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traversay1
3 570 abonnés
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2,5
Publiée le 24 mars 2024
On le voir venir de loin ce personnage de journaliste rock, désabusé et cynique, qui va progressivement s'ouvrir aux autres. Au commencement de Quelques jours pas plus se trouve un roman intitulé 'De l’influence du lancer de minibar sur l’engagement humanitaire" dont l'adaptation s'est fondée sur une grande fidélité mais aussi une accentuation du côté social, avec un travail quasi documentaire sur le quotidien stressant de membres d'associations dédiées à l'aide aux migrants. Un monde qui n'a évidemment rien à voir avec celui du journaliste égocentrique évoqué plus haut et dont le dessillement face à ce que représente l'engagement est un excellent vecteur de comédie et d'émotion, selon un dosage à bien peaufiner. Quelques jours pas plus est un film sincère et bienveillant qui ne nous prend jamais en otage mais dont la facture visuelle et même l'écriture semblent quelque peu manquer d'audace et d'inventivité, à l'aune, hélas, de beaucoup de films français lestés d'un grand poids social, Généreux mais sans éclat, le film pourtant dans sa manche un atout majeur, peut-être pas suffisamment exploité, à savoir l'alchimie naturelle qui se dégage entre Camille Cottin et Benjamin Biolay, ce dernier, très brillant, s'étant visiblement inspiré avec gourmandise de certains critiques rock bien réels.
Adaptation du livre méconnu « De l’influence du lancer de minibar sur l’engagement humanitaire », ce premier film de Julie Navarro est une très bonne surprise, un feel good movie français, drôle et qui, en plus, fait réfléchir. C’est bien écrit et très bien interprété : Benjamin Biolay m’a étonné et Hippolyte Girardot fait beaucoup plus qu’une simple participation.
C'est un beau film ! pas du tout moralisateur et ça fait du bien, c'est une histoire simple et pleine de bon coeur. On ressent vraiment la réalité des choses, tout est bien montré et retranscrit. Très touchant, petite larme à la fin ...
Dans ce film, on découvre le parcours d’un journaliste qui se retrouve par hasard, impliqué et engagé dans une association d’accueil de migrants. La réalisatrice décrit très bien cet univers associatif avec ses bénévoles courageux et militants. On assiste également à la transformation du personnage de ce journaliste qui va finalement s’engager dans cette cause. Le film est bien construit et dégage beaucoup d’humanité.
Comédie Sociale , non dénuée d'humour , intéressante de Julie Navarro qui un regard profondément Humain et généreux sur les Migrants et le tout sonne très juste sur l’accueil des sans-papiers ! Enfin , Benjamin Biolay excelle dans son rôle de critique rock désabusé !
Une vraie belle surprise: une comédie sociale avec un regard profondément humain, et généreux, porté par un Benjamin Biolay qui fait preuve d'une auto-dérision salvatrice et bienvenue et une Camille Cottin au top. C'est rare les films français qui osent aborder des sujets sociétaux par le prisme de l'humour: ça fait du bien. Encore plus quand la forme vient rejoindre le fond avec une caméra au plus près des personnages et qui retranscrit à merveille les détails du quotidien d'un collectif. Ça fait plus que plaisir !
Formidables Camille Cottin et Biolay. Ils sont les héros d’un véritable documentaire sur les Migrants. L’un est bénévole d’une association d’aide, tandis que l’autre n’´a aucune idée de ce que c’est. Autour d’eux, tout un tas de seconds rôles épatants . Et quelques moments de drôlerie au milieu de toutes ces émotions…
je ne sais pas ce qui est le pire.. le scénario qui n'est même pas cousus de fil blanc..il n' y a pas de fil c'est creux mais creux. étant fan de Camille Cottinje me suis laissé tenter mais quelle erreur, même cette superbe actrice ne peut empêcher le naufrage. A fuir
Il ne faut pas se fier à la bande annonce qui laisse présager un film stéréotypé, bien pensant et bobo. Le film est beaucoup plus fin, émouvant et drôle. BB est pour la première fois très bon à l'écran et fait preuve d'une belle autodérision. CC est parfaite comme à chaque fois et l'acteur afghan exceptionnel. J'avais failli éclater de rire quand j'ai entendu Ken Loach à la française pour ce film, mais je dois avouer que certaines émotions vécues m'ont rappelle le grand cinéaste anglais. Bref un premier film français ambitieux et réussi, pour une fois.
Vu aujourd'hui en avant première à Lille. Et que dire ?
Hé bien je suis désolé mais je n'ai pas aimé ce film.
On ne sait pas grand chose du héros, ni pourquoi il décide de faire le voyage : Argent ? Famille ? Aide sociales ? Cela en fait un personnage (migrant) désincarné et qui manquent d'épaisseur.
Le migrant "Daoud" semble même prendre beaucoup de plaisir (presque malsain) dans tout ce qu'il fait, que se soit lorsqu'il s'adresse à Mathilde pour la première fois (me rappelle le film "Le Sadique" réalisé par James Landis) ou lorsqu'il est hébergé chez Arthur Bertier avec un prosélytisme est quasiement mis en valeur par la réalisatrice Julie Navarro. Est ce un choix volontaire de sa part ? Je laisserai chacun se faire sa propre opinion...
De plus, le scénario contient des lacunes. On est loin de son superbe film de 2013 "La plus belle pour aller danser" ou même de "MARDE" Sorti en 2020.
Bref, un conseil : Évitez ce film et attendez le prochain de J. NAVARRO, qui parfois, sort de bons long métrage.
Quelques jours pas plus c’est un peu du Ken Loach « made in France », à la fois chronique sociale et comédie romantique. Le fil de l’intrigue tient sur cette rencontre incongrue entre un journaliste quinqua un peu désenchanté, un peu paumé, un peu cynique, un réfugié afghan et une ex-avocate reconvertie dans l’action caritative au sein d’une association qui œuvre pour l’accueil des migrants. Sur le ton de la comédie donc, c’est aussi un parcours d’apprivoisement que Julie Navarro nous propose, qui vaut surtout par l’interprétation sensible et toujours juste de tous ses comédiens, Benjamin Biolay en tête, à la fois drôle, exaspérant et touchant. Dans un rôle taillé sur mesure, il porte littéralement le film. On pourra sans doute reprocher une évocation simpliste du délicat problème de l’accueil des migrants, il se dégage néanmoins du propos une réelle empathie pour tous ces bénévoles, pour leur engagement et leurs combats contre des procédures administratives déshumanisées. Dans ce feel-good movie, si le mélo se mêle un peu trop au sujet, notamment la fin très « guimauve », c’est aussi pour porter un regard chaleureux et positif sur des situations individuelles tellement désespérantes, et inviter à une prise de conscience et d’action citoyenne pour pallier aux défaillances d’un système qui ne laisse plus de place à l’humain….
Arthur est un journaliste spécialisé dans le rock, un protagoniste un peu désabusé et dans l'abandon (ce qui aurait pu être hyper intéressant à traiter dans le film, les promesses des années 70/80 et les idées qui ont engagé une génération qui aujourd'hui ont un peu échouées). L'interprétation des acteurs est plutôt correcte et à ce titre je donne une étoile au film mais pour le reste on est sur le sempiternel sujet des bons sentiments de l'humanisme etc .... tout le déroulement du scénario est attendu et les protagonistes prorotypiques, la construction même du migratn afghan au centre de l'histoire est assez vide et sans relief. Un film plein de bons sentiments comme en sort des dizaines par an. A voir si vous avez une carte cinéma illimité uniquement.
Quand la détresse humaine est devant vos yeux, même le pire des égoïstes ne peut rester insensible. C'est ce qui arrive à Arthur. Alors que ce critique rock ne pense qu'à profiter de la vie, le fait d'accueillir un réfugié afghan lui fait revoir sa vision des choses. Au départ réfractaire, son évolution est touchante. Sa carapace se fend petit à petit pour laisser paraître son grand cœur. Il faut dire que Benjamin Biolay joue ce rôle à merveille. Pour se pencher sur le côté associatif, nous avons droit à une Camille Cottin qui impose. On voit la difficulté du quotidien d'une association d'aide au migrant. Le duo se dresse contre l'inaction des pouvoirs publics qui leur mettent des bâtons dans les roues. Le problème vient plus du personnage du réfugié afghan. À aucun moment, il ne semble marqué par le traumatisme de ce qu'il a vécu. Pourtant, c'est une notion importante dans l'adaptation des migrants à cette nouvelle vie. Dans la continuité, ce film n'aborde pas la problématique du choc culturel. En effet, Daoud n'a jamais l'air perturbé.