Barbarella est un film de science-fiction sorti en 1968 et mettant en vedette Jane Fonda. Avant de commencer ma critique, j'aimerais avancer que je n'ai pas lu les bandes dessinées éponymes donc il me sera impossible de les comparer.
J'ai aimé ce film. Je ne m'y attendais pas. Partout, j'ai lu que les décors étaient horribles. Moi, je les ai trouvés très créatifs (ce qui me change des films de science-fiction actuels) et loufoques. Evidemment, on voit très bien ce film est des années 60, dû aux décors justement qui ont quand même un petit côté kitsh, mais également au niveau des effets spéciaux (et encore, ça ne me piquait pas trop les yeux) mais également sur le thème du film qui vient de la libération sexuelle de l'époque. Logiquement, on y découvre de l'érotisme dit soft, pas vulgaire.
Le scénario est intérressant, loufoque. Certains moments auraient gagné à être plus approfondies (la manière dont Pygar retrouve la faculté de voler) tandis que d'autres auraient dû être raccourcies (le moment entre le barbare et Barbarella)
La musique quant à elle est sympathique, parfois un peu kitsh. L'essentiel étant qu'elle suive le film.
Du côté des personnages, on est un peu dans un chaos loufoque... parfois un peu flippant. Je pense notamment à ces enfants qui veulent donner Barbarella en pâture à des poupées que je trouve terrifiantes. Certains personnages sont un peu oubliables à mon goût (l'homme à la barbare vêtu d'habits avec poils par exemple).
Et du côtés des principaux?
On a Pygar, un ange aveugle qui n'arrive plus à voler, enfin... pendant quelques secondes après son apparition et après s'être fait Barbarella (ou le scénario), il vole à nouveau. Il a été banni de Sogo parce qu'il fait parti Par la suite, le pauvre ange inexpressif se fera enlevé, torturé, harcelé sexuellement puis condamné à mort par la Reine noire.
La Reine noire, puisqu'on en parle, est le tyran de la ville de Sogo.
On pense au début qu'elle est l'antagoniste principal, mais elle devient à la fin l'alliée de Barbarella, suite à la trahison de Duran Duran.
Et Barbarella, notre héroïne. Qualifiée de pilote la plus compétente, elle est envoyée par le président de la Terre pour retrouver Duran Duran. On la voit au début assez passive, lorsqu'elle se fait enlever par les enfants (dû au fait que personne sur Terre ne sait se battre, sans doute et qu'elle ne devait pas s'attrendre à autant d'hostilité de la part d'enfants) mais ses actions s'amplifient légèrement vers la fin (bon, pas au point d'en faire la reine de l'action non plus). Et puis, qui n'a pas louché sur sa plastique?
Evidemment, ce n'est que mon avis mais ce film sort vraiment des classiques de science-fictions. Et rien que pour ça, il mérite d'être vu.