Dino De Laurentiis, on était donc en droit de s’attendre à une adaptation digne de ce nom (adaptée de la bande dessinée de Jean-Claude Forest). En pleine période hippie, le film s’en retrouve affublé d’un scénario psychédélique et borderline, pour ne pas dire underground, où le scénario grotesque côtoie des SFX et autres trucages en carton pâte ridicules (on avait déjà vu mieux à la même époque). Manque de moyens ? d’ambition ? On ne sait quoi répondre face à tant d’immondices (les décors sont incroyablement laids) et la prestation des acteurs laisse sérieusement à désirer (on évitera de s’attarder sur Jane Fonda qui, mis à part une plastique de rêve dévoilée sous toutes ses coutures, n’obtient pas vraiment un rôle à sa juste valeur).
Cela fait maintenant plusieurs années que j'ai Barbarella en ligne de mire et Dieu que ce film tient ses promesses. Alors oui, avouons-nous le tout de suite, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais quel joyeux bordel !
Faut dire que c'est tellement kitch et daté que ça en devient franchement drôle (même si je pense que ça devait l'être également à l'époque). Chaque scène c'est plus ou moins la même chose, Barbarella arrive dans un environnement en latex et carton pâte, elle rencontre un type, elle couche avec lui, pour expérimenter le sexe sans pillule (ce qui lui permet de résoudre tous les problèmes du monde), elle se fait capturer, elle tombe dans un autre environnement avec encore plus de carton pâte et de latex...
Si ce n'est pas fabuleux ?
Mais le plus fabuleux, c'est la scène d'introduction, on voit Barbarella enlever sa combinaison, on voit ses mains (moarf), puis ses cuisses, puis sa tête (vous sentez l'intérêt grandir), elle est nue, elle flotte dans son vaisseau, les lettres du génériques cachent son corps et là... subrepticement : ses seins ! Je suis comblé ! Je ne pensais pas voir les seins de Jane Fonda un jour ! Voilà chose faite ! On notera le président qui lui dit qu'il n'est pas la peine qu'elle s'habille... Vil coquin !
Le personnage est génial, il est nul, il ne sert à rien, elle ne sait ni se battre et n'est pas intelligente non plus... le seul truc qu'elle sait faire, c'est de déshabiller et baiser. Comme dans la vraie vie !
La scène d'intro, prétendue sexy, est magnifiquement raté ! (un naufrage visuel incroyable). On s'ennuie, on s'ennuie, et puis on s'habitue... et puis Barbarella sort des répliques cultes : "c'est gentil de sa part!", "quoi de neuf Jean-Paul ?". Et puis elle est jolie, les décors sont bidons, la musique démente, on rigole... non, au deuxième degré, c'est très bien !
Quelle daube!! Des décors en cartons, des personnages ridicules!!! C est bon pour nanarland. Jane fonda est belle mais sa doublure francaise est complétement ridicule avec son accent de bourgeoise coincée, tout droi sorti de Neuilly
Un vraie NANAR sans queue ni tête, ou la superbe Jane Fonda se démène dans des décors en carton pâte ! Elle semble totalement perdu dans ce délire psychédélique, tout comme le spectateur devant tant d’ineptie !!! Et pourtant le scénario aurait été pondu par une demi douzaine de scénaristes, la fumette de la moquette et le sniffage de colle devait être de mise durant leurs séances d'écritures ??? A ne voir que bourré ou en mangeant des Marshmallows...
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2,5
Publiée le 22 juin 2009
C'est en 1968 que Roger Vadim dècide de rèaliser une adaptation de la bande dessinèe de Jean-Claude Forest! Le projet sent quelque peu le souffre car la BD fait l'objet d'une lourde pènalisation exercèe par la censure! Le cinèma de Vadim ètait alors à la mode, et ce dernier n'eût guère de peine à convaincre le producteur Dino de Laurentiis d'investir dans ce projet colossal! Jane Fonda prêta son physique et son talent à la belle aventurière de l'espace! Elle est entourèe d'une myriade de comèdiens: Ugo Tognazzi, David Hemmings, Marcel Marceau (oui, le mime Marceau!) ou la troublante Anita Pallenberg! Reflet fidèle de son èpoque (musique aux accents pop, dècors et costumes dèlirants...), le film ne connut cependant pas le succès escomptè par ses crèateurs mas il a accèdè depuis au statut de film culte! Les prètendues audaces qui motivèrent alors l'interdiction aux mineurs de "Barbarella" apparaîtront aujourd'hui bien dèsuètes, et les jeunes apprècieront à leur juste valeur et sans arrière pensèe les exploits dèlirants de ce personnage de BD qui, à n'en pas douter, constitua une source d'inspiration pour les auteurs de mangas japonais et pour d'innombrables sous-produits italiens, d'Auranella à Jezabel! Un film de S.F kitsch aux accents psychèdèliques...
Un film de son temps, totalement psychédélique, érotique et génialement kitsh. Un film sans scénario, où rien ne semble important, un film d'ambiance, avec une formidable inventivité architecturale, stylistique, une très grande qualité photo, les décors s’enchaînent, les tenues légères de la magnifique Jane Fonda s'envolent et se succèdent aussi. Barbarella le premier film d'éros-fiction, Toute une époque.
Cette adaptation de la bande dessinée culte de Jean-Claude Forest est délicieusement nullissime. Outre le décorum exquis, le fait de connaitre l'origine des noms des groupes Duran Duran et Matmos, le film vaut pour la sublime musique de Michel Magne et pour la sursublimissime icône érotique absolue qu'est Jane Fonda.
Un pur navet! Qui, avec ça à beaucoup vieilli. Comment peut-il être dans le top 20 des films de science-fiction? Personnellement, l'overdose de psychédélisme me donne la nausée, en plus de cela le soit-disant humour décroche à peine un sourire. Franchement, à éviter.