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Olivier K.
14 abonnés
39 critiques
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2,5
Publiée le 23 février 2024
Ce qui est frustrant pour le spectateur, ce sont les situations où un personnage agit de manière absurde et contre le bon sens et contre son propre intérêt. Ce film est adapté d'un roman, peut-être que dans celui-ci l'écrivain parvenait à faire avaler de telles décisions, mais raconter et montrer n'est pas la même chose : ici, cela ne marche pas, et fait froncer les sourcils aux spectateurs.
simplement excellent. d'une grande finesse dans sa tension et son jeux d'acteur, un réalisation extrêmement efficace et une histoire extrêmement bien ficelée. Le successeur nous prend par surprise de toute les manière possible avec un conclusion qui boucle parfaitement le film. extrêmement réussi
Xavier Legrand s'attendait à ce que Le Successeur fasse moins l'unanimité que Jusqu'à la garde et les réactions mitigées devant son second film lui donnent raison. Il n'empêche que malgré ses imperfections, l'apparente absurdité de certaines réactions de son héros, par exemple, ou encore des ellipses parfois peu compréhensibles, l'envie de défendre Le Successeur est forte, de par la volonté qu'a le réalisateur de pousser son histoire très loin, aux confins de l'horreur, comme pour tester notre acceptation de vivre dans l'inconfort pendant une grande partie de la projection. Peut-être que tout n'est pas crédible, effectivement, mais nous sommes au cinéma, que Diable, et pourquoi ne pas accepter les quelques possibles incohérences, sur le compte d'une fiction qui entend se projeter dans des territoires où la panique se substitue à la raison et, surtout, à la morale ? Dans une intrigue qui emmêle les fils de la filiation, de manière tellement physique et viscérale, il y a une audace et une prise de risque très respectables, un peu comme dans Les chambres rouges, d'ailleurs. Le casting québécois du film est lui impeccable de bout en bout, à commencer par Marc-André Grondin, bien entendu, convaincant, et le toujours excellent Yves Jacques qui réussit la prouesse de camper un gentil aux allures très inquiétantes.
En pleine ascension dans l'univers de la mode après le décès de son mentor, Ellias est un homme en proie à l'anxiété. Lorsqu'il apprend le décès de son père dont il n'avait plus de contact depuis des années, il se résoud à retourner dans son Québec natal pour s'occuper en vitesse des formalités administratives. En salle le 21 février.
spoiler: "Le successeur" a été une énorme claque dans la figure pour moi. Dès le début du film, j'ai été happé par l'esthétique et l'ambiance musicale du défilé de mode. Ensuite je me suis laissé porter par le récit, qui nous laisse imaginer une histoire assez classique sur un fils qui renoue avec son père après sa mort. Quelle surprise de voir où nous emmène l'œuvre ! J'ai été bousculé, glacé, horrifié, prenant claque sur claque au fil des révélations plus choquantes les unes que les autres. Le rythme est très bien pensé, piégeant le spectateur naïf comme dans une toile. A noter également de belles idées de montage pour montrer le temps qui passe en un clin d'œil.
Il y a dans ce suspense un « punch » très fort et totalement inattendu, Je ne vais pas vous le révéler, bien sûr. Mais la suite est gâchée par trop d'invraisemblances. À tel point que j'ai fini par décrocher. Cela dit, Marc-André Grondin est remarquable. Il sauve le film du naufrage.
Un pure thriller. Glaçant, grinçant parfois ricanant Prenant de bout en bout, le film est surprenant et audacieux. Une réussite rare dans le cinéma de genre français.
Un thriller oppressant et hitchcockien, étonnant dans sa narration. Xavier Legrand confirme les espoirs placés en lui avec "Jusqu'à la garde" et offre un rôle en or à Marc-André Grondin.
Film très surprenant et qui n'entretient aucune relation avec le précédent opus du réalisateur "jusqu'à la garde"...à part nous interroger encore une fois sur les noirceurs de l'espèce humaine.
Le film démarre par un défilé de mode, tout ce qu'il y a de classique avant que le créateur soit interrompu lors d'une séance photo pour Harpers Bazaar par des policiers qui lui annoncent le décés de son père avec lequel les liens étaient rompus depuis des années.
Il repart donc au Québec régler la succession de son père quand le film bascule dans autre chose.... qu'on ne révèlera pas mais qui met l'ensemble de l'histoire sous tension car cet "évènement" nous rend complice du secret et modifie notre perception des choses et nous donne l'avantage sur d'autres personnes qui composent l'histoire et ne savent pas ...elles !
Bref c'est bien ficelé comme un hitchcok moderne et très bien interprété !
Le Successeur est en fait deux films : un drame tout d'abord, puis, après une apothéose inatendue, quelques minutes de flottement invraisemblables perdent le spectateur. Celui-ci peut accepter la bascule dans le pur thriller non-crédible, auquel cas il passera une seconde partie de film tout à fait réussie, ou bien la refuser, et il restera sur sa faim. Tout le problème vient de ces quelques minutes complètement ratées. Et c'est dommage car Xavier Legrand est bel et bien un cinéaste sur lequel il faut désormais compter, après Jusqu'à la garde, son premier chef d'oeuvre. Marc-André Grondin et Yves Jacques y sont épatants.
"Il est évident qu’avec "Jusqu’à la garde", un grand réalisateur est né, un réalisateur dont on va attendre les prochains films avec impatience et un peu de crainte : arrivera-t-il de nouveau à se montrer aussi proche de la perfection ?", avais-je écrit il y a 6 ans à propos du premier long métrage de Xavier Legrand. En fait, face à une telle réussite, on se demande en tant que spectateur s'il est souhaitable que le réalisateur, pour son second film, ne s'écarte pas beaucoup de ce qui a fait le succès du premier ou si, au contraire, il se doit de changer de cap en abordant un genre différent. Xavier Legrand a choisi une solution intermédiaire, en s'orientant vers le genre thriller tout en restant dans le cadre des violences familiales. Avec cet homme pris dans une spirale de décisions malheureuses, le résultat est intéressant sans avoir totalement la force de "Jusqu'à la garde". La qualité principale de "Le successeur" réside dans le flou laissé à plusieurs reprises dans l'intrigue, ce qui permet d'intriguer les spectateurs. Le défaut principal du film se cache dans ... le flou laissé à plusieurs reprises dans l'intrigue, ce qui horripile bien souvent les spectateurs.
Je n'aime pas laisser de commentaires négatifs pour respecter le travail accompli par toute l'équipe d'un film. Mais quand même au final c'est le specatateur qui paye son billet en se basant aussi sur les commentaires. Je me sens obligée de laisser mon commentaire pour éviter à ceux qui liraient les critiques élogieuses et la présentation dans les médias de se faire avoir. J'ai trouvé ce film lent avec un suspens très relatif. Sans intérêt.
Une purge innommable. Rien n'a le moindre sens dans ce film du début à la fin. Je ne vais pas dévoiler le twist qui arrive laborieusement au bout de 40 ou 50 minutes interminables, mais c'est d'une stupidité rarement vue. J'ai du me faire violence pour ne pas sortir du cinéma. Juste... APPELLE LA POLICE, dude. Quant aux acteurs, l'acteur principal fait le job, tous les autres sont insignifiants,avec des dialogues d'une platitude complète.
un film qui essaye de rentrer dans la catégorie des thrillers et qui ne le vaut pas. il ne tient pas la route. un huis clos cousu de fil blanc. alors qu’il avait toutes les possibilités pour s’en sortir ils n’engouffre dans l’horrible