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Ricco92
224 abonnés
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2,0
Publiée le 17 novembre 2018
Après la réussite que constitue Collatéral, l’adaptation sur grand écran de la série Deux flics à Miami par Michael Mann, qui avait produit celle-ci, avait de quoi exciter le public ayant connu les années 80. Elle rencontra pourtant un succès mitigé en salles (163 784 264 dollars pour un budget de 135 millions). À la vision du film, ce peu d’enthousiasme peut facilement se comprendre. En effet, le film de Mann est extrêmement froid (aspect renforcé par une tendance à la désaturation des couleurs et le choix très visible de tourner en numérique), contrastant avec l’aspect "bling-bling" de la série, et a tendance à enchaîner trop rapidement les situations (Mann n’offre pas véritablement de scènes d’exposition au public) quitte à perdre le spectateur dans son intriguespoiler: (on ne sait pas comment Trudy a été capturée, la fin est tellement rapide qu’elle peut paraître bâclée...) et les personnages ne sont pas réellement traitésspoiler: (Isabella passe du statut de chef de gang redoutable à celle de femme amoureuse devenant même victime à la fin sans que l’on comprenne réellement son évolution psychologique) , ce qui est très dommage pour une histoire où l’intrigue amoureuse tient une part non négligeable. Cette impression de film inachevé qui aurait beaucoup été coupé est renforcée par une séquence d’explosion visuellement ratée. Hélas, le splendide casting offert par le film (Colin Farrell, Jamie Foxx, Gong Li, Naomie Harris) ne peut pas rattraper l’aspect froid voulu par Michael Mann qui collait parfaitement à Collatéral mais qui détruit ici le film. Une déception.
Michael Mann transforme la série marrante Deux flics à Miami en film noir et sombre comme un polar qui réunit Colin Farrell et Jamie Foxx dans des rôles percutants.
Fan de la serie je n ai pas ete decu L ambiance sombre et violente est bien présente Les acteurs sont bons La bande son au top Que dire .... simplement mickael mann Vu et revu
Adaptation cinématographique de la série du même nom des années 80, dont Michael Mann fut le producteur exécutif, Miami vice est un policier efficace et rythmé, filmé au plus près de l'action, donnant une forte impression de caméra embarquée. Assez classique dans son scénario, le film emporte l'adhésion de par son énergie et son atmosphère sombre, violente et originale.
J'avoue une chose : j'apprécie à chaque fois les films de Michael Mann, le rythme, la musique, l'ambiance qu'il arrive à tirer des acteurs ou de tous ceux qui participent au film. Ici, le film reprend la célèbre série TV : deux flics à Miami. Nous suivons donc 2 policiers qui vont s'infiltrer dans un des plus grands cartels de drogue colombien. La limite entre le bien et le mal sera très fine. On pourra admirer des séquences plus que magnifiques digne de Heat. Les acteurs sont parfaits et la mise en scène impeccable. Bref : le vice de Michael Mann : faire de grands films.
Un debut ennuyant et beaucoup de longueurs...qu il faut s accrocher pour enfin arriver a une fin de film interessante. La pseudo romance entre Crockett et la femme du mechant est juste peu credible. Je n ai pas retrouve le miami vice des annees 80 : des flics charmeurs bling bling, les couleurs chaudes de miami. Le film est tres sombre d une noiceur. Dommage
Le film ne peut ni ne veut surpasser la série culte des années 80 et c'est une adaptation très libre .
Bien que j'apprécie également la version longue , j'ai une légère préférence pour la version sortie en salle et sa scène d'ouverture ou nous sommes plongés dans le monde de la nuit de Miami sans générique d'ouverture .
Si Colin Farell et Jamie Foxx ne livrent pas des prestations inoubliables le parti pris de Michael Mann d'orienter le film lentement mais surement vers une ambiance nihiliste est un bon choix .
Une esthetique et un savoir faire technique au sommet .
Moi qui suis habituellement friand du cinéma de Michael Mann, je dois dire que "Miami Vice" m'a franchement déçu malgré ses quelques qualités. Le film démarre mollement et peine à trouver son rythme. La réalisation de Michael Mann est longtemps assez banale, avant que le réalisateur américain nous octroie de quelques fulgurances dont lui seul a le secret. A travers ces quelques séquences, Michael Mann impose une patte visuel et donne un autre caractère à son oeuvre par le biais d'un astucieux travail du montage. Mais ces passages sont malheureusement trop peu nombreux à l'échelle de ce film de près de 2h15 et laissent trop de place à des séquences bien moins inspirées. Le traitement des personnages m'a également posé problème, notamment la mise en avant de Colin Farrell au détriment de Jamie Foxx. Ce dernier est étonnamment en retrait et son personnage sous écris alors que Colin Farrell est omniprésent. C'est moins un film sur un duo de flics qu'un film sur l'histoire d'amour impossible entre un flic et une gangster. Cette histoire d'amour m'a paru d'ailleurs assez fade et je n'ai pas vraiment perçu d'alchimie entre les deux protagonistes. J'aurai préféré que la relation entre les deux coéquipiers soit d'avantage creusée et que les personnages secondaires soient plus approfondis. On retrouve le pessimisme et la noirceur du cinéma de Michael Mann, ce qui montre que le réalisateur s'est approprié son film, mais j'ai trouvé ses thématiques moins percutantes que dans "Collateral" par exemple. En cela, "Miami Vice" plaira surement aux fans de l'auteur mais le film ne m'a personnellement que très moyennement convaincu, ne brillant que par de trop rares étincelles.
Mis à part la pellicule, aucun intérêt. Tant du point de vue scénaristique que du jeu des acteurs. Mann passe complétement à côté de son sujet et signe le premier navet que je lui connaisse. Tout ça pour ça ? Quel gachis.
Déçu du film. N'ayons pas peur des mots, je me suis presque ennuyé par moment. Certes la photographie est belle, le casting est prestigieux, le réalisateur est excellent mais ça manque de rythme et surtout les dialogues sonnent faux. On croirait par moment regarder et téléfilm... Dans le genre thriller sur la drogue on a vu bien mieux ! À voir comme ça, pour passer le temps.
L essence de la série est là. Bande-son, scénario et ambiance violente collant à la série des années 80, images léchées, acteurs incarnant parfaitement les héros de la série d'antan. Un casting intéressant. Un bon moment de cinéma pour moi et une très bonne adaptation de Miami vice
Le cinéma de Michael Mann est porté par une élégance et un sens esthétique du thriller et de la fusillade, cependant il le perd parfois, comme dans "Hacker". C’était déjà le cas quelques années plus tôt avec "Miami vice" qui, malgré quelques jolis plans, s’avère long et pénible à suivre, notamment parce qu’il est bien difficile de se sentir concerné par une intrigue confuse, ainsi que de croire à la romance entre les personnages de Gong Li et Colin Farrell (pourtant centrale pour les enjeux du récit) et aux dilemmes qui se posent au protagonistes.
Du grand Michael Mann ! Au dessous de « Heat » (1995) mais du grand cinéma policier quand même, noir, sombre, comme on l'aime. De la tension, du suspense, des grandes scènes d'action et de fusillades. Michael Mann a cumulé sur ce film les casquettes de producteur, réalisateur et scénariste pour obtenir le résultat qu'il souhaitait. C'est un peu normal pour lui de prendre la responsabilité d'adapter cette oeuvre sur le grand écran puisqu'il est l'un des créateurs de la série télé. Un casting vraiment au top. Jamie Foxx et Collin Farrell (il est, depuis « Phone Game », en train de se construire une belle petite carrière) mais aussi et surtout, Gong Li. Quelle actrice ! Elle sait faire passer ses émotions aux spectateurs. Une adaptation de série télévisée qui me réconcilie avec le genre. J'avais eu de très mauvaises expériences précédemment en voyant « Starsky & Hutch » (2003), « Chapeau Melon et Bottes de Cuir » (The Avengers, 1998) ou les deux premiers « Mission : Impossible » (1996 et 2000). « Miami Vice » va faire date. On pourra difficilement faire plus réaliste dans la réalisation des meurtres. De plus, les « méchants » sont particulièrement méchants, gage d'un film d'action de qualité. Un film qui, entre les scènes de douche en couple - je n'arrive d'ailleurs pas à comprendre pourquoi Michael Mann en a mis deux dans son film (pour qu'aucun des acteurs principaux ne soit jaloux ?) - et les fusillades, mérite son classement « R » (interdit aux mineurs de moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte) aux USA et son interdiction aux moins de 18 ans dans plusieurs pays d'Asie. Bizarrement, ce film n'est même pas interdit aux moins de 12 ans en France. C'est à n'y rien comprendre...
Tout commence avec des vagues et un générique qui défile en lettres bleues dans une ambiance ouatée; puis, le bruit des speedboats, une scène de drague dans une boîte de nuit : la coolitude s'efface et le film s'électrise. "Miami Vice" ne cessera de se tendre et de s'enfoncer dans un univers sombre et brutal, celui des narcotrafiquants. Cette fois, Michael Mann ne prend pas le point de vue des criminels mais se met du côté de l'ordre, en particulier celui des agents fédéraux Crockett et Tubbs. Complices, les deux personnages le sont autant que les acteurs qui les incarnent, même si on peut regretter un jeu très "premier degré" de la part de Colin Farrell et de Jamie Foxx, qui froncent tout de même beaucoup trop les sourcils dans les scènes où il faut jouer au policier. En revanche, les deux acteurs sont bouleversants dans les moments mélodramatiques; ils parviennent en une poignée de regards évocateurs à nous transmettre la puissance tragique de leurs histoires d'amour, qui ne peuvent pas toutes les deux bien finir. Chez Mann, elles mènent souvent à des impasses; ici, l'une finit miraculeusement bien quand l'autre s'achève brutalement dans une scène magnifique, l'une des plus intenses de l'œuvre du cinéaste. N'importe quel faiseur hollywoodien aurait séparé le polar du mélo, mais chez Mann, l'amour et la violence sont indémêlables, ce qui donne d’ailleurs lieu à l'une des meilleures séquences du film, celle du mobil-home, littéralement renversante et surtout d'une sauvagerie extrême. Jamais peut-être ailleurs que dans "Miami Vice" Michael Mann n'est allé aussi loin dans la recherche d'une violence se situant aux limites de l'horreur, dont la stylisation serait douteuse si elle ne participait pas d'une recherche d'un réalisme pointilleux et d'une distance critique avec l'objet filmé. Jamais complaisant dans ses scènes d'action hyper-chorégraphiées, Mann parvient à travers celles-ci à prolonger l'expérience sensorielle commencée depuis "Ali", soit l'effet de la caméra haute-définition sur des corps en mouvement qui s’affrontent dans la nuit, tombent ou se relèvent, meurent ou survivent mais qui dans les deux cas, n’en ressortent pas indemnes. Moins maîtrisé dans son ensemble que "Heat" ou "Collateral", "Miami Vice" n’en demeure pas moins passionnant, traversé par des fulgurances inoubliables.