Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Thomas N
7 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 29 mai 2022
Je trouve la note de se film totalement injustifié ! Soyons honnête, c'est un bon voir, un très bon Michael Mann. Le film est serte sombre et l'action n'est pas toujours au rendez-vous, mais c'est un sacré thriller. De plus, le film a un certain charme, doublé d'un rythme propre a filmographie de Mann. J'avais quelque apriori, mais au final j'ai adoré et je le conseil vivement ! Très bon film.
Surprenant, je ne m'attendais pas du tout à un tel film. Je pensais voir un film d'action basique hors il n'est est rien la réalisation - quoique dérangeante au début- est magnifique, la musique est parfaite, les acteurs jouent très bien. Même si le film parait un peu lent, on ne s'ennuie pas une seconde et l'histoire est si bien amené qu'elle nous tient en haleine tout le long.
Michael Mann signe un très bon film policier dans l'univers du trafic de drogue et des cartels qui sévissent à Miami. Librement inspiré de la série "Miami vice " on suit l'infiltration d'un puissant cartel colombien par deux policiers de Miami. Ces deux policiers sont superbement interprétés par Jamie Foxx et Colin Farrell. Mann signe une mise en scène très esthétique et nous offre des séquences de fusillade démentes. Un vrai grand film policier à voir ou revoir.
Je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment un si grand film peut tant diviser. On peut vraiment parler de film sous côté. Une fois de plus Michael Mann se renouvelle tout en gardant son style film noir et tout son esthétisme. Les images, les cadres, les focals l'utilisation des décors, la façon de filmer la ville, tout est magnifique. Il s'affranchit aussi de la caractérisation banale de ses personnages que ce soit au niveau du duo de flic, de la femme fatale ou des antagonistes. Le récit et les thématiques qui s'en decoulent sont très adultes, très matures. Je pense bien sûr à la relation entre Sonny (Colin Farell) et Isabella (Gong Li). Tout est pensé et réfléchi par Mann, pour nous faire vivre une expérience bien loin des standards du blockbusters (et j'abrège vraiment). Sans aucun doute moins marquant qu'un Collatéral ou un Heat, Miami Vice n'en est pas pour autant moins intéressant. Son statut est absolument à revoir au vu de la recherche colossale de Michael Mann qui est définitivement un maître dans le genre du thriller/polar/film noir.
Le style Michael Mann est assez déconcertant. En tout cas dans Miami Vice déjà. Il y a cette image sans effet de lumière, ni filtre, comme si on avait collé les rushs les uns après les autres au fur et à mesure du tournage, sans étalonnage. Ce qui donne une identité visuelle forte mais avec ce sentiment curieux que tout est bâclé. Venant d'un cinéaste auteur de Heat, on ne peut pas penser cela. Et quand un réalisateur est aussi scénariste, on se doit d'approfondir le point de vu. On peut en revanche constater que Colin Farrell n'est pas foncièrement le meilleur de sa génération, en restant courtois. Ici, son jeu frise le néant. Le scénario, sorte de polar du dimanche naviguant dans les eaux troubles des cartels sud-américains, par le prisme de deux flics qui roulent en Ferrari comme voiture de fonction, jouant les Bad Boys un brin risible. Soit Michael. 15 ans plus tard, cela a pris un bon coup de pelle dans la caboche. Le genre a tellement été épuisé par les plateformes, que le film est condamné à devenir anecdotique.
4 480 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 19 septembre 2021
J'ai récemment eu le profond déplaisir de voir ce film. La première chose que j'ai remarquée c'est le manque d'éclairage dans les scènes. Il était rare tout au long de Miami vice - Deux flics à Miami rendant les visages des acteurs indiscernables mais peut-être que c'était mieux comme ca car ils ne valaient pas grand chose. Ainsi leurs expressions faciales étaient rendues complètement inutiles. Ensuite j'en viens aux dialogues complètement inadéquats. Pour commencer ils étaient entièrement dans une autre langue. Je ne parle pas le langage des gangsters et je me suis appuyé sur un ami fan de rap pour traduire les rares segments de discours audibles. Un homme n'avait que deux répliques que j'ai entendues et comprises qui était toujours il n'y a pas de tireur et calmez-vous les gars sont les seuls mots que j'ai compris de la bouche du chef de la police. Enfin l'intrigue je n'arrive toujours pas à comprendre comment deux policiers sous couverture ont réussi à infiltrer le plus grand cartel de drogue du monde sur ce qui semblait être un coup de tête. Leur travail de police semble consister à coucher avec tous les filles qu'ils pouvaient tout en trouvant des indices par coïncidence. Je crois que Miss Marple serait mieux adaptée pour cette affaire...
Avec "Miami Vice" qui est seulement son neuvième long métrage à près de 63 ans, Michael Mann va disposer du plus gros budget de sa carrière. Très soucieux de l’aspect esthétique de ses films, il va pouvoir avec cette transposition à l’écran de la série culte « Miami Vice » dont il a été le créateur et le producteur, aller au bout de ses ambitions. Tourné entièrement en numérique, le film conserve certes l’ossature narrative de la série (le scénario est directement inspiré l’épisode 16 de la première saison) mais ne reprend pas la coolitude qui se dégageait des deux acteurs de la série notamment de Don Johnson remplacé par l’acteur irlandais Colin Farrell beaucoup plus sombre et qui visiblement ne semble pas à l’aise dans les costumes trop grands pour lui de l’inspecteur James « Sonny » Crockett. L’intérêt de Mann semble s’être porté ailleurs, notamment dans la gestion des scènes d’action et dans la magnificence esthétique qu’il obtiendra des paysages terrestres et surtout maritimes de Miami. Sans doute très occupé avec son directeur de la photographie Dion Beebe, tout juste oscarisé pour « Mémoires d’une geisha » de Rob Marshall et qu’il a côtoyé sur « Collatéral » son plus gros succès, Mann a visiblement relâché sa direction d’acteurs. Preuve de l’influence de Dion Bebee, Gong Li (par ailleurs excellente), actrice principale de « Mémoires d’une geisha », est intégrée au générique. Le résultat de ce parti pris ne s’est pas fait attendre, Avec sa vision désincarnée de l’humanité supplantée par les machines, aussi rutilantes soient-elles, « Miami Vice » peut se résumer à un long video clip où Michael Mann étale toute sa maîtrise technique. Les spectateurs n’ont pas été dupes qui n’ont pas répondu à l’appel, le film parvenant seulement à rembourser son budget. Ce qui n’est pas si mal après ce qui vient d’être écrit. La suite de la carrière du réalisateur génial du « Solitaire », du « Sixième sens » ou de « Heat » se résumant à deux films sans grand intérêt, montre sans doute que déjà quand il tournait « Miami Vice , Michael Mann n’avait plus grand-chose à exprimer. Très intelligent, il le savait sans doute avant tout le monde. Hollywood qui s’attarde rarement en chemin en a rapidement pris acte.
Difficile challenge après l iconique série Miami vice, néanmoins nos deux acolytes s en sortent pas si mal, un scénario pas très original mais restant fidèle à la thématique de la série, un bon polars
Pourquoi Michael Mann a voulu reprendre sa série à succès des années 80 pour faire un tel nanar en 2006 ? Le scénario est banal et le duo Colin Farrell - Jamie Fox ne fonctionne pas. Film alimentaire, complètement raté, le talent de Michael Mann est gâché par une histoire convenue et un Colin Farrell qui n'est pas à la hauteur du rôle.
Ce film est un bon divertissement. Certes le scénario de base est classé dans le déjà vu, mais cela se complique assez sérieusement vers la fin pour sortir un tant soit peu des sentiers battus. On pourra lui reprocher également un manque d'action, mais il s'agit ici surtout d'infiltration, d'enquête pour remonter à la tête, l'action n'arrivera que plus tardivement. Ce film nous permet de découvrir quelques combines de livraison de marchandises clandestines aux US. Pour les amateurs de film policier sans être accroc à l'action.
Le film commence sans introduction, on comprends rien. Malheureusement cela continue le découpage des scènes c'est chaud. En VF ça devient un nanar. La musique est mal calé sur les scènes. Voila bisous
Ce film est un pure joyaux. Michael Mann en véritable architecte a réussi un véritable exercice de style qui magnifie ce film policier unique. Sa réalisation est d'une grande maîtrise. Chaque plan est chorégraphié et médité avec la plus grande précision. Chaque image est raisonnée. Rien n'est filmé par hasard. On est captivé par la prouesse technique de Michael Mann. Ce qui est passionnant dans le film aussi est la manière dont fonctionne les personnages. Ils se trompent, dissimulent leur sentiment. On est frappé par la feintise des héros. Ils jouent un rôle, mais y croient-ils (encore) ? Ne sont-ils pas obligés de respecter leurs codes sociaux ? Mais à quoi bon tout ça ? Où se situe la légalité ? Le couple phare du film, Colin Farrell et Gong Li, est marqué par la simulation et les mensonges. Ils se dérobent à leurs sentiments jusqu'à la fuite finale du personnage jouée par Gong Li, sur une musique particulièrement fascinante qui nous reste longtemps en tête. On est dans le même procédé que dans Laura de Otto Preminger où la musique est un élément majeur du film. La musique captivante des derniers plans de Miami Vice, semble sortie de nulle part. Elle accompagne les images époustouflantes du film. Du coup nous sommes bien projetés dans l'héritage des films policiers américains des années 40. On pense aux couples légendaires d'un segment du film policier avec Robert Mitchum et Jane Greer dans Les Griffes du Passé de Jacques Tourneur ou avec Burt Lancaster et Ava Gardner dans Les Tueurs de Robert Siodmark. On est dans ce jeu de séduction froid et très glamour. Miami Vice est un film sombre. On est bien loin de la série télévisée. On est dans autre chose. C'est une œuvre d'art magistrale.
Cinéma d’action sur l’histoire classique des gros narcotrafics internationaux, des taupes en hauts lieux, des belles financières au cœur de midinette, des flics de choc – pas de ceux qui abattent les Noirs dans le dos – qui pilotent à peu près tout, Ferrari spider, Cigarette ou biréacteurs ! Comme c’est Michael Mann, tout ça a de la classe, du rythme et du talent. Mais cela reste confus, brouillon, totalement invraisemblabe et finalement très moyen. Pas du tout au niveau de Heat, de Ali ou de Collateral par exemple. Et en plus les trois têtes d’affiche sont un peu en roue libre en jouant un peu trop du froncement de sourcils. Mais il reste de belles scènes d’action, gaillardement enlevées, et quelques beaux moments d’émotion, méritoires dans le genre. Un peu une casserole de la part d’un grand réalisateur, mais un bon divertissement que j’ai revu pour la troisième fois en 15 ans avec plaisir.
Sincèrement jpensais qu en revoyant ce film sur Warner Tv cela m aurait apporté 1 regard neuf et plus indulgent Franchement j attends les quelques scènes d action et boffff rebof pas grav je respecte Mickaël mann et ses acteurs mais la jncpas c nul et je ne sais tjs pas PRKOI ça pass pas Biz a+