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    L'Innocence
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    233 critiques spectateurs

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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Le "dogeza" est la forme la plus marquée d'excuses au Japon. Le corps se courbe jusqu'à toucher le sol devant la personne à qui l'on demande pardon. Quand une mère vient se plaindre des mauvais traitements que reçoit son fils dans son école de quartier elle se retrouve devant une forêt de "dogeza" et puis c'est tout. Rien ne change. Le récit rabat ensuite la même histoire mais vue sous l'angle d'un autre protagoniste, et l'éclairage se transforme diamétralement. Avant de nous éblouir lors du dernier segment, le plus sensible. Derrière un scénario très malin sur l'enfance le cinéaste nous en dit beaucoup sur les ombres et lumières de la société japonaise.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    78 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Kore-eda est un cinéaste japonais dont j’apprécie particulièrement le travail et sa façon de dépeindre l’humain, et c’est encore une fois le cas ici.
    Mais plus que tout, son dernier film brille par la qualité de son scénario, qui lui a valu une palme amplement mérité à Cannes.

    Suite à la mort de son père, Minato est élevé par sa mère qui se rend compte que son fils semble être harcelé à l’école…

    Le film va jouer avec différents points de vue, remettant à chaque fois en question l’avis du spectateur sur ce qui se passe à l’écran. Suivant le regard par lequel on vivra les scènes, elles prendront ainsi un tout autre sens qui aura tendance à déstabiliser le spectateur.
    D’autant plus qu’on est en pleine zone grise, cherchant continuellement à savoir qui est le « monstre » dans cette histoire.
    Le film basculera ainsi du thriller au drame social, tout en réussissant à proposer quelques moments oniriques, dont un final éblouissant.

    Mais il faut avouer que l’écriture, aussi intelligente soit-elle, fait aussi que l’on se sent un peu perdu, tant le film aborde des sujets différents : le harcèlement, le deuil, le mensonge, l’éducation, les non-dits, l’amitié, les faux-semblants, le regard des autres… Et même s’il le fait avec beaucoup de pertinence et de délicatesse, on a l’impression qu’il s’éparpille et on se demande parfois où veut vraiment aller le film. Mais c’est sans compter sur un dernier acte admirable où, sans prévenir, tout prendra un sens…
    Et c’est peut-être une limite que j’ai avec le film, car un deuxième visionnage s’impose presque afin tout remettre en ordre.

    Sans être son meilleur film, ce qui est sûr, c’est qu’il aura une nouvelle fois réussi à me marquer par certaines scènes et qu’il risque de murir en moi au fil du temps…

    https://www.critiquesdunpassionne.fr/
    Thierry de Cassan
    Thierry de Cassan

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Film en 3 parties: 3 angles de la même histoire. la troisième donne la véritable clef de lecture.
    la mise en scène, la photo, le jeu des jeunes acteurs... tout est remarquable !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Bien que n'étant pas fan du réalisateur japonais (films jamais inférieurs à 2 h, thème répétitif de la famille et des enfants), le film était intéressant (prix du scénario au festival de Cannes 2023), d’une part, pour sa construction de type Rashōmon (où la même histoire, située à Kagoshima, sur l’ile méridionale de Kyūshū, est racontée selon 3 points de vue, celui de Minato, de l’instituteur Hori et de Eri) et d’autre part, par le traitement des amitiés adolescentes ( entre Minato et Eri) et du harcèlement scolaire [abordé récemment dans « Le château solitaire dans le miroir » (2023) de Keiichi Hara]. Un constat sévère du Japon où le mensonge est omniprésent, y compris chez les enfants, l’important étant de préserver les apparences (que de courbettes pour s’excuser !).
    MansonD
    MansonD

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Mais qui est mort...c'est le vivant qui nous raconte ? Et lequel ? Histoire top. Acteurs idem. Après, côté technique et écriture, sans intérêt. HBO. Mais c'est un film dont je me souviendrai.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 357 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Le réalisateur japonais multi-primé signe avec "L'innocence" signe un thriller dramatique sur l'enfance. Alors qu'un enfant se renferme de plus en plus, tout porte à croire que son professeur est responsable de ses maux. La trame narrative complexe dévoile son intrigue à travers différentes perspectives, revisitant à plusieurs reprises les événements pour discerner habilement le vrai du faux. Un film poignant sur les sentiments, le mensonge, l'amitié et l'amour.
    ARL
    ARL

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Superbe hommage Kurosawien et Rashomonien (!).
    Kore-Eda fait progresser son film brique par brique tout en subtilité et gravité en apesanteur (!). Dode's kaden, Dode'kaden, Dode...
    Hollycoww
    Hollycoww

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Très intéressant comme est traité la modernité japonaise au travers des différents points de vues.
    Il peut paraître déroutant pour le spectateur de revivre le scénario sous des angles différents pour montrer à quelle point cette société du tabou, de la convention, du non dit au nom d'une bienveillance collective peut amener ici au drame.
    Beau moment passé avec ce film et histoire émouvante belle , actuelle.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Quelques incompréhensions dans sa première partie mais le récit du point de vue des enfants est sublime et si émouvant, il nous convainc totalement.
    Benoooo
    Benoooo

    19 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Émouvant et surprenant. On peut ajouter à cela que ce film est dépaysant. J'ai passé un très bon moment.
    Pierre S.
    Pierre S.

    16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Là où ceux qui ont adoré, semblent n'avoir vu que l'amitié forte (homosexualité ?! ) de 2 enfants en CM2..., je n'y ai vu que l'accusation dramatique d'un professeur qui n'y est pour rien. Et même si le montage est intéressant, je n'ai aimé aucun des personnages, au comportement tous aussi étranges les uns que les autres. Franchement, il y a un truc qui cloche et il m'a été impossible de trouver cette amitié sympathique au vu des dommages collatéraux engendrés. Tout ça est très long et se focalise sur une bluette enfantine alors que le drame est ailleurs. Bref, j'ai trouvé ça très mauvais et ennuyeux. À la maison, j'aurais arrêté lors de la première visite de la mère auprès de la directrice et les professeurs. J'aurais évité de perdre 1h45 de plus de ma vie...
    Paul-Hervé T.
    Paul-Hervé T.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    Film à la fois social et romantique, l'innocence émeut et fait réfléchir à la fois. Si les thématiques soulevées (enfance, harcèlement, famille monoparentale, etc.) sont lourdes, le film n'est pas déprimant pour autant.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    Quand on n'est pas sûr d'avoir tout compris en sortant d'un cinéma, on se dit que le film a des défauts (en général, on n'est pas enclin à reconnaître qu'on peut être soi-même la cause du problème). Le film serait donc mal ficelé, et c'est forcément la faute au réalisateur, qui a compliqué les choses...
    C'est un fait, c'est un film complexe. Dans sa forme, et dans son contenu, à la fois. Complexe comme l'est d'ailleurs l'être humain et sa psychologie. Encore plus complexe que ça : comme l'est l'enfant. Mais aussi comme peut l'être une enquête policière, ou la justice à rendre, surtout. Et finalement, encore un peu plus quand ça se passe au Japon ! - Le pays de la politesse, des courbettes, de la discrétion... qui parfois nous semble compassé.

    L'histoire n'a pas vraiment un début et une fin (elle est pourtant revisitée, diversement, par des flashbacks) ; elle n'a pas non plus de personnages principaux et de personnages secondaires (tous les personnages finissent par devenir principaux). Et pourtant, l'histoire est palpitante, surprenante ; il y a un véritable suspense, il y a beaucoup d'émotions, qui réveillent en nous de la compassion, de la colère, de l'incompréhension (justement) - pas une seconde n'est comique ou relaxante. On est fatigué d'être subjugué, en quelque sorte...

    C'est un film philosophique. On ne compte pas les propos dignes d'être encadrés, de figurer au-dessus de la cheminée ou sur un fronton. Même s'il faut du temps pour les digérer. D'ailleurs la difficulté se loge jusque dans le titre ("monstre" au festival de Cannes, "l'innocence" maintenant - quel rapport ? et pourtant il y en a un).

    C'est un film militant aussi, qui dénonce le conformisme de tous, l'irrespect envers l'autre, quel que soit l'âge. Avec une petite déclinaison pour la société japonaise (le recours à l'alcool, le "bar à hôtesses", la délicatesse...). Militant et courageux (on n'imagine pas, au cinéma ou dans la vie, un gamin avouer qu'il est amoureux d'un autre).

    A.G.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Totalement raté, sans âme, obséquieux. Le scénario est trop alambiqué, théorique et veut embrouiller délibérément le spectateur. Résultat : on ne croit jamais à cette laborieuse histoire d'amour entre deux écoliers japonais. Lorsque le film part dans des envolées psychologiques et fantastiques, il devient grotesque. La faute à une mise en scène artificielle et un scénario roublard.
    Ian Calum
    Ian Calum

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    4,5/5 Rarement un film n'aura si bien porté son titre attribué en francais. Une histoire toute d'équilibre et de pudeur, remarquable.
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