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DanielOceanAndCo
3 abonnés
384 critiques
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3,0
Publiée le 8 octobre 2020
Michael Mann, deux ans après "Collateral", nous livre à nouveau un excellent polar. Colin Farrell et Jamie Foxx sont excellents et leur duo fonctionne à merveille et ils sont supportés par un casting de choix, Gong Li et Naomi Harris en tête. L'histoire, bien qu'assez peu originale finalement, est très bien traitée, notamment grâce à un scénario équilibré qui évite les scènes inutiles. Enfin, techniquement, le niveau est très élevé grâce à l'utilisation d'une caméra DV (très) haute définition qui rend les scènes de nuit particulièrement belles.
Lorsque la série télé Miami Vice sort dans les années 80, celui qui la produit est Michael Mann. Le même, qui en 2006 réalise ce film qui est une adaptation de plusieurs éléments de la série. On pouvait penser qu’avec le temps, l’expérience technique, Mann eût été capable de sortir un produit bien supérieur aux épisodes qu’avait réalisés Anthony Yerkovich pour la télé à l’époque. Il n’en est rien. Yerkovitch avait réussi à créer une ambiance, et avait donné un style particulier à la série. La musique, les répliques humoristiques, les cascades, la complémentarité des deux acteurs principaux, tout cela constituait une belle alchimie. A laquelle le public et la critique ont adhéré, compte tenu des récompenses dont la série s’est vue gratifiée. Mann, lui ne parvient à créer aucune ambiance, les répliques tombent à plat, et la complémentarité des deux protagonistes n’est pas aussi saillante. Mais le moins pardonnable reste quand même le scénario. Il manque totalement de vraisemblance. Pour commencer, Mann lui donne une apparence très réaliste. Cela, grâce à un déploiement impressionnant d’éléments technologiques et tactiques propres à la DEA, et au FBI (hors bord de compèt, fusil ultra moderne de sniper, techniques d’exfiltration, et d’infiltration etc…). Or ce réalisme ne cadre pas avec plusieurs ressorts scénaristiques qui vont à l’encontre de toutes les documentations factuelles connues sur le crime organisé. Ainsi un grand parrain du dit crime organisé, alors qu’il est présenté comme particulièrement méfiant, cruel, violent et retors, se voit pas l’ombre d’une entourloupe lorsque sa marchandise volée quelques semaines auparavant réapparait grâce à l’intervention opportune de ses deux nouveaux partenaires. En outre, le scénario semble par certains côtés en état déshérence. Un dangereux proxénète fait au début l’objet d’une enquête pour le moins musclée, mais après un quart d’heure de film, plus rien sur cette enquête. Puis c’est à une autre enquête qu’on se livre qui se termine par une descente finale sensée capturer enfin le Roi du Crime de Miami. Sauf que celui-ci a déjà mis les voiles, grâce à des complicités au sein même de la DEA, de toute évidence. Or, rien n’est dit sur l’identité de ces cafteurs. Mais le plus étonnant reste tout de même la fuite finale de la femme et complice du chef des mafieux, aidée par son chevalier servant du Miami Vice, et facilitée par le patron de la DEA len personne, lui, pourtant si à cheval sur le protocole. Même si les acteurs, surtout Gong Li, sont de qualité supérieure que ceux de la série, le reste n’est franchement pas sérieux. Gggggrrr !
C est en regardant Miami vice que j ai réellement compris que Michael Mann ce n était pas mon délire. Après avoir vu Public Enemies, Heat ou encore Collatéral, c est au tour de ce film qui se déroule à Los Angeles d être étripé par ma critique. C est lent, dur à suivre, mauvais dialogues, mauvais décors, mauvais effets spéciaux, mauvaises interprétations, mal filmé etc. Entre camera à l épaule mal maîtrisée et un style de thriller original sans rien de prenant, on ne peut que s ennuyer. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
Miami Vice m'étais à ce jour encore rester inédit. J'ai toujours eu quelques réticences vis à vis de ce film, des préjugés. Quel bêtise de ma part.
Miami Vice ne fait pas dans la dentelle mais reste soyeux. Sa brutalité et son souffre visible d'entrée ( d'ailleurs cette intro est fabuleuse ! ) ne constitue en fin de compte pas son socle. C'est bien dans les images douces et sensuelles que le film situe la majeur partie de sa trame. Le film prend différente tournure, l'entrée de Gong Li est la plus importante. La relation entre Isabella et Sonny est bien le centre ou du moins le point culminant de cette histoire. Déchirant !
Michael Mann fabrique ou capte des images que lui seul parvient à construire de la sorte. Réalisateur souvent imité, on connait la suite ... Le long métrage regorge de cadres, de contrastes, il n'y a presque pas besoin de mots, le cinéma passe à travers cette caméra. Miami Vice est un film étrange, qui sors des attentes, des normes et ne va que dans la direction vers laquelle cela lui chante. Le geste est magnifique.
Coté scénario, comme pour Heat et Collatéral, Miami Vice n'invente pas grand chose. On réinvente et on sublime. Je ne connais d'ailleurs que très peu la série de base, j'ai bien attrapé à la volée quelque épisodes dans ma jeunesse lors de sa diffusion télévisé mais je n'en garde pas vraiment de souvenirs. Peu importe ...
Miami Vice est une découverte, une oeuvre dont j'ai déjà envie de revoir pour la percevoir de manière encore plus significative. Vivement !
Ce film est un pure joyaux. Michael Mann en véritable architecte a réussi un véritable exercice de style qui magnifie ce film policier unique. Sa réalisation est d'une grande maîtrise. Chaque plan est chorégraphié, médité avec la plus grande précision. Chaque image est raisonnée. Rien n'est filmé par hasard. On est captivé par la prouesse technique de Michael Mann. Ce qui est passionnant dans le film aussi est la manière dont fonctionnent les personnages. Ils se trompent, dissimulent leur sentiment. On est frappé par la feintise des héros. Ils jouent un rôle, mais y croient-ils (encore) ? Ne sont-ils pas obligés de respecter leurs codes sociaux ? Mais à quoi bon tout ça ? Où se situe la légalité ? Le couple phare du film, Colin Farrell et Gong Li est marqué par la simulation, les mensonges. Ils se dérobent à leurs sentiments jusqu'à la fuite finale du personnage jouée par Gong Li, sur une musique particulièrement fascinante qui nous reste longtemps en tête. On est dans le même procédé que dans Laura de Otto Preminger où la musique est un élément majeur du film. La musique captivante des derniers plans de Miami Vice, semble sortie de nulle part. Elle accompagne les images époustouflantes du film. Du coup nous sommes bien projetés dans l'héritage des films policiers américains des années 40. On pense aux couples légendaires d'un segment du film policier avec Robert Mitchum et Jane Greer dans Les Griffes du Passé de Jacques Touneur ou avec Burt Lancaster et Ava Gardner dans Les Tueurs de Robert Siodmark. On est dans ce jeu de séduction froid et très glamour. Miami Vice est un film sombre. On est bien loin de la série télévisée. On est dans autre chose. C'est une oeuvre d'art magistrale.
Dans son genre, ce film est un chef d'oeuvre. La photographie, la lumière, les décors/paysages, les costumes etc.. tout ce qui est visuel est d'une réussite totale. Les gun fight toujours aussi parfait ( HEAT). Le casting 5 étoiles. Colin signe là son meilleur rôle. Merci Monsieur Mann pour ce classique du cinéma (encore un à votre actif) que je ne me lasse jamais de revoir!
Un film avec des avis très partagés c'est qu'en fait il est moyennement réussit. Les acteurs on aime ou on aime pas, la conformité à la série de même c'est un peu une question de point de vue. Le tout est pas si mal fait mais sans grande originalité ni subtilité en choisissant un style pédant qui manque d'humour et d'humanité même si c'est évidemment une histoire de complot originale et alambiquée à souhait.
La nuit appartient au vampire, au hibou et à Michael Mann. Suite du cycle « les thrillers de Mann ». Deux ans après le succès de Collatéral, Mann a les coudées franches pour un projet qui lui tenait à cœur. Miami Vice est une sorte de remake de la série du même nom créée par notre ami. La série eighties par excellence. Pas peur de se confronter à nouveau à sa nouvelle caméra numérique alors il reprend le même chef op’, Dion Beebe. L’intrigue n’est à vrai dire pas d’une grande originalité. Deux flics tentent de démanteler un cartel de drogue en s’y infiltrant. L’un d’entre eux va même tomber amoureux de celle qu’il ne faut pas. Bref, l’intérêt du film n’est clairement pas dans son scénario et c’est vraiment dommage. Pour le reste, le film est un brillant et vibrant hommage aux années 1980. De la musique qui rayonne à coups de solos de guitare, de la moustache ostensible et des belles bagnoles qui vrombissent. Mais tout l’enjeu est surtout dans la technique encore une fois. Là où Mann apprenait à maîtriser sa nouvelle cam dans Collatéral, il la maîtrise ici à la perfection. Fini donc l’éclairage d’appoint. On a des scènes d’un réalisme bluffant dans des conditions extrêmes. Les plans sur l’eau sont à la fois de toute beauté et un vrai défi technique et financier. Les longs travelling d’exposition alternent avec des scènes d’action au cordeau. Perso, j’ai plutôt bien aimé cette ambiance entre retro et moderne. Les poncifs sont là (les scènes d’amour par exemple) mais ils semblent juste faire partie de l’exercice de style. Du côté de l’interprétation, Colin Farrel est raccord avec tout ça, too much et donc juste. Alors en effet, ce n’est pas le meilleur métrage de Mann mais c’est certainement l’aboutissement technique de son travail. A voir donc surtout dans une compréhension globale de son cinéma.
Michael Mann adapte une série dans un genre qu'il apprécie et qui a fait sa renommée. Le film est très stylisé et les acteurs charismatiques mais il souffre d'un scénario très banal.
De belles caisses dans une ville du vice, c'est Maï-ami avec ces deux flics à la notoriété de la série TV au cinéma interprété, des super-scènes pour le styliste du septième art des scènes choisies attentionnés. C'est comme dans une boîte de nuit de Floride où l'on finit par se saouler, avec prudence face aux dangers qui attend nos agents fédéraux romantiques chauds lapins, les entraînements servent pour cette intrigue néo-politique, quelque soit l'ultra-sophistication développement.
L'infiltration se creuse en tentant la séduction, avec de beaux clichés pris sur le vif du paysage chute sud-américain, les tri-bordures frontaliers à visiter parer à l'aventure sinueuse. Que les musiques originales remixées continuent la soirée générique culte.
bien que la réalisation de Micheal Mann, createur de la serie original, soit encore une fois de tres bonne qualité, la distribution est remarquable mais j'aurais preferé voir Don Johnson et Philip Micheal Thomas reprendre leur rôle, l'intrigue lui est des plus classique, rien d'innovant. reste des scènes d'action maîtriser heureusement pour palier à l'ennuie du film.
"Miami Vice" est difficilement lisible. Pendant une bonne partie du film, je n'ai pas vraiment compris l'intrigue ou qui étaient les personnages et quelles étaient leurs motivations. N'ayant pas vu la série TV, je pense que j'ai dû partir avec un sacré désavantage. J'ai l'impression que Michael Mann et les scénaristes sont partis du présupposé que tous les spectateurs auraient vu la série et qu'il ne serait pas nécessaire de rappeler quelques bases.
La conséquence de ce manque de lisibilité, c'est une absence totale d'immersion dans le film. Je suis resté simple spectateur, à regarder les gesticulations des personnages et à les trouver aberrantes.
Car des aberrations, le film en regorge. Exemple ? Untel parvient à tirer au fusil mitrailleur à une main et en le tenant à bout de bras ...
Et le kitsch ambiant du film n'aide pas vraiment à s'immerger. Une Ferrari, des chemises à fleurs et une moustache de vieux biker, sérieusement ?
Heureusement que Colin Farrell et Jamie Foxx forment un duo qui fonctionne et que l'intrigue avec le cartel soit suffisamment intéressant pour que l'on reste jusqu'au bout !
Sortir un film issue de la célèbre série des années 80 Miami Vice était quand même quelque chose de surprenant et audacieux. Déjà parce que le film est très différent sur deux aspects. Le premier c'est qu'il n'a presque rien à voir avec la série sans aucun fan service. Deuxièmement, le ton est nettement plus sombre et contemporain que le côté rétro 80's de la série. On retrouve l'ADN que Michael Mann a su exploiter à travers Heat, tension palpable, plans et choix de couleurs et fusillades parfois plus exhaustives. Malheureusement le film est très inégale dans sa narration. Non seulement le film finit en queue de poisson mais il commence avec l'étrange impression d'avoir raté le début d'un téléfilm sans possibilité de le visionner. Certaines scènes sont mal montées et donnent un aspect moins inspiré à ce "Miami Vice" que "Heat" et qui aurait finalement mieux valu en spin off "Miami Heat".