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    L'Innocence
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    largo13
    largo13

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Très beau film. Tout y est : les acteurs, le scénario, les plans de caméra, le montage. Un film en 3 actes au travers des regards de trois personnages différents qui nous permettent à la fin de reconstituer le puzzle et de mieux comprendre les uns et les autres. Au travers des relations entre les personnages, des non-dits et des rumeurs, c'est aussi la société japonaise dans son ensemble et son système éducatif en particulier que nous appréhendons au travers de ce film remarquable.
    Jérôme R.
    Jérôme R.

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    怪物, Monster ou Monstre (et pas "innocence" hein les Frenchies qui ont toujours besoin de changer les titres et donc le sens des films étrangers) est un film magnifique en 3 partie.
    Que ce soit le scénario, la mise en scène où le jeu d acteur, Kore Eda ne déçoit pas.
    Encore une pépite !
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Un film alambiqué et plutôt lent, qui certes traite d'un certain nombre de sujets, comme la rigidité de la société japonaise, le poids des faux-semblants et de la politesse à outrance dont sont ici victimes à la fois une mère veuve, un professeur un peu candide et de jeunes pré-ados qui oscillent entre les jeux innocents, l'éveil à la sexualité et parfois une certaine perversité. En fait, personne n'est vraiment innocent dans ce film, pas même le metteur en scène qui nous balade sans nous perdre totalement, dans cette histoire de faits divers et banals évoqués de différents points de vue.
    Le problème en sortant de la vision de ce genre de film, c'est qu'on aurait besoin de le revoir , tant il y a de détails, manifestement significatifs qu'on arrive pas à coudre ensemble
    Bruno F.
    Bruno F.

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    peut-être trop impatient de voir ce film. et ses critiques trop positives...
    Bien joué, une histoire peu ordinaire, un sujet délicat.
    mais le rythme lent et un scénario trop plat rend le film presque ennuyeux !
    et surtout avec trop peu d émotions, l'essence meme du cinéma.
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    54 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Le film de Kore-eda a le mérite d'avoir gardé son mystère jusqu'à la fin et je pense à la surprise du grand nombre. Je ne vais évidemment pas dévoiler la fin qui m'a beaucoup étonné mais le film est tourné de manière à ce qu'en fait la fin du film ne soit pas vraiment la fin de l'histoire. Le réalisateur japonais monte son film de la même manière qu'un certain Kurosawa dans Rashômon. Les problèmes sont vite posés mais les causes sont parsemées entre les différents points de vue de chaque personnage du film. On peut également retrouver ce type de montage dans Memento de Nolan. Bien que le film soit très émouvant, il nous octroie des émotions et nous frustre par une incompréhension sur un action qui sera éclairée seulement 1h30 plus tard, car nous étions sur le point de vue de la "mauvaise personne". Finalement, nous avons un peu le même problème que la mère du jeune Minato. Cette mère célibataire qui ne peut que constater que son fils va mal, qui émet des hypothèses et qui cherche à découvrir la cause et les solutions.
    Pour ce qui est des acteurs, plus des trois quarts des acteurs du film sont des enfants et je tiens à saluer cette réussite. En France les enfants qui jouent dans un film ont interdiction de jouer au-delà d'un certain nombre d'heures par jour, qui sont bien inférieur aux adultes. Je ne sais pas s'il existe des règles similaires au pays du soleil levant mais dans tous les cas, c'est dur de faire un film avec autant d'enfants. D'autant plus que la plupart du temps, le jeu d'acteur n'est pas toujours au rendez-vous. Mais dans ce film, les enfants jouent merveilleusement bien, on y croit vraiment et des futurs grands acteurs japonais se cachent probablement dans ce film.
    Spoilers : Le sujet principal du film qui est caché jusqu'à la fin est l'homosexualité. Kore-eda cherche à réveiller les consciences à travers ce film où au Japon, les avancées en ce qui concerne les homosexuels sont assez loin des pays occidentaux. Je salue cette volonté mais je trouve que le montrer avec des si jeunes enfants n'est pas un bonne idée. Évidemment cela est un question de point de vue, mais à cet âge là, personne n'est à l'aise avec ses sentiments amoureux et je pense que tout le monde peut en témoigner. Le réalisateur justifie en quelque sorte le comportement des enfants et le harcèlement par cette cause. Alors que l'on sait très bien qu'en primaire et au collège, les enfants sont cruels entre eux et l'homosexualité à cet âge là est quelque chose que l'on ne comprend pas forcément. Peut-être que certains s'y attendaient mais pour moi, cette révélation à la fin n'avait pas forcément besoin d'être là et m'a beaucoup étonné.
    Malgré ça, le film reste très beau et touchant et aurait mérité bien plus au festival de Cannes. Cette œuvre de Kore-eda aurait davantage mérité la palme d'or que Anatomie d'une chute de Justine Triet.
    NEY FAYEMENDIE C
    NEY FAYEMENDIE C

    13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    un film esthétique d une grande finesse
    une façon habile de présenter une histoire de différents points de vue
    une très belle façon d aborder l amour et le rapport à l amour
    Francois C.
    Francois C.

    24 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    La force d'une fiction qui ressemble à la vie en vrai. Le foutoir de la maison. Les galères du quotidien. On pense a Mummy en version japonaise, plus posée, plus rentrée dans les mots, à l'intérieur des visages et des gestes.
    spoiler: On va de surprise en surprise, et à chaque fois on se dit : ah oui, bien sûr, comment ai-je pu me fier aux apparences, moi aussi ?
    O.M.A.
    O.M.A.

    9 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Un film construit sur le principe, souvent prometteur, de plusieurs retours au début de l'histoire sous de nouveaux angles.
    Mais se limiter à cette remarque serait réducteur tant il conserve de mystère jusqu'au bout.
    Il y est question de jugements trop hâtifs bien sûr, celui du spectateur en premier lieu, mais aussi de la société envers les individualités différentes. Puis, peu à peu la beauté de l'Enfance s'impose.
    Mention spéciale au jeune acteur jouant Hari, un personnage solaire.
    BEN-O
    BEN-O

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Un film lent comme j'aime les films lents. Une belle langue Japonaise qui dit merci et qui s'excuse comme il est beau de l'entendre pour qui a eu la chance de l'entendre in situ. Une belle histoire d'amitié entre deux garçons. D'un point de vue technique, une très belle maîtrise d'une histoire vue et revue selon différents points de vues temporels et angliques. Du bon cinéma, une belle histoire.
    Ratafia
    Ratafia

    5 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Avis contrasté en sortie de salle : Une première partie surjouée, suivi d'un lourd puzzle flash-back explicatif, pour finir en séquence "émotion" plutôt réussie. Mais en fait, non, je n'ai pas aimé :-(
    Xacha07
    Xacha07

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Un film plaisant sur les amours naissants d'un pré adolescent dans un Japon engoncé dans ses rites et conventions. Le point de vue de chaque personnage est ensuite repris selon sa perception de la situation. Le film est bon mais des longueurs apparaissent en fin de film.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2024
    Kore-Eda revenu au Japon reprend son exploration, toujours tout en délicatesse, des drames internes familiaux, et en particulier ceux de l'enfance.
    Le scénario n'est pas de lui, et prend une place prépondérante du moins dans un premier temps. L'exposé de la situation dans cette école primaire est très progressive, on serait presque à trouver le temps long, quoique rapidement on pressent des fêlures dans certains des nombreux protagonistes, telle cette directrice nettoyant consciencieusement le sol de son école ??
    L'ambivalence entre le titre français et celui original Monstre en japonais n'est pas que l'expression d'une différence de culture entre les différents publics ou le caprice des distributeurs. Il se trouve également que le film embraye rapidement sur la voie ouverte par Kurosawa, dans Rashomon. La même scène vue par différents protagonistes ne raconte pas obligatoirement la même histoire. Le procédé existait également dans le triptyque de Lucas Belvaux, Un couple épatant/Cavale/Après la vie.
    Kore-Eda pour sa part ouvre la porte sur le hors champ et reprend le récit de l'enchainement des situations entre les enfants et le maitre, ainsi qu'entre les enfants eux-mêmes.
    Un peu perdu sur le coup, le spectateur doit se laisser porter vers la une troisième partie centrée sur les enfants, essentiellement deux garçons qui se sentant exclus trouvent la ressource de se rapprocher en se réfugiant dans leur wagon secret. spoiler: Avec une très fine allusion sur l'éveil du sentiment amoureux, pas obligatoirement sexué à cet âge ( voir Past lives).

    Les adultes règlent leurs comptes entre eux, à force de cacher la part de monstre qui peut se tapir en certains d'entre eux. Ni l'incendie , ni la tornade ne sauront exorciser leurs dérives.
    spoiler: L'image finale laisse la porte ouverte à une possible réincarnation plutôt qu'une improbable survie. Idem concernant la ballade du prof Hiro sur le bord du toit.

    On ressort riche de questions, dans ce mélange de situations universelles, mais gardant néanmoins leur saveur très japonaise.
    Un film aux multiples facettes que l'on doit certainement mieux explorer lors d'une prochaine revisite.
    cinéma vo - janvier 2024
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2024
    Hirokazu Kore-Eda est probablement le réalisateur en activité qui sait le mieux filmer l'enfance, et il le prouve encore ici.

    L'innocence commence comme un thriller psychologique mettant en évidence le corsetage extrême de la société japonaise.

    On est tour à tour intrigué et choqué par le premier tiers du film, qui semble traiter du harcèlement d'un élève par son professeur. On perçoit qu'il y a dans ce qui nous est montré plusieurs éléments étranges, dont on devine qu'ils seront expliqués ultérieurement.

    Dans les deux parties suivantes, le cinéaste japonais utilise un "effet Rashomon" évolué (chaque nouveau récit apporte un nouveau point de vue différent sur l'histoire), mais assez subtil (les mêmes scènes ne sont pas à chaque fois totalement rejouées comme c'est parfois le cas dans ce genre de construction). Cette structure séduisante a valu au film le prix du scénario lors du dernier Festival de Cannes.

    Curieusement, au fur et à mesure que la vérité se dévoile (un peu trop vite à mon goût, et vers une issue un peu trop prévisible), mon intérêt a progressivement faibli, même si les principales qualités de Kore-Eda sont bien présentes : une attention extrême aux affects et à la psychologie, une grande subtilité dans l'analyse des rapports humains, une sorte de froide dureté associée à de grandes capacités empathiques.

    Les beaux plans larges, la musique envoutante de Ryuichi Sakamoto, la mise en scène millimétrique et la merveilleuse direction d'acteurs contribuent à faire de ce dernier opus un bon cru dans carrière d'Hirokazu Kore-Eda.
    Aimerico
    Aimerico

    18 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Poussif, long, bizarre, surprenant. La dernière demi heure rattrape l'ensemble mais tout de même.... dialogues et situations bizarres, au service de ce scenario et de ce twist final.

    ##spoiler## l'homosexualité, le désir , l'amour des enfants est un sujet intéressant et important , à mon avis mal servi. On est loin de la grâce des roseaux sauvages. Peut-être la difficulté de faire jouer des enfants.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    On connaît l'excellence du cinéma de Kore-Eda (Tel père, tel fils, Une affaire de famille, Les Bonnes étoiles...), et on rentrait dans la salle du Palais des Festivals assez confiant, mais le grand Monsieur a réussi à nous surprendre encore. On démarre sur un enfant qui rentre de l'école couvert de bleus, qui accuse son professeur, et un professeur à l'attitude étrange qui accuse, lui, le gamin d'être un tortionnaire de ses camarades, et de n'être pas assez autoritaire pour séparer les bagarres. Au milieu, flottent une administration scolaire qui fait l'autruche, une maman désespérée qui ne sait plus qui croire, des camarades de classe aux discours embrouillés, une police qui ne comprend rien à ce qu'il se passe, et une situation qui empire de jour en jour (jusqu'à un drame ?). D'emblée, on vous l'avoue : on a été embarqué dans l'histoire très mystérieuse, assez triste et violente, à hauteur d'enfants mais aussi d'adultes, et surtout on a été effaré par l'intelligence de confrontation entre les trois points de vue principaux. Monster (L'Innocence) se découpe en trois parties, selon les personnages qui racontent ce qu'ils ont vu, sans jamais nous mentir, et s'obligeant donc à un impressionnant système de hors-champs ou de quiproquos dans les dialogues pour parvenir à créer des fausses pistes, des révélations sur ce qu'un personnage a mal interprété, et nous laisse sans arrêt béa devant les twists qu'on ne voit pas venir (pour certains : heureusement qu'on était déjà assis). On vous alerte quand même sur un non-sens absurde extérieur au film : n'allez surtout pas vous renseigner sur les Prix reçus par le film, il y en a un qui récompense ni plus ni moins que le twist final ( spoiler: l'homosexualité du gamin, malheureusement la cause de tout le bazar, dans un Japon où le sujet reste compliqué...
    ), le bouquet qui conclue les 2h10 d'hypothèses en tous genres que l'on est amené à faire... Allez-y sans rien savoir, pour pouvoir vous triturer les méninges en essayant de donner raison à la version de telle ou telle personne, toujours persuadé d'avoir trouvé la solution, et constamment trompé (dans le bon sens) par un brillant scénario à twists. Les acteurs, qu'ils soient les enfants ou les adultes, sont stupéfiants de vérité, et offrent tour à tour un visage parfait pour le coupable et l'innocent (la même scène, mais avec des infos différentes : on en veut à mort à tel personnage, puis on se trouve bête de n'avoir pas compris son innocence). La musique est enveloppante, le rythme impeccable, et on ressort de Monster en sachant avoir vu un film surdoué dans sa construction en trois parties qui se contredisent avec une pertinence incroyable. Le twist final a du cœur, pense à un monde fait de bienveillance où l'on n'aurait plus besoin de tant de secrets qui peuvent mal tourner, réfléchit à la tristesse de voir un enfant malheureux pour un problème qui n'en est pas un, et nous interroge constamment, nous, spectateurs, sur notre propre capacité à juger en un clin-d’œil, et se tromper lamentablement. Dans le monde généreux de Kore-Eda, le "monstre" ne demande qu'à spoiler: sortir (littéralement) du placard
    où la société l'enferme.
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