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Dynastar21
31 abonnés
438 critiques
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4,5
Publiée le 6 mars 2024
Disons-le de suite, je ne suis pas de la génération 80 et n'ai jamais visionné la série "Deux flics à Miami" dont le générique est resté culte pour les amateurs du petit écran. Je ne serai donc pas en capacité de juger ou comparer l'adaptation cinématographique éponyme. J'ai en revanche regardé plusieurs fois le film et dans la liste des réalisations de Michael Mann, je pense qu'il fait partie des meilleurs. Il nous livre ici un long-métrage maitrisé et puissant. La manière de filmer la ville avec la caméra HD révolutionnaire pour l'époque (cf. secrets de tournage), rappelle la Los Angeles de "Collateral" ou encore de "Heat" (chef d'oeuvre du film d'action) mais cette fois sur la côte est : Miami est montrée comme lumineuse et à la fois sombre, excitante et dangereuse mais surtout qui ne dort jamais. Nos deux protagonistes "Crockett" et "Tubbs" ouvrent le bal dans une atmosphère à la cool mais tout au long des 2h15, la tension va monter crescendo. J'apprécie beaucoup cette manière de faire et les quelques rares scènes d'action (violentes) ultra maîtrisées se suffisent à elles-mêmes, il n'y a pas besoin de "gunfight" incessants pour rendre l'ambiance tendue et captivante : c'est une marque des grands films à mon humble avis. La violence (à travers leur lutte contre le trafic de drogue et le danger qu'elle représente pour les forces de polices) et la fébrilité sont mises en parallèle à deux histoires d'amour, celles de chacun des personnages avec une femme et celle d'amitié entre nos deux larrons qui sont comme les cinq doigts de la main : dans la filmographie de Mann, les romances se transforment souvent en impasse ! Elles apportent en tout cas des fulgurances dramatiques qui font la beauté du film. En ce qui concerne le casting, l'alchimie entre les deux acteurs Colin Farrell et Jamie Foxx fonctionne bien surtout dans les moments mélodramatiques (plus que dans la crédibilité de jouer des policiers) et la bande originale électrique et entraînante (de Moby) vient donner du peps et un côté électro très appréciable ; elle colle surtout à merveille pour les scènes citadines de nuit et le jeu dangereux que joue Crockett avec Isabella (la prestation de Gong Li apporte une touche d'exotisme!). Si je devais noter un défaut, c'est notamment celui d'être un peu court, c'eût été un bon point de rentrer un peu plus en profondeur dans les caractères et les relations des personnages. Pour conclure, à contrario de "Heat", les deux inspecteurs ne sont pas forcément des hommes d'honneurs mais usent des moyens qu'ils ont à leurs dispositions pour arriver à leurs fins, à l'image de la société occidentale d'aujourd'hui et je trouve cela très réaliste. Miami Vice est un grand polar contemporain.
Il y avait tout pour m’agacer, les clichés, la frime, le clinquant… L’histoire a l’air basique, convenue. Et pourtant j’ai été immédiatement happé par la mise en scène ultra-travaillée de Michael Mann. Chaque plan est une oeuvre d’art. Le film est enrichi aussi de quelques subtilités et ellipses qui achèvent de convaincre. Les acteurs sont tous excellents. Du cinéma classique mais de très haute qualité.
J'adore ce film ou l'esthétique domine in scénario parfois brouillon ! On retrouve la photographie visuelle exceptionnelle de Michaël mann et un bande originale fantastique !
Mann est avec Miami Vice, au sommet de son art. Assez éloigné de sa série originelle, il nous livre sous couvert d'un énième film policier au scénario assez lambda un chef d'oeuvre du genre, comme il a pu le faire auparavant avec Heat.
Je n'avais pas vraiment accroché au premier visionnage, et avec le temps, le film fait figure de grande réussite, alors, je me suis replongé dans cette histoire. J'ai gommé le souvenirs très glamour et eighty's de la série pour plonger dans cette nouvelle relecture de la série voulu par Michael Mann, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il prend le contre pied de l'original. C'est sombre, âpre, volontairement pessimiste, tourné en extérieur dans des quartiers plus que douteux, et en même temps, dans le luxe et l'apparat des quartiers chics de Miami. Dès le début c'est le personnage de Sonny qui prend de l'importance, et il en aura de plus en plus au fil du récit, mais, dès la première scène on doute du jeu de Colin Farrell, coupe mulet, il fronce le front pour se donner l'air méchant, sérieux, c'est surjoué et on se dit oh la la, c'est mal barré. Puis l'histoire se met en place, il commence à fendre l'armure et enfin, le film prend de l'ampleur. Bourré de testostérone, un film de mecs, où même les héroïnes se la jouent hyper masculine dans leur façon d'être, mais il faut bien avoué que l'on se prend au jeu, et que plus e récit avance plus on est aux côtes à côtes avec ses flics infiltrés, à la fin on ne sait pas qui a balancé au tout début, mais le sujet n'est plus là. L'intelligence de Mann, est d'avoir fait un film noir, sérieux, tiré d'une série des années 80, d'autres adaptations on voulu jouer sur le côté comédie en reprenant de grands succès télévisuels, ( ex:Starsky & Hutch), c'était osé, mais ce film restera, alors que les autres tomberont dans les oubliettes.
J'ai même pas pu passer la fin de la première scène. Rien n'allait. Les dialogues ridicules, l'ambiance sonore au fraise. Les personnages plus que caricaturaux. Une crédibilité proche du dessous du zéro. Un début atroce qui m'a mis en pétard en moins de 8 minutes. Il fallait le faire!
Les principales erreurs sont pour moi psychologiques: La plus grossière, est la conseillère numéro 1 dans des plus gros trafiquants international d'armes par tonne, et de drogue par tonnes, les prises d'un coup de foudre pour Coline Farrell nouvel associé dans le passage de drogue pour le compte du gros mafieux. La première entrevue entre Coline Farrell et l'homme de main du numéro 1 du mafieux se finit grenade à la main c'est vous dire l'état d'esprit pacifique et propice à une relation d'amour entre les deux clans. Colin Farrell ne cache pas sa relation avec elle et elle danse plus il montre leur passion en public sous les caméras et aux yeux de tous dans le casino des gros mafieux après deux jours de relation. Ce qui attire l'œil bien entendu des gros mafieux. Les deux qui sont censés être les êtres parmi les plus méfiants de la planète des pontes dans leur domaine, agissent comme des adolescents dans une cour de récréation sans aucune maîtrise ou dirons-nous professionnalisme légèrement nécessaire au métier de trafiquant de drogue et d'armes internationale.
Ensuite c'est plus subtil mais leur relation d'amour n'évoque pas la vraie passion d'un coup de foudre leur gestes sont maladroit, rien n'est fluide selon moi. D'autres invraisemblances comme la femme de Jessie Fox qui est dur froide et maîtriser et l'instant d'après hystérique. Tout ça c'est que mon analyse des gens y verront peut-être autre chose que je n'ai pas vu et qui leur parle à eux. Mais pour moi c'est un film à regarder en faisant la cuisine, ou en attendant des amis en bas de chez eux dans ma bagnole.
Après lecture de nombreux avis, je suis un peu perplexe… Nous reconnaissons évidement tout le talent et le génie de Michael Mann, un film qui monte en puissance mais surtout, n’en déplaise aux adeptes d’action pour de l’action, une vraie analyse psychologique des personnages et une immersion au sein de cette dernière grâce à la technique de cadrage du réalisateur. Un film sincère, empreint de vérité et de justesse. Un Colin Farrell et Jamie Foxx au bon endroit et au bon moment ! Très justes, humbles et performants dans la retranscription du contexte et de l’ambiance souhaitée par Michael Mann. Il aura réussi à faire d’une série, aujourd’hui un peu surannée et potache, une adaptation crédible, actuelle et pertinente.
Si vous avez aimé Heat ou Sicario, vous aimerez Miami Vice ! Un polar sombre à souhait, dans l'univers des narcotrafiquants, de Miami à Haïti, en passant par Cuba. Flingues, speedboats, amour, violence, mojitos et dilemnes sont convoqués. Comme d'habitude, Michael Mann sait donner de l'intensité au récit, et du drama, on en redemande ! Les 2 acteurs principaux ne sont pas géniaux, on aura droit à une scène d'amour sur une musique d'un autre âge, et la petite moustache de Colin Farell m'a laissé dubitatif. À part ça, j'ai adoré ! La réalisation et la narration sont parfaitement maîtrisées, l'univers est posé, la tension est complète, du début jusqu'à la fin, avec un vrai final comme seul Mann sait le faire ! Quel génie celui-là !
Un très bon thriller, malheureusement sous estimé, mais qui se révèle être un des meilleurs Michael Mann. Une bande son dynamique conclut de rendre ce film très agréable à voir