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    Le Molière imaginaire
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    108 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2024
    Tout est dans le titre : à la manière du Britannique Peter Shaffer (1926-2016) qui réécrit une biographie de Wolfgang Amadeus Mozart (adapté au cinéma en 1984 par Miloš Forman), Olivier Py imagine les 2 dernières heures de la vie, le 17 février 1722, à Paris, de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673) alors qu’il joue Argan dans « Le malade imaginaire » dont c’est la 4e représentation. Bien sûr, il y mêle son amour du théâtre (ayant été directeur du festival d’Avignon de 2013 à 2022 avant d’être directeur du théâtre du Chatelet en 2023, sans oublier sa longue carrière de comédien, d’auteur et de metteur en scène de pièces et d’opéras) et des hommes [cf. relation entre Molière (Laurent LAFITTE, pensionnaire de la Comédie Française depuis 2012) et le comédien Michel Baron (1653-1729), jouée par Bertrand de ROFFIGNAC, également coscénariste]. Il y introduit une ambiance mortifère, de délabrement et de pourriture, beaucoup moins flamboyante que celle de Miloš Forman dans « Amadeus », lorgnant du côté de Pier Paolo Pasolini (1922-1975), de « Meurtre dans un jardin anglais » (1982) de Peter Greenaway (1942- ) voire de Federico Fellini (1920-1993) pour le public outrageusement maquillé du théâtre et les 3 marquises commères aux langues de vipère [Judith MAGRE (98 ans), Dominique FROT (67 ans) et Catherine LACHENS (78 ans et décédée après le tournage)]. Le réalisateur fait œuvre d’une grande créativité cinématographique en choisissant de tourner le film en un seul plan séquence (aux raccords invisibles), avec une caméra très mobile, explorant l’espace latéralement et verticalement, de la scène du théâtre du Palais-Royal, en passant par les loges et les sous-sols [ spoiler: où Molière dialogue avec son père et Madeleine Béjart (1618-1672), morte 1 an avant et sœur ou mère d’Armande Béjart (Stacy MARTIN), son épouse
    ]. Sans oublier la belle photographie, aux chandelles de Luc PAGÈS et les décors.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2024
    Olivier Py s’amuse dans ce film en imaginant les deux dernières heures du génie du théâtre français. Entre bilan sur sa carrière et regrets alors que sa troupe prépare déjà un peu la succession. Si on ne peut nier le parti pris esthétique, un quasi plan-séquence filmé à la bougie, je suis resté de marbre devant cette farce théâtral qui ragote beaucoup et raconte peu.
    Gégé
    Gégé

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2024
    Film très original qui nous sort de ce qu’on a l’habitude de voir au cinéma. Prouesse technique et visuelle, bravo à toute l’équipe du film.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 133 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 février 2024
    Il y a des films dont on ressort furieux, furieux d'avoir perdu son temps et, pour celles et ceux qui n'ont pas de carte d'abonnement, furieux d'avoir perdu une grosse poignée d'Euros. Je pense que ce sera le cas pour la plupart des spectatrices et des spectateurs qui auront été attiré(e)s par les noms de Molière et de Laurent Lafitte et qui se montreront atterré(e)s par la prétention imbécile de ce film d'Olivier Py. Dans ce pitoyable spectacle, les comédiennes et les comédiens font ce qu'ils peuvent, celle qui s'en sort le mieux étant Stacy Martin qui interprète le rôle d'Armande. Sinon ? Heureusement qu'il y a la musique de Marc-Antoine Charpentier qui, peu de temps auparavant, avait remplacé Jean-Baptiste Lully comme compositeur des musiques accompagnant le théâtre de Molière.
    Hector184
    Hector184

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 février 2024
    N'est pas Peter Greenway qui veut et Olivier Py est loin du compte ! Le film, comme toutes les réalisations de nos intellectuels contemporains, se veut sans tabou, déconstruisant les schémas convenus : par souci de satire contre une aristocratie honnie, on verra donc une marquise uriner debout devant ses interlocuteurs (pauvre Dominique Frot, dont on ne comprend plus le moindre mot prononcé), on verra Chapelle roter à la face de deux petits Marquis, supposés être les modèles de Trissotin, dont l'un des deux éteint une chandelle par la puissance de son pet. Je signalerai à Olivier Py que ce motif littéraire de la bougie éteinte par ce moyen se trouve, non dans une quelconque oeuvre du XVIIe siècle, mais dans La Terre, de Zola, roman le plus outrageusement naturaliste qui existe. Quant à l'homosexualité, elle est omniprésente chez Py : il la transporte donc là où elle n'a guère lieu d'être, chez Molière. Si Monsieur, frère du roi, était en effet gay, il serait fort surprenant que Condé le fût, surtout en 1673, où il est devenu un dévot de premier ordre qui ne fréquente plus le théâtre. Quant à Baron et Molière, on n'a rien de tangible sur la question. Cela ne serait rien si encore on s'amusait. Mais les dialogues, d'une prétention horripilante, enfilent des lieux communs vertigineux, les séquences se suivent et, pour faire baroque, on glisse de la scène à la salle, de la scène aux loges, afin de bien montrer que le théâtre et le monde, c'est pareil ! Quelle invention ! Une scène est réussie, celle où Molière, au seuil de son heure dernière, feint d'être mort devant sa femme pour la confondre. Mais là, ce n'est plus Olivier Py qui s'exprime, c'est le texte, la scénographie de Molière et le talent des acteurs. Encore un authentique navet.
    didou65
    didou65

    1 abonné 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2024
    Hommage au théâtre ! Un film baroque nous emmène dans les tourments de la fin de vie de Molière. Laurent Lafitte est exceptionnel.
    Pascal T
    Pascal T

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 février 2024
    Catastrophique absolue ! Quelle tristesse de voir un scénario faible ! Sans saveur et trop facile : cliché. Je me demande si Olivier Py ne parle pas plus de lui que de Molière . Dommage pour l’excellent travail de Lafitte ..
    Pierre-François H.
    Pierre-François H.

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2024
    Aucun intérêt. Confus. Beaux costumes certes mais je n'ai pas perçu de message. Ennuyeux, pas de rythme.
    GAA
    GAA

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2024
    J’ai adoré bien que le film puisse être un peu dérangeant peut-être pour certains, bisexualité de Molière, mélange réel et imagination, caricatural e une pièce de Molière. J’ai beaucoup apprécié aussi l’esthétisme.
    Emile C.
    Emile C.

    3 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2024
    C'est entendu, il ne s'agit pas d'un bon film sur Molière, mais d'un bon film sur l'imaginaire de Molière chez Olivier Py. Le réalisateur nous invite à une sorte de rêverie, très homosexuelle il faut bien le dire, autour de Molière dans son théâtre au jour de sa mort. Tout l'intérêt vient du fait qu'Olivier Py est un homme de théâtre qui vient au cinéma pour nous parler de théâtre. La longue promenade ininterrompue à travers les salles et les étages vaut le déplacement. L'interprétation met en valeur Molière et Armande Béjart, et les dialogues sont meilleurs que ce que certains critiques en disent. J'ai pensé à Fellini, ce n'est pas si fréquent. Un film à voir.
    Sebastienlecorre35
    Sebastienlecorre35

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2024
    Un film drôle, beau, poétique ! Je ne me remets toujours pas de ces trois spectatrices affreusement mesquines à l'égard de Molière, les haters avant l'heure. Elles sont si drôles !! Merci Mesdames et bravo !
    Sorianse22
    Sorianse22

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2024
    Un fat directeur du festival d’Avignon
    à réalisé un film , croit-il ?
    Je me suis ennuyé
    Dommage pour les comédiens qui n’y sont pour rien
    Clementgauthier75
    Clementgauthier75

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2024
    Je comprends la surprise de certains spectateurs trop habitués au culte du réalisme qui gangrène la pensée et les oeuvres d'aujourd'hui. Le Molière Imaginaire s'émancipe de ces entraves de l'auto fiction et autres "histoires vraies" en permettant au public de découvrir le personnage de Molière tel que se le figure son réalisateur. Il s'agit bien ici de cinéma, et d'un grand cinéma qui saura plaire aux amoureux des acteurs, des grands acteurs qui jouent !
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2024
    A vu "Le Molière imaginaire" d'Olivier Py. Tout est dans le titre. Restant très peu de documents pour nous informer 350 ans après sa disparition sur Molière et sa troupe, ce long métrage est avant tout une fantaisie sur les deux dernières heures de la vie de l'auteur. 17 février 1673 - 17 heures, sur la scène du Théâtre du Palais Royal, Molière monte pour la dernière fois sur scène pour jouer le rôle d'Argan rôle principal du "Malade imaginaire", une semaine après sa création. Un film entièrement et magnifiquement éclairé à la bougie et en un seul (simili) plan séquence. Dans ce vétuste et minuscule théâtre en bois qui prend l'eau, la caméra se promène de la salle aux coulisses, de l'appartement de Molière aux parties communes, en passant par la scène avec fluidité. Dans la salle des misanthropes, des tartuffes et de vieilles précieuses se disputant l'honneur d'avoir été les modèles de Molière. Dans les coulisses une troupe qui se déchire et qui anticipe déjà l'avenir et panifie sa fusion inéluctable avec la troupe de l'Hôtel de Bourgogne (pour fonder la future "Comédie Française") et sur scène un Molière à l'agonie, donnant ses dernières forces pour achever une représentation à laquelle Louis XIV devait venir et dont l'absence fait comprendre à l'acteur que le Roi lui a définitivement tourné le dos. Ce film n'est pas du théâtre filmé, quand bien même tout est filmé en intérieur, mais réellement un oeuvre cinématographique. Et puis c'est avant tout un objet artistique d'Olivier Py. On y retrouve son invention foisonnante et parfois trop débordante, ses moments de grâces car de simplicité, ses envolées baroques avec toutes ses profusions à l'excès, son esprit de troupe bigarrée sublime et parfois cabotinante, mais avant tout son amour du théâtre. Ne sachant pas grand chose sur Molière, Olivier Py brode et fantasme, et parfois un peu trop. Molière bisexuel pourquoi pas, mais son amour supposé pour Michel Baron prend beaucoup de place pour les deux dernières heures du Maitre. Des moments de grâces (la très belle scène de Madeleine Béjart morte (Jeanne Balibar admirable) juste un an auparavant, les 3 Marquises (Judith Magre, Catherine Morand, et Dominique Frot) filmées comme les 3 Parques) et des moments plus sur le fil, (le rôle d' Armande Béjart distribué à l'insipide Stacy Martin est une hérésie...) Mais avant tout et surtout c'est l'interprétation intense et palpitante de Laurent Laffite qui crée le lien et l'intérêt de ce long plan séquence. Passant du rôle de Molière à celui d'Argan avec panache et d'une énergie incontrôlable à l'être le plus exsangue avec une présence, une grande justesse. Je n'avais jamais vu Laurent Lafitte à la Comédie Française aussi frénétique et sublime. Pour qui aime avant tout plus Olivier Py que Molière.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2024
    Je suis allé sans a priori voir ce "Molière Imaginaire", sorte de déclaration d'amour au théâtre et à l'esprit de troupe d'Olivier Py , enfant terrible de la scène française.
    L'image est belle grâce à un éclairage à la bougie mais les faux raccords sont parfois un peu trop "truqués" pour faire vrai.
    L'insertion de la prétendue relation homosexuelle entre Molière et le comédien Michel Baron ( son vrai nom à l'époque de la troupe) peut troubler mais cela semble un fait historique discuté depuis 30 ans: Cela amène t il une valeur ajoutée à l'ensemble. Pas vraiment mais bon Olivier Py est un militant donc on lui passera ce caprice.

    Par contre les aller retour entre l'histoire et sa propre existence sont un peu fatiguants ( "tout le monde est beau à Avignon, tout le monde est corrompu à Paris..."). L'ensemble est joli mais la mayonnaise n'a pas pris avec moi.
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