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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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1,0
Publiée le 4 juillet 2024
Ça commence comme la parodie d'un James Bond dont l'héroine serait une femme de l'espace mi-amazone, mi-gravure de mode. Sa mission est d'empêcher que la guerre, définitivement bannie, ne revienne sur Terre. A bord de son vaisseau intergalactique (on dit comme ça?), Barbarella sillonne le coin et rencontre des personnages encore plus à azymutés et étranges qu'elle. La déjà vague intrigue n'est plus alors qu'un prétexte à des séquences éparses mettant en scène des créatures psychédéliques, inspirées de la bande dessinée, de la mythologie et de la science-fiction traditionnelle. L'inconsistance du sujet et sa confusion, ou l'on cherche vainement une parabole satirique, nous contraignent à ne voir dans le film de Vadim qu'un reflet de l'esthétique très particulière et très laide des années 60. Le mauvais goût est de rigueur, sans que l'on sache vraiment quelle est la part de dérison ou autodérision. La nature des personnages, les décors exubérants et les couleurs criardes participent d'un cinéma tape-à-l'oeil et désuet, à côté duquel "Star Trek" fait figure d'austère étude de moeurs. Jane Fonda est certes jolie -et l'érotisme auquel elle se prête est quand même bien anodin- mais ça ne remplit pas un film.
Compte-tenu de l'importante pollution déferlante que génèrent presque non-stop les JO 2016 sur France 2 ou 3, France 4, France Ô (les pauvres) et même Canal (je plains ceux qui paient !) Arte nous proposait de surmonter ce ras-le-bol des non sportifs avec ce souvenir bienvenu des années 1968 qui a très mal vieilli : la censure de grand papa sur la nudité féminine se désintégrait en ces années-là, et même les plus grandes artistes de cinéma ne trouvaient plus de rôles si elles n'acceptaient pas de se déshabiller devant l'écran. Evolution qu'avait bien comprise Plemiannikev, alias Vadim, grand consommateur de femmes lui-même (il en a épousé cinq) dont il aimait nous faire profiter de la superbe plastique à l'écran. Tant mieux pour nous. Pas surprenant de voir donc Jane Fonda occuper le rôle de Barbarella, tiré d'une BD érotique très en vogue, et nous gratifier d'un superbe strip-tease très soft avec le recul du temps, dès le générique d'entrée. C'est tout ce qu'il y a à dire de ce navet pseudo-intello-burlesque, et le film pourrait même s'arrêter là : scénario consternant, acteurs cherchant leurs rôles, histoire peu palpitante même pour une SF,... Seuls les trucages sont bien... Ce doit être le côté sulfureux qui a attiré à l'époque 878 000 spectateurs en salles car sans Barbarella, les salles se seraient transformées en dortoirs. Ca a en tout cas été le dernier succès de Vadim... Sa notoriété s'est envolée en même temps que l'ange de ce mauvais film ! willycopresto
Aucune tension dramatique ! Mais c'est pas grave , l'histoire on s'en fout .Delire visuel total . À voir et à revoir .Sous exta , sous pétard , MD , ou autre . Séduisant , culte .
Malgré son côté kitsch, le grand Roger Vadim réalise un excellent film de science-fiction sur une super héroïne futuriste avec la légendaire Jane Fonda. Une excellente adaptation de la bande dessinée de Jean-Claude Forest.
Le culte dressé autour de ce film est assez surprenant tant il relève beaucoup plus du nanar que du chef-d'oeuvre intemporel. Déjà, le film serait absolument inimaginable aujourd'hui du fait de la sexualisation outrancière du personnage principal. Ce n'est d'ailleurs pas plus mal vu l'usage très gratuit de cet aspect-là du film (notamment cette scène de strip-tease en lieu de générique d'ouverture). Le film est même assez explicite et le nombre de relations sexuelles dans ce film est assez élevé. J'imagine qu'une restriction d'âge est de mise (à supposer que ce film puisse intéresser un jeune public). Cela donne tout de même un genre au film assez unique dans l'histoire du cinéma : le film érotico-SF et je ne vois pas (en-dehors des parodies pornographiques de films de science-fiction) d'autres exemples de ce sous-genre. Ce film est donc clairement un OVNI. Les décors et les costumes, à défaut d'être ne serait-ce qu'un instant crédibles, sont particulièrement esthétiques. Le travail là-dessus est indéniable et fait beaucoup penser à ce qu'offrira le film Flash Gordon). Jane Fonda joue très correctement son rôle d'astronaute candide, mais c'est clairement sa plastique qui permet au film de rentrer dans les annales du cinéma. Mais le film est beaucoup trop psychédélique pour moi : certaines scènes sont ultra-chelous (les poupées mangeuses d'homme, l'ange et le labyrinthe, l'orgasme avec le chef de la révolution, …). La fin part vraiment dans tous les sens et je crois vraiment qu'il n'y a rien à comprendre. Au final, à défaut d'être vraiment intéressant comme projet, ce film aura eu le mérite d'être à l'origine du nom du groupe Duran Duran (une des origines de nom les plus incongrues de l'histoire de la musique).
Un mélange ennuyeux entre trip psychédélique et libération sexuelle. C’est la définition du Barbarella de Roger Vadim… Le long-métrage est répétitif, le scénario inexistant, mais la plastique de Jane Fonda suffit. Malgré une mise en scène qui a du mal à s’imposer face aux décors pop et kitsch, on s’ennuie poliment. Mais on ne goûte pas non plus son plaisir avec un long-métrage devenu culte.
J'adore les films psychédéliques et j'adore également Forest, qui a inspiré Barbarella, mais la sauce ne prend pas avec ce film, c'est vraiment trop pauvre, et Jane Fonda ne suffit pas....
1968, date de sortie de "2001 : l'odyssée de l'espace", un mythe de la science-fiction. Il est amusant de voir qu'en cette époque de révolution sexuelle, un autre film de science-fiction soit sorti, bien loin de l'espace froid et silencieux de Kubrick mais tout aussi culte dans les esprits. "Barbarella", symbole de toute une génération notamment grâce à son actrice principale, Jane Fonda qui illumine le film de sa beauté et de son innocence. Délire kitsch érotico-spatial, l'oeuvre de Roger Vadim peut paraître totalement ridicule aujourd'hui mais il faut se replacer dans le contexte de l'époque et à ce moment là, on peut sentir la charge qu'a provoqué le film sur les esprits de l'époque. Non seulement Jane Fonda prend la délicieuse habitude de se promener en petite tenue mais surtout, le film regorge de petits clins d'oeil à ces années de folie. Vadim n'a pas seulement réalisé ses fantasmes cinématographiques, il a aussi conçu une oeuvre indissociable de son époque qui vieillit mal mais reste toujours un plaisir à regarder. Ses décors démodés et son héroïne niaise(si ce n'est idiote) donne à "Barbarella" un charme non dénué d'intêret car il devient de fait un film bourré de défauts mais tout a fait pardonnables quand on connaît la réelle envergure de l'entreprise.
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1,5
Publiée le 16 février 2021
C'est un film extrêmement mauvais avec un jeu des acteurs terrible. Il est difficile d'imaginer que Jane Fonda joue si mal dans un scénario tout aussi terrible. Les effets sont ringards et parfois inutilement longs combien de temps Jane va-t-elle marcher devant des écrans psychédéliques avant que quelque chose n'arrive. L'intrigue de l'histoire est ridicule. Le vaisseau spatial ressemble à quelque chose fabriqué par un élève de troisième année. N'oubliez pas la musique personnellement je pense que les années 60 ont été une époque à la fois extrêmement créative et embarrassante pour la musique je vous laisse deviner dans quelle catégorie se situe la bande sonore de Barbarella. C'est tellement mauvais que c'est vraiment génial quand avez-vous vu pour la dernière fois un film de science-fiction avec une actrice vraiment sexy qui ne semble pas pouvoir garder ces combinaisons spatiales serrées sur son corps. Si vous vous ennuyez entre les plans de poitrine ce qui pourrait facilement arriver essayez de compter les symboles phalliques. Prenez quelques bières réunissez-vous avec vos copains masculins et regardez un film dont Ed Wood serait fier...
Tout simplement génial : c'est kitch, psychedélic et Jane Fonda est sublime!!! Les effets spéciaux ne sont pas ceux d'aujourd'hui mais ça rend le film kitch à souhait. Un film culte!!!
Catastrophique ! Barbarella est un pur cocktail de mauvais goût associé à un machisme quasi inédit au cinéma. Adapté d’une BD – déja considérée comme érotique et choc à sa sortie – Barbarella nous réserve un scénario complétement écrit sous acide digne des grands nanar de son époque. Seulement, Barbarella se veut être un réel film de science fiction avant gardiste. L’histoire est complétement grotesque sans parler des répliques complétement navrante de Jane Fonda qui nous presque donne envie de dire "soit belle et tais toi". Les quelques scènes qui se veulent comiques sont carrément désespérante et non pas leur place dans un film de science fiction. Concernant la réalisation et ses effets spéciaux douteux, elle est complétement lamentable et inexecusable quand on sait que la même année La Planète des Singes avait fait des prouesses techniques. Barbarella est tellement mauvais qu’on se demande si au final ce n’était pas une blague de Roger Vadim. Enfin, le seul intérêt au film reste Jane Fonda et sa superbe plastique, pour le reste on oublie.