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    L’Histoire de Souleymane
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    290 critiques spectateurs

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    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    12 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2024
    Percutante, douloureuse, l'histoire de Souleymane révolte. C'est l'histoire des riens plus rien que rien : Les immigrés, boucs émissaires commodes, hier comme aujourd'hui, de tous les problèmes en vogue. Souleymane, c'est le nom d'une de ces innombrables personnes déracinées, jetées sur les routes à la faveur des crises multiples qui accablent les pays africains. C'est un destin déchirant car il est d'une violence inouïe tout au long du voyage (Voir "Moi Capitaine" de Matteo Garrone), et qu'en Europe, c'est une nouvelle vie de galères qui s'annonce. Un travail éreintant de livreur à vélo (Ce lumpenprolétariat du XXIe siècle) pour tenter de joindre les deux bouts et aider la famille, le manque d'empathie/la bêtise de certain(e)s client(e)s, la misère, le racisme, l'attitude honteuse de certains représentants des forces de l'ordre - garants, parait-il, de nos institutions -, la solitude… Le quotidien de Souleymane, c'est l'intersectionnalité dans toute son horreur. Mais, cette misère n'est pas tout. Même quand la nuit est noire il y a toujours un peu de lumière, et la lumière pour Souleymane, c'est cette chaleur humaine, tenue, qui par moments se dégage de ses rencontres. L'humanité des frères guinéens, ivoiriens, maliens, etc., repères les uns pour les autres dans un environnement tellement différent du pays ; ce vieux monsieur, pour lequel Souleymane montre le respect dû aux anciens en Afrique et dont nous serions, nous autres occidentaux, bien inspirés ; les compagnons du centre d'hébergement ; les bénévoles d'associations humanitaires, et cette femme de la demande d'asile. Cruelle en apparence, sensible cependant, désemparée seulement de n'être qu'un petit rouage de la chaîne. L'Histoire de Souleymane est universelle autant qu'elle appartient à Abou Sangare, son interprète. C'est l'histoire d'Êtres Humains qui tentent de s'en sortir dans un système profondément dégueulasse. Leur destin est suspendu à une décision administrative, dernier clou de l'injustice crasse qui ne cesse de les frapper. Comble du désespoir, les Souleymane, les Abou Sangare, sont aujourd'hui la cible d'autres pauvres, intoxiqués par la propagande politico-médiatique. La bourgeoisie a encore de beaux jours devant elle ; pauvre humanité !
    Fabio GAULT
    Fabio GAULT

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2024
    Bon film mais la fin nous fait rester sur notre faim tellement elle est brutale. Sinon c'est l'exploitation d'un sans papier, tout simplement. L'acteur est courageux d'autant plus que dans la vraie vie il a obtenu récemment une OQTF dont il se serait probablement passé 🥶
    Aldrium
    Aldrium

    12 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2024
    Ce film est très bien. Jusqu'au générique de fin. L'acteur principal est super sincère et on se prend à son jeu, entre ses espérances, et la réalité sordide dans laquelle il est plongé bien malgré lui.
    Ce film est sous tension du début à la fin, sauf que... Y'a la fin en queue de poisson. J'aurais aimé avoir le fin mot de cette histoire, qu'on n'aura jamais, car bin, on est sur le générique de fin.
    Donc, allez-y, car le film est bien réalisé, et trépidant. Plein d'événements s'entrechoquent... Sauf que... En gros si on faisait un parallèle en prenant le récit du petit chaperon rouge, ça donnerait un truc du genre (on raconte toute l'histoire et on arrive sur la phrase "Et le grand méchant loup sauta sur le petit chaperon rouge et..." bin Fin. On passe à la distribution....
    Bref, vous comprenez maintenant mieux la frustration ressentie à l'apparition de ce générique de fin... Une histoire débutée, mais pas achevée... Ce qui est frustrant et donne l'impression d'un film qui a été fait jusqu'à un certain point tourné, mais qui, faute de budget a été amputé de 20 minutes avant la fin réelle de l'histoire.
    Ce qui aurait été pu être un très bon film, une sorte de thriller social, trépidant est au final un bon film, poignant sauf qu'il n'y a pas de fin réelle !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2024
    Souleymane entre dans un bureau de l’OFPRA pour sa demande d’asile ; c’est la première scène. Puis court flash-back de 48 heures, caméra à l’épaule, au plus près de ce réfugié guinéen, on va suivre son quotidien durant les deux très longues journées qui le séparent de son entretien décisif avec l’administration française en vue de la légalisation de sa présence en France. Et là, le film hyper documenté par Boris Lojkine devient oppressant car on prend pleinement conscience des conditions de survie dans lesquelles sont plongées les illégaux. Pas un moment de répit, du matin où déjà il faut réserver sa place en hébergement d’urgence dès l’aurore pour ne pas dormir dans la rue le soir même ; où il ne faut pas louper le bus au risque réellement passer la nuit dehors. C’est une course contre la montre : le boulot de coursier illégal, les démêlés avec la police, les clients et les petits escrocs, les accidents de vélo, les coups de téléphone, les femmes laissées au pays, le centre d’accueil blafard qu’on rejoint à la nuit tombée, et le trac de l’entretien qui approche à grands pas. Récit d’une histoire qui n’est pas la sienne mais qu’il apprend par cœur car elle est celle qui apparemment a le plus chance de valider sa demande de papier. La mécanique de ce film hyper réaliste dans une veine social à la Dardenne (on pense à « Rosetta ») tourne au thriller, à l’angoisse, la peur pour lui, pour sa santé, son intégrité physique. Bouleversant, mais d’une justesse incroyable ; Lojkine fait bien attention de ne jamais tomber ni dans l’angélisme ni dans le misérabilisme. Et il était pourtant facile de faire du larmoyant, de tirer sur les institutions (Police, OFPRA,…), de faire un film partisan ; le seul parti pris est de donner vie à ses sans visage qui livre les repas dans des conditions de vie indigne. Ensuite, il ne faut pas craindre ce type de film, on est à l’os, pas d’affèterie ou de coquetterie ; c’est un film brut mais doux à la fois. Ces 48 heures réservent tout de même quelques respirations à Souleymane dont la belle rencontre avec une personne âgée dépendante chez elle ; la rencontre de deux personnes en position de faiblesse, à la merci de la société. Et le second souffle réside dans un final dont on ne peut sortir sans lâcher sa larme. La caméra se pose dans un champ/contre champ lors de l’entretien final avec la conseillère OFPRA après nous avoir fait tournoyer durant 1h20. Nina Meurisse, seule comédienne professionnelle, dans un film d’acteurs amateurs, mène l’entretien pour la scène la plus poignante du film. Et en face d’elle, celui qui a obtenu le prix d’interprétation masculine à Cannes, avec un vécu proche de son personnage, Abou Sangare qui a habité de bout en bout ce personnage avec une intensité et une vérité rare. Il est déchirant ; surtout que le cut final écran noir sans musique nous plonge dans une émotion forte. De musique quoi qu’il en soit il n’y en aura pas durant 90 minutes et çà renforce le propos du film.
    Prix du Jury de la sélection « Un certain regard » à Cannes ; foncez comme Souleymane sur son vélo pour rendre hommage à ces invisibles.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Cineman
    Cineman

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2024
    Bouleversant, cet acteur est incroyable, ce film est magnifique, tout est sincère, le réalisateur ne cherche pas à faire de l'émotion, il la filme, tout est juste, beau, dramatique, sincère. Un film de cinéma d'une profondeur rare.
    Catherine Dagois
    Catherine Dagois

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    Un film épuré simple et efficace, pas de pathos rien de trop Une fable de la vie d’aujourd’hui, sans fioritures et qui touche par sa sincérité
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2024
    Rondement mené dans Paris, L'Histoire de Souleymane montre la précarité et les combines d'un livreur guinéen avec une interprétation émouvante d'Abou Sangaré. Le film devient marquant grâce à une scène forte admirablement jouée également par Nina Meurisse pour la demande d'asile.
    Dav' P
    Dav' P

    6 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    Ce film est bouleversant de réalisme. Tourné façon documentaire, il met en exergue le guerrier qu’il faut être au quotidien pour subvenir à ses besoins les plus élémentaires quand on est sans papier. Une claque qui ne laisse pas indemne.
    Aude J.
    Aude J.

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    À voir impérativement pour vivre dans notre société un peu moins aveugle au sort des immigrés non politiques. un film traité en délicatesse sans épanchement plus qu il n’en faut, et pourtant poignant , car la réalité est indigne. Que faire ?
    Priscila
    Priscila

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    Très bien produit, bien joué, bons dialogues, pas évident, très touchant et bien fait. Un film qui fait penser et sentir.
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Un film intense à message réalisé de façon intelligente sans grand moyen par le cinéaste Boris Lojkine, un nom à retenir dans le monde du cinéma!
    Comme le titre l'indique , on suit "L'histoire de Souleymane" en 48 heures dans les rues de Paris, deux jours à galèrer comme livreur à vélo auquel des fois les clients ne sont pas réglos, le supérieur qui lui doit de l'argent, ne pas rater le bus pour dormir dans un refuge de sans papiers, le tout pour essayer d'aboutir pour un entretien pour avoir un passeport en France. Une course contre la montre qui montre la dure réalité du quotidien de ces personnes là qui galerent. Il n'y a pas de musique, même au générique final. Il faut saluer le très bon travail de l'équipe technique, au niveau du son surtout, pour faire vibrer le spectateur. Le film suit surtout l'acteur Abou Sangare qui porte cette œuvre sur ses épaules dans tout les plans et il s'en sort honorablement bien. Hautement recommandable.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Quarante-huit heures en compagnie d’un migrant dans les rues de Paris en attente de sa demande d’asile. Alors qu’il devrait se reposer, Souleymane tente de survivre et court après le temps dans cette folle course contre la montre. Un véritable thriller contemporain, intense, vibrant d’émotion et palpitant.
    brafale
    brafale

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    Une claque !
    L’acteur principal incarne le personnage avec une justesse exceptionnelle.
    On sort de la salle de projection bouleversé, rempli de doutes sur notre rapport aux autres
    Plume de mouette
    Plume de mouette

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    On sort boulversé de ce film ! Sans être un. Chef d’œuvre la réalité et la brutalité de cette histoire, m’a profondément touché.
    Nanie
    Nanie

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Ce film devrait être visionné par tous les français, surtout ceux qui pensent que les sans-papiers sont des assistés.
    Ce film donne à voir, à ressentir, à vivre la vie du jeune Souleymane qui se débat pour survivre et offrir des soins à sa mère restée en Guinée. Pensant avoir une vie meilleure en France il se heurte aux trafics en tout genre. Heureusement que le film est parsemé de petites touches de sourires et de bienveillance car il y aurait de quoi désespérer du genre humain.
    La scène finale est bouleversante.
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