Mon compte
    À son image
    Note moyenne
    3,3
    536 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur À son image ?

    82 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    23 critiques
    3
    19 critiques
    2
    27 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    327 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2024
    Petite déception après avoir lu ( pauvre de moi ) une critique dithyrambique de ce film dans le Monde.
    La Corse et ses luttes politiques inspirent des beaux films mais celui ci m'a laissé un peu tiède.

    Un autre film présenté à Cannes, " le Royaume" de Julien Colonna est dix fois mieux dans la maîtrise cinématographique et la scénarisation.

    Même "Borgo" est mieux maîtrisé à mon avis.

    Quelques rôles sont intéressants et quelques acteurs tirent leur épingle du jeu mais la forme proposée, qui mélange documents d'époques, photo et fiction ne fonctionne à mon avis pas à l'écran.

    Rien que la photo journaliste qui utilise toujours le même appareil, les mêmes manières de prendre les photos n' est pas convaincant.

    Décu
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    56 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Même en ayant préalablement le livre, on a du mal à retrouver qui est qui parmi les protagonistes dans la bande de jeunes du village, le scénario n'est pas le point fort du film. Et quid de Dragan, la dernière personne revue par Antonia, on n'explique rien alors que cette rencontre a probablement irrémédiablement troublée la photographe. Exit sans explication (au montage?) ce personnage clé qui apparait dix secondes à l'écran!
    Les dialogues ne sont pas tous bien audibles et de qualité moyenne. Surnagent quelques bons passages comme les inquiétudes du père face à sa fille, les chants corses lors des rassemblements, le discours du directeur du journal local. Mais face à cela, on doit subir de longues scènes telle celle où Antonia photographie son amoureux Pascal en long en large, avec des essais de cadrage faussement inspirés et dont on cherche la subtilité derrière une musique fracassante.
    De Peretti a besoin de parler de la Corse et se devait d'être choisi pour ce beau roman.
    Il n'est malheureusement à la hauteur de Son image!
    On peut admettre le choix de ne pas suivre le chapitrage très particulier du bouquin qui suit la liturgie d'une messe de funérailles, mais encore eut-il fallut trouver un mode plus percutant que la voix off dont on met une éternité à découvrir de qui elle vient.
    On sent une volonté de bien faire, mais l'ensemble n'arrive pas à la cheville du roman.
    Les limites de la réalisation de De Peretti apparaissaient déjà dans son film précédent Enquête sur un scandale d'état, mais la qualité de l'interprétation sauvait en bonne partie la mise, ce qui n'est pas le cas ici.
    avant-première Lyon -septembre 2024
    velocio
    velocio

    1 273 abonnés 3 100 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    C'est en adoptant un roman de Jérôme ferrari et en suivant la vie sur plusieurs années d’Antonia, une jeune photographe de Corse-Matin à Ajaccio, que Thierry de Peretti nous raconte l'histoire du nationalisme corse pendant les dernières années du 20ème siècle. Il y montre son désaccord avec le nationalisme violent. Ce sujet très intéressant est gâté par au minimum un gros défaut : la trop grande présence d'une voix off. Par ailleurs, le sujet de l'interprétation doit être mis sur la table : les comédiens et les comédiennes jouent-ils vraiment faux ou bien, l'impression de fausseté que l'on ressent est elle due à l'accent corse des interprètes ? Les avis sont partagés. A vous de vous bâtir votre propre avis ! Film vu à Cannes (Quinzaine des cinéastes)
    traversay1
    traversay1

    3 424 abonnés 4 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2024
    À son image sera dans les salles françaises deux mois avant Le Royaume de Julien Colonna. Une chance pour le film de Thierry de Peretti, tant la comparaison entre ces deux œuvres corses ne plaide pas en sa faveur. Les deux mettent une jeune femme en avant mais autant le portrait contenu dans Le Royaume est touchant et limpide malgré la complexité du rôle, autant celui de la photographe de À son image tourne au flou, le film entendant également parler d'une époque précise dans l'histoire de l'île de beauté, sans réussir à le faire clairement et de manière à susciter l'intérêt. La voix off, souvent pompeuse, n'arrange vraiment rien à l'affaire, qui semble faire preuve d'une fausse impression d'humilité, un sentiment que l'on pouvait aussi ressentir en partie devant les trois premiers longs-métrages d'un cinéaste à la réputation quelque peu surfaite (avis personnel, évidemment). Faut-il enfin préciser que l'interprétation dans À son image est plutôt fluctuante, pour le dire gentiment ? C'en est parfois embarrassant et le souci d'authenticité du réalisateur natif d'Ajaccio se heurte un peu trop souvent à ces limites, au sein d'un film dont la scène presque finale, surprend (pas en bien) par son didactisme quelque peu grotesque.
    Sylvie I.
    Sylvie I.

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Quel dommage, le sujet était pourtant brulant et l’adaptation prometteuse, mais quelle utilité ont ces plans longs de situations inutiles. Le montage n’est pas bon. Ça pouvait être tellement meilleur.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Grosse déception. Scénario alambiqué, personnages confus, dialogues inaudibles on est constamment perdu et on s’ennuie ferme.
    lionelb30
    lionelb30

    425 abonnés 2 561 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Très ennuyant. Film proche du documentaire et pas de trame romanesque. Dommage , le coté historique était plutôt interressant.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    61 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Film lent avec un manque de rythme évident. J'ai trouvé que les acteurs jouent bien cependant. Mais ça suffit pas. Aucune dynamique et c'est pas du tout divertissant. Idéal pour envisager une sieste. Non seulement il y a des longueurs mais c'est surtout le manque de rebondissements qui manquent à ce film du coup on décroche rapidement... Je suis pas du tout rentré dedans. Clairement déçu.
    Tilide
    Tilide

    17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Déçue...à lire les avis je m'attendais à passer un bon moment...que nenni !
    Un scénario compliqué, pour qui n'a pas lu le livre, des dialogues souvent inaudibles, diction ? Ingénieur du son?...des éclipses peu claires...des scènes de photographies peu convaincantes ...bref pressée de voir la fin
    mem94mem
    mem94mem

    109 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Oui, on sent que le film se veut ambitieux, vu le nombre d'années traitées. Mais le film est ennuyeux, perd le spectateur dans les méandres du scénario. Aucune intensité, aucune émotion. J'ai du m'armer d'un énorme courage pour rester jusqu'au bout. J'ai presque détesté la totalité des personnages.
    Jipéhel
    Jipéhel

    52 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Des femmes dans la tourmente

    Thierry De Peretti est corse. Er la Corse, c’est le sujet principal de ses films, à part Enquête sur un scandale d’état, en 2020. Retour sur l’île de beauté avec ce portrait sans concession d’un combat sans fin. Fragments de la vie d’Antonia, jeune photographe de Corse-Matin à Ajaccio. Son engagement, ses amis, ses amours se mélangent aux grands événements de l’histoire politique de l'île, des années 1980 à l'aube du XXIe siècle. C’est la fresque d’une génération. 113 minutes d’un beau réquisitoire contre la violence et un plaidoyer en faveur des victimes collatérales… les femmes.
    Le film est adapté du roman éponyme de Jérôme Ferrari. Si, les événements politiques qui rythment le récit sont historiques (ils appartiennent aussi à mes propres souvenirs d’enfant et d’adolescent) : l’affaire Bastelica-Fesch, le double homicide de la prison d’Ajaccio, la mort de Robert Sozzi, la scission au sein du FLNC… les personnages, eux, relèvent de la fiction. La voix-off omniprésente peut finir par être envahissante mais sert, visiblement, de lien avec le texte du livre lui-même. Le scénario ose pointer du doigt les incohérences d’une lutte armée souvent aveugle, allant jusqu’à la stigmatiser quand on entend dans la bouche des clandestins naître le concept d’autodéfense préventive… L’oxymore serait plaisant s’il ne se traduisait pas par des morts violentes et inutiles. Ce qui m’a le plus séduit, outre la mise en scène, le rythme et l’évolution des personnages sur une durée de 15 années, c’est la parole laissée aux femmes dans une région où le patriarcat relève du sacré. Et en plus, ces femmes prêchent la vérité et la sagesse. Ce qui m’a gêné, ce sont les nombreuses ellipses qui nuisent parfois à la compréhension de l’histoire – exemple, pourquoi cette scène où l’héroïne se retrouve sur un lit d’hôpital, sans qu’on sache le pourquoi du comment -. Mais je pinaille, car la grande fresque romanesque et théorie développée sur le rôle de la photographie tiennent parfaitement la route. Un récit brut des années de plomb dans une Corse victime du nationalisme mortifère.
    Les actrices, et les acteurs présents au casting, Clara-Maria Laredo, - remarquable, Marc'Antonu Mozziconacci, Louis Starace, Barbara Sbraggia, Saveria Giorgi, et Thierry de Peretti, lui-même, dans le rôle du prêtre, sont tous dans la vie particulièrement imprégnés de la réalité contemporaine de la Corse. Ils donnent corps et crédibilité à ce récit entre fiction et archives. Le film porte un regard sans concession ni illusion sur l'utopie de la rébellion indépendantiste. Très fort, profond et surtout désespéré.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    126 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2024
    Antonia est une jeune photographe corse qui est victime d'un accident mortel de voiture. Pleurée par ses proches, son décès est l'occasion de revenir sur les premières années de sa vie. Grandissant dans un environnement très militant, elle se lie très jeune à un militant radical du FLNC et assiste de près aux évolutions historiques du nationalisme corse, notamment les attentats terroristes. En salle le 4 septembre.

    spoiler: "À son image" est une fresque du militantisme et du terrorisme de groupuscules corses pendant la fin du 20e siècle. On suit le parcours d'une jeune femme immergée depuis toute jeune dans des histoires d'amour avec des membres du FLNC. Je suis assez mitigé globalement sur cette séance. Il y a des atouts : le film est plutôt amusant et certaines réparties des parents sont impayables. Le contexte politique est intéressant et on apprend plein de choses sur la jeunesse corse radicale. Malheureusement, la personnage principale est peu incarnée et son histoire personnelle ne m'a pas du tout accroché. L'accident de voiture est un prétexte pour nous montrer la jeunesse d'Antonia et je trouve dommage qu'on ne revienne jamais dans le présent. Tout cela est très artificiel.
    Ufuk K
    Ufuk K

    498 abonnés 1 448 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    "À son image" plébiscité par la presse , en compétition cette année au festival de Cannes (Quinzaine des cinéastes) est un drame moyen dans l'ensemble. En effet le réalisateur corse Thierry de Peretti livre aux spectateurs une histoire se déroulant sur deux décennies (année 1980 à 2000) racontant l'histoire de la Corse à travers le regard d'une jeune reporter si la première partie se veut intéressante la seconde est plus soporifique, bref vite oublié à la sortie de la salle.
    lucile75
    lucile75

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    des scènes d'interminables, dont la longueur n'apporte rien, en.font un film assez ennuyeux, dommage
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    74 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2024
      Après les horreurs de l'Inde rurale et celles de l'Iran, après les charmes du Bhoutan, pourquoi pas la Corse, une ile dont les beautés ne sont plus à vanter, et dont l'intérêt géopolitique est évidemment lié à la présence d'un fort sentiment nationaliste et autonomiste. On a donc très envie de voir ce film qui, par le biais de la vie brève d'une jeune photographe, nous ferait mieux comprendre ce conflit qui déchire l'île.
              Hélas, on aurait du se méfier des critiques délirantes d'une partie de la presse "intello". A son image est une interminable daube prétentieuse et confuse, qui tout au plus nous donne envie de lire le roman de Jérôme Ferrari qui l'a inspiré.
            On le sait, Thierry de Peretti se passionne pour son île, quasiment son unique sujet. Il s'est attribué le rôle du prêtre de la paroisse, par ailleurs oncle et parrain de l'héroïne, Antonia avec qui existent des liens très forts. A la fin du film, dépassé par les évènements, cet homme profondément pacifiste se lamente: pourquoi se haïssent-ils, Pourquoi se tuent-ils entre eux? Eh, l'ami! C'est justement ce que nous attendions de vous, de mieux nous faire comprendre l'essence du nationalisme corse! On les voit se radicaliser, commettre des attentats, s'attaquer aux résidents non corses, se livrer même entre eux à des exécutions sommaires, et on a juste droit à des discussions entre copains de village et de lycée qui ne plaident pas en faveur de la qualité de leur conscience politique. Il y a beaucoup, trop de personnages secondaires, mais on a oublié de leur apprendre la diction. Ce qui sort de leurs bouches est de la bouillie. Ca n'arrange rien...
           L'autre problème est lié à l'inexistence de l'héroïne, Antonia. Celle dont la voiture plonge dans le ravin dès la première séquence (a t-elle choisi le suicide, ou bien a t-elle tout bonnement été éblouie? Peut être est ce clair dans le roman; l'hypothèse du suicide étant étayée par une conversation téléphonique avec sa mère où elle lui annonce qu'elle ne sera pas là le lendemain)
          . Antonia est très bien interprétée par la gironde Clara-Maria Laredo (oui, elle est ravissante et dodue, mais la bien-pensance exigera bientôt de ne plus faire tourner que des actrices obèses, afin de ne point les discriminer au profit des sylphides...) Mais qui est-elle? Jeune, elle a été très amoureuse d'un militant violent plusieurs fois incarcéré, Pascal (Louis Starace); elle est maintenant plus ou moins avec Simon (Marc'Antonu Mozziconacci). Elle a des parents moralisateurs lourds, abusifs, limite caricatures! Elle a travaillé comme photographe pour Corse-Matin (nécrologie, fêtes villageoises, tournois de boule et de foot);ça ne convient pas à ses ambitions d'artiste; elle se rend à Vucovar, enfin, une noble cause, elle va devenir photographe de guerre. Elle ne vendra pas une seule photo. Bref on a l'impression d'être face à une gourdasse qui s'imagine un talent qu'elle n'a pas... et qui n'a aucun intérêt réel dans la vie. Velléitaire et stupide, voilà ce qui ressort du propos
             Bref, tout est raté: le portrait d'une jeune femme et l'analyse d'un mouvement politique violent. Conclusion: à fuir!
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top