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Akamaru
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1,0
Publiée le 14 mai 2012
WTF!Conçu en pleine période hippie,ce trip érotico-kitsch a pris une claque monumentale dans la tête!A l'époque,Roger Vadim voulait faire de la science-fiction débridée et affranchie de toute contrainte narrative et esthétique.Longtemps incompris,"Barbarella"(1968)a depuis acquis une petite estime,tant il est unique.Il est sûr que Jane Fonda est craquante,et que la voir se mouvoir sur un lit en plexiglas est un régal pour les yeux.Sa plastique est vue sous toutes ses coutures,ce qui était,on imagine bien,très osé alors.Seulement,le film est un sorte de fourre-tout qui mélange poupées sanglantes,monstre des neiges,ange aveugle et siamoises déguisées.Visuellement,ça fait très mal aux yeux.On peut citer les effets en carton-pâte,le design de très mauvais goût ou les costumes cheap.L'histoire,incompréhensible,semble tout droit sorti de l'imagination d'un expert en nanars débiles.Barbarella représente certes l'archétype de la guerrière amazone,sexuellement libérée.Sous un angle parodique,ça peut faire marrer 2 minutes.Quelle que soit l'autre manière de l'appréhender,ça fait juste...pitié!
Le film s'ouvre sur un strip-tease en apesanteur de Barbarella/Fonda qui annonce de fait la dimension erotico-soft mêlé à la mode du plastique c'est fantastique et une suite de l'histoire qui va surfer littéralement sur le slogan Flower Power des hippies soixante-huitard alors en vogue. Alors qu'arrive à grand pas l'année érotique Barbarella/Fonda devient donc un sex symbol idéal tout en rêvant à une conquête de l'Espace riche en imaginaire. La folie visuelle rejoint les fantasmes les plus divers de la ville de Sogo (contraction de Sodome et Gomorrhe) à la machine à jouir en passant par l'expression imprononçable Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch (nom véridique et réelle d'une ville galloise !) ou le sexe à base de pilule qui inspirera sans aucun doute le coquillage du futur "Demolition Man" (1993). Une sensation de m'enfoutisme et de foutage de gueule désagréable au point qu'on oublie l'intrigue, pas aidé par des effets visuels médiocres et d'une autre époque (polystyrène, plexiglas, plastique, carton pâte...) qui fait d'autant plus râté que le film est contemporain de deux monuments de la SF avec "2001 l'Odyssée de l'Espace" (1968) et "La Planète des Singes" (1968). Site : Selenie.fr
Très kitsch, scénario et décors hasardeux. On le regardera encore pour les beaux yeux de Jane Fonda, le jeu des acteurs, la déco, les costumes, le jeu, le scénario... J'ose dire que l'on peut tout jeter, tant c'est mauvais !
Dans un futur lointain, Barbarella, une astronaute, est chargé par le président de la Terre de retrouver un scientifique porté disparu, créateur d'une arme terrifiante. Roger Vadim signe avec "Barbarella" un OVNI cinématographique, mêlant science fiction à une époque où le genre n'était pas encore aussi populaire, et érotisme. Le problème étant qu'entre des choix artistiques kitschissimes et une intrigue bancale, le film se prend complètement les pieds dans le tapis. Décors moches, éclairages laids, mise en scène statique ne mettant en valeur si les décors, ni les scènes d'action, ni les touches d'humour qui tombent ainsi à plat, sans compter le scénario assez ennuyeux. Peut-être que les quelques scènes érotiques en émoustilleront certains (dont le générique sur fond de strip tease spatial !), mais il faudra passer par une musique pop psychédélique, et des personnages en carton incarnés par des acteurs mous du genou. La palme revenant à Jane Fonda, qui semble aux fraises, et dont ce rôle titre de potiche découvrant les plaisirs du sexe apparait bien éloigné de des convictions politiques de l'actrice ! Bref, "Barbarella" est un joli ratage, sorte de "Star Crash" 10 ans avant, en plus ennuyeux.
Un film complétement Kitch, adaptation d’une BD de JC. Forest, assez culte de l’époque. De ce point de vue le film est assez réussi, car on retrouve un esprit « cartoons », et la BD dessinée sur la pellicule. Il n’y avait pas encore tous les effets spéciaux actuels, et donc pas d’autres choix que les dessins et des maquettes cartons. Cela a un certain charme. Le scénario est assez basique : un aventurière / espionne du futur, d’un monde « peace & love » est chargé de retrouver un déserteur , qui a emmené une arme secrète et la propose à la solde de méchants. Beaucoup d’humour et surtout la superbe Jane Fonda sauvent le film. Vadim en est raide dingue, on le sent, et il la filme sous tous les angles, à peine dénudée, mais au corps sublime (voir le strip tease spatial du générique). C’est probablement le principal intérêt du film. Le reste du casting est assez étrange, mélange de français ( Marcel Marceau, Jean Claude Dauphin) , italien ( Ugo Tognazzi) et américain ( John Law) , dû à la production international emmené par Dino de Laurentis.
Comédie de science-fiction, réalisée par Roger Vadim et adaptée de la bande dessinée du même nom de Jean-Claude Forest, Barbarella est une long-métrage totalement déroutant. L'histoire se déroule en l'an 40 000 dans une ère de paix et d'amour ou les armes sont devenues obsolètes et où les gens ont des rapports charnels en absorbant des pilules. Barbarella, une jeune femme, est envoyée en mission par le président de la Terre pour tenter de retrouver le savant Durand Durand, inventeur d'une arme destructrice. Ce scénario nous embarque pendant un peu plus d'une heure et demie, dans une véritable expérience psychédélique et érotique. Le ton de cette aventure galactique est donné dès la scène d'introduction et s'accentue au fil des minutes jusqu'à atteindre l'orgasme. L'ambiance est très spéciale, à la fois envoûtante et hyper sexualisée. Quelles que soient les péripéties, tout se règle toujours, non pas par le combat, mais par l'organe reproducteur. Il faut dire que l'héroïne a des jolis atouts à faire valoir et qu'elle ne s'en prive pas. Elle est en effet interprétée par une Jane Fonda séduisante, multipliant les tenues aguicheuses afin de mettre en valeur sa plastique. Ses poses lascives finissent par faire craquer les moins enclins à céder à ses avances. Le reste de la distribution est complétée par John Phillip Law, Anita Pallenberg, Milo O'Shea, Marcel Marceau, Claude Dauphin ou encore David Hemmings. Mais nos yeux ne retiendront que le visage et le corps de l'aventurière, tant il est examiné sous toutes les coutures et projeté en pleine face. Toutes les relations entretenues par ces individus tournent autour du sexe qui est une véritable obsession, jusqu'aux dialogues ne prenant même pas la peine de faire des sous-entendus. Sur la forme, la réalisation de Roger Vadim s'avère de qualité. De plus, sa mise en scène évolue dans des environnements variés, changeants régulièrement, possédant un certain charme malgré leur aspect en papier mâché. Un véritable travail a été effectué au niveau de l'atmosphère des décors et ceux-ci sont en grande partie responsable de cette allure ensorcelante. De surcroît, les objets futuristes très spéciaux, particulièrement inspirés, collent à merveille avec l'époque à laquelle est censée se passer l'action. Ce visuel enchanteur est accompagné par une b.o. aux airs légers, dénotant avec les situations mais s'avérant très appréciable. Cet étrange voyage dans le fin fond de l'univers s'achève sur une fin tout aussi bizarre que le reste de l'intrigue. En conclusion, Barbarella est un film déconcertant méritant d'être découvert pour les attirantes qualités qu'il a à offrir.
Alors évidemment il faut absolument remettre ce film là dans sont contexte. Car avec l’œil d’aujourd’hui Barbarella paraît bien innocent sur la forme comme sur le fond. Aujourd’hui il se regarde comme un film érotique très soft et kitsch où il y a de la moquette sur les parois des fusées spatiales et sur le torse d’Ugo Tognazzi. Tout son côté subsversif annonçant la libération sexuelle a disparu, mais on peut toujours s amuser avec les décors et les « effets spéciaux ». Reste le charme et le naturel de Jane Fonda qui est resté lui intacte dans ce film.
"Barbarella" ou la naissance du cinéma érotico-fantastique (ou éros-fiction) ! Une raie de traîneau, des poupées cannibales, des enfants jumeaux sinon rien, un ange aveugle, des perruches agressives, une chicha géante à l'essence de mâles, un piano à plaisir etc...vous l'aurez compris, c'est une drôle de planète à laquelle nous allons nous confronter. Au moins, avec ce "Barbarella", on saura d'où viendra la scène mythique d'amour sans contact du film "Demolition man" ; cette scène chez "Barbarella", regards dans le vide et cheveux hérissés, restera totalement folle. Un style qui ne persévèrera pas bien longtemps dans le cinéma, et on devinera rapidement pourquoi... So kitsch !
J'ai vu un film... d'une autre époque, avec un regard indulgent, mais qui a dû bouleverser une époque... Que d'érotisme, que de Love et d'émotions reçus par les spectateurs d'un passé qui paraît tellement lointain...Les effets spéciaux prêtent à sourire, le jeu des comédiens paraît tellement daté, la musique, les images... tout semble appartenir à un autre monde, mais, il y a un gros mais... que de thèmes, que d'imagination, que de profusion de couleurs et d'images... Et le nom du groupe Duran Duran... est-ce un rappel du personnage dont Barbarella est en quête ?, en tout cas, on ressent l'érotisme torride de ce film... qui en fait un voyage dans le passé... A découvrir pour comprendre comment c'était avant...
L'adaptation provocante de Roger Vadim est le signe de l'après 2001 l'Odyssée de l'Espace pour les effets spéciaux, le côté fellinien et kitsch pour l'ambiance et les décors, et marque le début des films remarqués et parfois polémiques des années 70. Basé sur la bande dessinée mettant en scène l'héroïne de l'espace Barbarella, le long-métrage est totalement moulé sur les formes et les charmes de Jane Fonda, tout en brillant de second degré pour les scènes olé olé et les décors qui trahissent volontairement l'effet de plateau de cinéma hollywoodien, comprenant les machines ( le Rayon Destructeur est-il un ancêtre de l'Etoile Noire dans Star Wars ? ), les créatures et robots ( ressemblant à ceux du Jour où la Terre s'arrêta ), effets visuels, vieillis et poussés, qui ne font que souligner le caractère déjanté et illogiques du film, commes les perruches vues comme des monstres attaquant Barberella dans la cage de verre, l'histoire n'a pas d'intérêt, si ce n'est de nous montrer un spectacle grouillant de poésie, d'érotisme et de loufoquerie sur tous les plans, de plus rythmé par une belle musique de Michel Magne reconnaissable à ses instruments fétiches. Ce n'est pas un chef d'oeuvre du septième art, mais peut et doit être remarqué dans la catégorie des films parodiques et kitsch adaptés d'oeuvres existantes, au même titre que Fantômas et Batman dans les années 60.
Aussi culte que kitsch aujourd'hui, ce récit pourtant adapter d'un roman n'à pour moi aucun scénario, d'un bien long générique filmant sur toutes ses formes la vedette d'antan Jane Fonda, là mettant surtout en lumière tel une pin-up érotique jusqu'au visuel respectable pour l'époque ou notre spationaute rencontre une "vie alien" ayant plus l'air d'indigènes et créatures biblique (tel l'ange Pygar incarné par John Phillip Law), des décors imposants sublime qui ne parviennent pas à faire oublier la longueur inutile des scènes. 1h30 que je pensais voir simple qui finalement, aura été longue et ne mettant assurément pas les femmes dans leur meilleures scènes. 1h30 ou le récit fait du sur-place pour ne rien proposer d'intéressant hormis les décors et ce petit duo Fonda / Law plutôt sympas mais sans folie. L'ère de la s.f. n'était clairement pas celle-ci.
Du scénario aux décors et costumes, ce film atteint les summums du kitsch. Attention ! ça pique souvent les yeux (ah ! les effets spéciaux...). C'est juste hallucinant de ringardise, de bêtise, mais aussi d'audace. Film génial ou raté, je ne sais pas, je ne sais plus... Seule certitude : j'adore Jane Fonda en femme du futur sexy, ingénue et peu farouche...
Roger Vadim est une célébrité qui défraya la chronique people dans les années 60-70 : cet « homme à femmes » a partagé sa vie avec de nombreuses actrices, sex-symbol de leur époque comme Brigitte Bardot, Catherine Deneuve ou Jane Fonda – l’héroïne du cultissime voir kitschissime Barbarella. Or, cette œuvre dégage une sympathie indescriptible : flirtant entre le nanardesque et le navet, Barbarella oscille entre le bon et le très mauvais. Je ne reviendrais pas sur la plastique irréprochable de Fonda pour me focaliser uniquement sur le propos général du film. Issue de la BD « Barbarella » de Jean-Claude Forest, Barbarella s’appuie sur la libération sexuelle et des mœurs de 1968 tout en conservant les attributs sexistes de la femme : niaise, toujours sous la domination masculine, objet sexuel, Barbarella passe par tous les poncifs qui feraient crier les féministes. Néanmoins, un charme presque mystique s’en dégage : l’atmosphère reste plaisante (la musique et les décors contribuent en partie à ce sentiment). De plus, certaines scènes prêtent à sourire dans le sens où, les répliques et les situations assez rocambolesques prouvent que Barbarella est un nanar qui s’assume jusqu’au bout. Finalement, Barbarella est assez décevant et ne mérite pas autant de publicité : le propos est vieillissant, les péripéties sans intérêt et seul l’enveloppe charnelle de Jane Fonda maintient le spectateur totalement en éveil. Bof.