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gysmoanne
16 abonnés
36 critiques
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2,0
Publiée le 16 septembre 2024
Grosse déception. Les acteurs ont n’y un jeu inégal, certaines scènes se traînent en longueur. Les personnages sont mal grimés pour évoquer une vingtaine d’année…le texte en voie off est lancinant. Je n’ai pas accroché
A son image j'avais pourtant très envie de voir ce film que la presse a encencé , je ne pense pas avoir vu le même film. Quel ennui, rien ne m'a accroché si ce n'est la multitude de défauts. Chaque acteur joue son Rôle mais jamais je n'ai eu l'impression d'une équipe sur le plateau. Même la journaliste photographe n'arrive pas à me convaincre qu'elle sait prendre une photo, elle manipule artificiellement l'appareil. Enfin, l'histoire de la Corse pendant les événements dramatiques des années 1980/90 est présentée dans un tel fatras, que j'ai eu peine à suivre. Tout n'est pas perdu dans ce naufrage, les jeunes femmes y ont une belle place, et les polyphonies provoquent toujours l'émotion , mais ça ne fait pas un film.
Film français Drame. En avant-première fēma - Festival La Rochelle Cinéma. Portrait d’une jeune femme photographe en Corse, entourée de son groupe d’amis et amoureuse d’un indépendantiste. Histoire politique corse dans les années 80-90 : mouvements clandestins, FLNC, homicides, plasticages, place de la femme corse et retour sur la guerre en ex-Yougoslavie. Adaptation du roman du même nom de Jérôme Ferrari.
Une adaptation nourrie sur cette période hyper-violente du nationalisme corse dans les années 80. Des fragments de la mémoire corse portés par un réalisateur et un groupe de comédiens locaux talentueux et très engagés dans ce projet sur leur territoire..
Je trouve ce film d'une sobriété qui frise le maniérisme. Le personnage principal est inexpressif. On assiste (certes discrètement) à un défilé de mode. Et il faut croire que les nationalistes corses sont tous beaux gosses! Mais sutout, je ne vois pas bien où ce film veux nous emmener.
Adapté du Roman éponyme de Jérôme Ferrari c'est là un film de Thierry de Peretti que j'ai trouvé intéressant qui mêle à la fois l'intime et l'Historique , la lutte armée en Corse durant les dernières années du 20ème siècle , à travers le destin tragique d’une Femme insulaire !
En mode docufiction, Thierry de Peretti, déjà remarqué pour « Une vie violente », suit la vie et le parcours d’Antonia, jeune femme corse. Adolescente à Bastelica, en Corse intérieure, elle se lie à Pascal, jeune homme séduisant, ombrageux qu’elle aime malgré son engagement dans la clandestinité du mouvement nationaliste. A travers Pascal, nous découvrons les activités de ce mouvement, les personnalités de ses militants, les spirales de violence dans lesquelles ils s’engagent, les morts violentes, les difficultés et les douleurs de leurs proches. Antonia, femme intelligente et indépendante, photographe amateure puis professionnelle, pendant une période pour « Corse-Matin », tente de s’affranchir de la pression nationaliste mais aussi familiale en voguant de ses propres ailes. Le film est intéressant, instructif, très bien documenté sur les mouvements indépendantistes corses mais aussi sur la culture et les mentalités corses. Il est aussi attachant quand il montre les doutes et les évolutions des personnages, Antonia, bien sûr mais aussi ses amis-es de la mouvance nationaliste. La réalisation a un côté artisanal, certainement lié au niveau de son budget, et quelques longueurs inutiles.
Portrait du militantisme armé corse ( fin années 70 aux années 90) à travers le regard de la compagne, photographe ( d'où le titre) d'un nationaliste.
" A son image" complète avec succès mais cette fois dans un registre intimiste " une vie violente" (2017) autre titre phare du cinéaste.
Les réflexions sur le devenir des mouvements révolutionnaires ont été illustrées dès 1835 par G.Büchner dans sa pièce fameuse " la mort de Danton".
La pièce popularisera la phrase restée célèbre du révolutionnaire français François Vergniaud ( un des plus talentueux orateurs de cette période) : " la révolution est comme Saturne. Elle dévore ses enfants ".
Prononcée lors de son procès qui le conduira à l'échafaud (1793), cette phrase traduit les conflits inéluctables, le destin universel et immuable qui sera celui des mouvements révolutionnaires et de ses militants.
Au cinéma, Wakamatsu traitera lui aussi le sujet au cinéma ( "United red army") avec le mouvement révolutionnaire de l'armée rouge japonaise.
Le caractère universel de la problématique et de son impasse pour ses participants, est traité par " A son image " au travers de la partie qui se déroule à Vukovar (1993) en Croatie qui survint pendant la guerre civile en Yougoslavie.
L’amour, l’amitié, la lutte, le clan, la famille, l’honneur, Thierry de Peretti revient en Corse, pour adapter le roman de Jérôme Ferrari, et retrouver l’atmosphère du pays qu’il sait si bien capter. A son image est autant une réflexion sur l'engagement politique que sur le rôle des images, sans jamais être pompeux ou démagogique. Documents d’archives à l’appui, il retrace les combats indépendantistes de la fin du XXe siècle, la violence et les luttes intestines entre les différents mouvements nationalistes, mais la réussite du film dépasse largement toute reconstitution documentaire. Thierry de Peretti réalise un mélo politique captivant et porte un regard sans concession ni illusion sur l'utopie d'un groupe de jeunes militants, prêts à vivre et à mourir pour leurs idées. Si le constat est sombre, il est aussi empreint de la mélancolie des idéaux perdus….
Très touchée par ce portrait d'une jeune fille attachée à sa famille, à ses amis, à ses amours et à sa Corse mais qui sait en dénoncer les excès et les incohérences, et faire ses choix. Le film et les acteurs sont rugueux, il n'y a pas une once de douceur, pas un sourire. Quelques personnages amènent un peu de lumière et d'espoir face à cette rugosité, Antonia, sn père, ses copines, mais il n'y a rien de gai dans ce film, rien.
Un choc , pour avoir vécu ces périodes de l’histoire contemporaine de la Corse.
Un film respectueux de l’idée initiale du roman de Jérôme Ferrari. Un jeu d’acteurs spontané et sincère. Une mise en scène pure et sans fioritures. Et des décors qui ne peuvent que parler à ceux qui ont la chance de connaître parfaitement ces lieux.
De Peretti témoigne, s'appuie sur le roman de Jérôme Ferrari dont les passages lus sont très beaux, mais ne fait jamais de cinéma. Jamais de mise en scène. Peut être un peu de direction d'acteur, a minima. Alors forcément au bout d'un moment on s'ennuie profondément. Comme dans "une vie violente" du même réalisateur le réalisme ne suffit pas à faire un film.
On commence par un film politique et on finit par un film romantique. Le film est aussi une Une démonstration que la violence en politique n’aboutit à rien. Sinon à s auto justifier. La tension romamnesque se construit lentement racontée par un protagoniste qu’on présume extérieur au film.. je suis ressorti du film embarqué par les sentiments.
Un film qui se passe en Corse, réalisé par un corse, avec des acteurs locaux. C'est bien mais il aurait été bien de mentionné que son intérêt et sa compréhension sont réservés aux corses... L'histoire est celle de l'engagement dans les années 80 dans des mouvances indépendantistes et l'histoire de ces luttes. L'ennui est que pour qui n'est pas spécialisé en histoire corse il n'y a pas suffisamment de clef fournies . Donc béotiens en corsitude s'abstenir.