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Ianto T.
19 critiques
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2,0
Publiée le 7 décembre 2024
Mauvais hybride du théâtre et du cinéma. Assez illisible, contemplatif et prétentieux. Les comédiens chevronnés clouent le film dans le fantasme. Costumes et décors remarquables.
Film prétentieux et artificiel qui ne rend pas justice à Molière. Le scénario est faible, les dialogues pompeux et la mise en scène excessive. Le film est accusé de trahir l'esprit de Molière en ne suscitant aucune l'émotion.
En bref, beaucoup de critiques estiment que le film est plus intéressé par ses effets de style que par son récit et ses personnages. Hors un film, c'est une histoire.
Caméra virevoltante entre les décors, plan-séquence qui ne laisse aucun répit au spectateur pour reprendre son souffle, cavalcades de maquillages et de costumes, décors aux teintes dominantes de rouge éclairés à la bougie, le tout rythmé par des dialogues non-stop qui pèsent trois tonnes...Le spectateur a juste hâte que la mort de Molière arrive rapidement pour que le film s'achève. Il est alors temps de prendre un Doliprane pour se remettre de la séance.
D’une prétention et d’un ennui abyssaux. On n’y croit pas une seconde. En même temps, vu le titre on ne pouvait pas s’attendre à un film réaliste. C est un film de fantasmes. Celui d’un Moliere revisité, celui d’un metteur de scène qui veut nous prouver qu’il sait filmer en nous infligeant un faux plan séquence interminable et dont les faux raccords sont trop apparents. On ne guette que l’erreur et l’on se désintéresse de ces personnages qui manquent de chair. En amoureux de Molière que je suis, je n’avais pas mérité cela ….
Un film à la beauté plastique certaine et mu d une volonté de dynamisme évident. Malheureusement il ne se dégage aucune émotion d une œuvre peut être trop réfléchie. Au final on apprend pas grand chose sur ce Molière proche de la mort et j ai eu l impression que le film ne développait finalement aucun point de vue sur l artiste ou son œuvre; comme si son côté esthétique n était que de l esbroufe pour dissimuler son manque de propos.
Pas réussi à regarder jusqu’au bout… :( Ça s’écoute trop parler. Il n’y a pas d’histoire, c’est plus un long discours entre les personnages, sur la vie de Molière et sur la vie en général.
Le Molière Imaginaire a des aspects novateurs comme le fait de vouloir faire un film en plan séquence, ou de vouloir faire la lumière à la bougie. Mais cela reste un peu au détriment de l'histoire dans laquelle on se perd un peu.
Abandon au bout de 20 mn. Le sujet semblait intéressant mais je n'ai rien compris, ça bouge dans tous les sens. Heureusement les décos et les images sont beaux.
Que tous ceux qui n'aiment pas le théâtre passent leur chemin. Ce film est dédié à un monstre sacré de la scène et de l'écriture, le plus grand dramaturge français. Créées au XVIIe siècle, ses comédies continuent d'être jouées à travers le monde et d'être adaptées au cinéma et à la télévision. Nous vivons ici ces dernières heures avec émotion tout comme le reste de sa troupe qui se demande ce qu'ils vont devenir après sa mort. Chaque scène est filmée comme une représentation théâtrale et on se régale du jeu de tous les acteurs. Mais le plus cocasse, ridicule, précieux, imaginaire, c'est la représentation de cette bourgeoisie, noblesse, venue se moquer et critiquer l'artiste comme bouffon du roi alors que les vrais clowns grotesques, risiblement poudrés à l'excès ce sont eux. Ma note sera de 3,12. Allez au théâtre, le cinéma en est son digne héritier.
Si l'on excepte la prestation des comédiens et particulièrement celle d'un formidable Laurent Lafitte, ce film est insupportable... Tout simplement insupportable. Prétentieux, boursouflé, empli de dialogues bidons et pompeux, ramassis de lieux communs sur le théâtre. Un seul exemple: au théâtre, le faux est vrai et ce qui est vrai est faux... Non, incroyable révélation! La seule chose qui semble intéresser le metteur en scène Olivier Py, c'est la supposée homosexualité de Molière, ce qui semble justifier des scènes de nus masculins et même un peu plus... Audace (?) également de montrer une femme qui fait ses besoins. spoiler: En plus, un faux plan séquence du début à la fin achève de convaincre le spectateur qu'il est vraiment pris pour une truffe.
Allez, passons à autre chose en se disant, naturellement, que Molière (et Lafitte!) méritaient mieux.
Le procédé me fait penser à une représentation théâtrale télévisuelle exceptionnelle. Représentation dans les mêmes conditions du théâtre, c’est-à-dire un jeu sans aucune interruption et sans filet. On ne parle pas de scène mais de différents espaces où évoluent les comédiens sous le regard de caméras placées à bon escient. J’imagine que « Le Molière imaginaire » d'Olivier Py s’est interrompu à plusieurs reprises car ce n’est pas une captation mais un film. Ce qui signifie que le film n’est pas composé d’un seul plan séquence même s’il en donne toutes les apparences.
Je n’ai pas envie d’être sévère avec ce plan séquence, Olivier Py s’est sans doute fait plaisir et pour ma part, le procédé m’a paru plaisant parce qu'inscrit dans son sujet : le théâtre. Je comprends parfaitement l’indifférence ou l’irritation de certains : pompeux exercice de style ! Prétentieux ! Esbroufe ! Prouesse vaine ! Audace factice ! Peu importe, cette caméra qui se glisse dans tous les recoins du théâtre correspond à une déambulation pour le spectateur que je suis. Je n’ai rien vu d’autre que ça : déambuler. Après, je peux aussi comprendre qu’on puisse ne pas partager l’imaginaire d’Olivier Py.
Indéniablement c’est du théâtre filmé, ce que je n’aime pas. Je cite souvent Roman Polanski qui, pour moi, s’affranchit avec talent de ce piège. Dernièrement « Father » de Florian Zeller bien réussi. En ce qui me concerne, seuls le jeu des acteurs et d’éloquents dialogues permettent de compenser une caméra plus ou moins statique pour un huis clos. Si les dialogues sont d’une banalité affligeante comme « Le jeu de la Vérité » par exemple, le réalisateur aura beau déplacer sa caméra pour soi-disant donner un brin d’énergie à son film, ce ne sera pas suffisant. Ici, Olivier Py déambule sa caméra d’une pièce à l’autre, de la scène aux balcons, de la coulisse à des loges, pour capturer un Molière agité et mourant, pour capter les humeurs de la troupe, pour fixer des spectateurs riant à gorges déployées, pour saisir des propos acrimonieux. A voir pour Laurent Lafitte entre autres...
Dans cette pièce de théâtre filmée certes avec de gros moyens, il y a de beaux costumes, de beaux décors, et une belle photographie. Pour le reste, c’est ennuyeux au possible. Next…
« Ce n'est pas mon malade qui est imaginaire, c'est mon imaginaire qui est malade. » Avec son premier long-métrage, Olivier Py revient sur les dernières heures de la vie du dramaturge français au cours d'une ultime représentation qui ressemble surtout à une lente et longue agonie. Incarné par un convaincant Laurent Lafitte, Molière crache ses poumons, mais "the show must go on" comme on dit... Le réalisateur propose une véritable immersion au sein de la troupe grâce à un impeccable et impressionnant (faux ?) plan-séquence qui est le principal attrait de ce film. Une proposition singulière et osée puisqu'il y a des moments assez fous entre les personnages, mais l'ensemble ne m'a pas emballé. C'est beau et bien mis en scène, mais le contenu est grotesque et de mauvais goût. L'exercice de style, aussi réussi soit-il, prend trop le pas sur une histoire finalement ennuyeuse malgré son lot de personnages. Bref, pas terrible au final.
Quelques mois avant de quitter la Comédie-Française où il a été pensionnaire douze ans, Laurent Lafitte s'offre un rôle au cinéma avec une comédie sur les planches du théâtre du Palais-Royal pour dresser un portrait imaginaire de la dernière soirée de Molière. Éclairé à la bougie, le film réalisé par Olivier Py passe rapidement d'un personnage à l'autre et des coulisses à la scène. Malgré un casting visiblement passionné, ce projet verbeux et brouillon s'avère épuisant.