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Votre avis sur Amal - Un esprit libre ?
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Excellent et implacable film. J'en suis sortie ébranlée.
Cette histoire est filmée comme un thriller, mais son réalisme la rend bien plus haletante que les précédents "pas de vague" et "la salle des profs". Sans doute parce que le réalisateur était journaliste dans une autre vie.
Les acteurs sont extraordinaires, la lumineuse Lubna Azabal bien sûr mais aussi le très inquiétant Fabrizio Rongione, que je ne connaissais pas.
"Lisez, posez-vous des questions vous serez libre", ne cesse de marteler la professeure à ses élèves. Je rajouterais : Et allez voir des films qui bousculent !
Cette histoire est filmée comme un thriller, mais son réalisme la rend bien plus haletante que les précédents "pas de vague" et "la salle des profs". Sans doute parce que le réalisateur était journaliste dans une autre vie.
Les acteurs sont extraordinaires, la lumineuse Lubna Azabal bien sûr mais aussi le très inquiétant Fabrizio Rongione, que je ne connaissais pas.
"Lisez, posez-vous des questions vous serez libre", ne cesse de marteler la professeure à ses élèves. Je rajouterais : Et allez voir des films qui bousculent !
C'est un film remarquable qui en dit plus que bien des reportages sur la question de la montée de l'islamisme en Europe et de la violence qui en découle.
Le scénario est limpide, nuancé, implacable. Les responsabilités sont clarifiées sans pour autant accuser ou pointer du doigt.
On sent les acteurs très impliqués, notamment la magnifique Lubna Azabal.
Du grand cinéma, utile, flamboyant.
Le scénario est limpide, nuancé, implacable. Les responsabilités sont clarifiées sans pour autant accuser ou pointer du doigt.
On sent les acteurs très impliqués, notamment la magnifique Lubna Azabal.
Du grand cinéma, utile, flamboyant.
Film coup de poing, et on en ressort KO. Une interprétation remarquable de Lubna Azabal. Dans la lignée de Pas de vagues...
Le film qu'il fallait pour enfin prendre conscience de ce qui est à l'œuvre dans l'éducation nationale française (le film traite l'éducation en Belgique, mais c'est le même processus, à l'exception des cours de religion) depuis des années et des années. Casting impeccable, problématique traitée en long en large et en diagonale. Clarté du propos qui évite les absurdités, les clichés, le racisme ou les soumissions adoptées par les politiques de gauche comme de droite. Lubna Azabal impériale, dans rôle qui, j'espère, fera date bien au-delà de la sphère cinématographique. Ne manquez ce film sous aucun prétexte.
traversay1
Aux dires de son réalisateur, Jawal Rhalib, Amal-Un esprit libre n'a pas suscité de polémique majeure, lors de sa sortie en février, en Belgique, en dépit de son caractère hautement inflammable. Mais il a été l'objet de débats animés, sur les réseaux sociaux et ailleurs, c'était bien le moins, et va permettre de faire évoluer les cours de religion à l'école qui ne devraient bientôt être qu'optionnels, à partir de septembre 2024. Amal, l'héroïne du film, est une enseignante qui ne s'en laisse pas conter et se bat contre l'intolérance becs et ongles. Un véritable petit soldat qui est la porte-parole d'un cinéaste qui a voulu s'adresser à la "majorité silencieuse musulmane." Le film est radical et n'est pas loin de se heurter à certains stéréotypes, dans sa volonté farouche de démontrer que l'école, en Belgique, est peu ou prou infiltrée par les Islamistes. Le sujet reste évidemment sensible et Jawal Rhalib ne prend pas de gants pour dénoncer, quitte à parfois oublier certaines nuances dans son réquisitoire car peu lui chaut de mettre le feu aux poudres, semble t-il. Lubna Azabal est assez hallucinante dans le rôle d'Amal, totalement investie et visiblement sans concessions dans son combat pour le respect de la liberté de chacun et de chacune, y compris dans le domaine de la sexualité.
velocio
En ce moment, le cinéma n'arrête pas de nous ramener au collège ou au lycée. Gymnasium allemand avec "La salle des profs", collège français avec "Pas de vagues", lycée belge avec "Amal - Un esprit libre". Cela permet de se rendre compte que, malgré les différences qui existent concernant les systèmes scolaires dans ces différents pays, on retrouve peu ou prou des problèmes similaires. Dans "Amal - Un esprit libre", on est confronté à un problème de harcèlement envers une élève avec Amal, une prof très investie, qui s'oppose à Nabil, un autre prof, sur la conduite à tenir. Il se trouve que l'élève harcelée est musulmane, que celles et ceux qui la harcèlent le sont aussi, ainsi que Amal et Nabil. Il se trouve que Nabil est prof de religion, une discipline qui est enseignée dans les lycées belges mais qui ne l'est pas chez nous. Il se trouve aussi que Nabil n'est pas pour rien dans ce phénomène de harcèlement. "Amal - Un esprit libre" est donc un film sur l'infiltration des systèmes scolaires par un intégrisme religieux et il montre toutes les facettes : ceux qui l'organisent, ceux qui essayent de la combattre, ceux qui la subissent avec passivité. On notera qu'à un moment Amal, qui s'efforce de combattre cette infiltration, est accusée d'avoir un comportement d'extrême droite : une accusation qui mérite réflexion car elle a tendance à montrer que seule l'extrême droite agirait, par racisme, par rejet de l'autre, contre l'islamisation de l'école alors que la gauche serait beaucoup trop gênée aux entournures pour prendre ce sujet important à bras-le-corps ! Soyons clair : "Amal - Un esprit libre" n'est pas un film à charge contre toutes les religions, ce n'est pas un film contre la religion musulmane en particulier, c'est un film qui, avant tout, fustige la bêtise, la lâcheté, l'hypocrisie, les méfaits causés par une trop grande crédulité.. Et ce film passionnant, ce film dont on sort complètement sonné, prouve, une fois de plus, les extraordinaires qualités de comédienne de Lubna Azabal, l'interprète d'Amal. Elle et prodigieuse !
Un très grand film: une réalisation d'une précision et d'une justesse impressionnantes, servie par l'interprétation puissante et passionnée d'une actrice magistrale dans tous les sens du terme. Indispensable.
selenie
Ce qui frappe dès le départ est la composition de la classe, une moitié de musulmans dont pas un de ces élèves ne semblent modérés dans sa foi et/ou opinions, qui semblent tous intolérants et racistes, leurs camarades noirs en prenant aussi pour leur grade. On constate aussi que le voile est une question primordiale mais le retirer dans l'école n'est pas un soucis. Le plus gênant, c'est ce professeur de religion en costard-cravate (impressionnant Fabrizio Rongione !) dont on perçoit tout le poison insidieux qu'il représente et dont l'extrême contrôle de soi, le calme et la sérénité sont à un point qui renvoie aux hommes violents pervers narcissiques qui font passer leurs victime pour hystériques, d'ailleurs deux scènes vont renvoyer à ce constat. C'est effrayant et terrifiant, et même pessimiste malgré un sursaut de quelques élèves. Amal est une prof vivante, battante, courageuse et loin d'être naïve ce qui donne du poids et plus de valeur à son combat car elle est un symbole plus palpable et universel. Le réalisateur Jawad Rhalib signe un film pertinent, essentiel et courageux à voir et à conseiller jusque dans les écoles.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Quel film ! C'est dur, une ambiance terrifiante qui pose problème dans un lycée, interprétation saisissante de Lubna Azabal professeure courageuse qui défend ses convictions
Plus fort que la salle des profs ou pas de vagues un film glaçant sur l’entrisme de lislam radical à l école en Belgique. On peut difficilement le taxer d exagération puisqu’ils est réalisé par un musulman. L actrice qui joue la prof est époustouflante. Celui qui incarne le frère musulman fabuleux. Notre voisin très « libéral « autorise le voile dans l’enceinte de l école ainsi que des cours coraniques interdits aux mécréants. On voit aussi la folie des réseaux sociaux. Un film remarquable de lucidité. A voir absolument.
Un film "coup de poing", très bien réalisé et joué... Lubna Azabal et Fabrizio Rongone sont excellents... on est pris par l'histoire, mais également par le fait de société...
Il laisse un certain goût amer à la fin... je suis ressorit un peu démoralisé de la salle, mais suis-je le spectateur à qui le film s'adresse ? A voir le public dans la salle (bien remplie), la moyenne d'âge était plutôt élevée et très "bobo", j'aurais aimé y voir une assistance plus jeune et plus multi-culturelle.
On peut espérer des diffusions dans les écoles, oui, mais, à nouveau, dans quelles écoles ? Peut-être pas celles où le film ferait le plus grand bien...
A voir !
Il laisse un certain goût amer à la fin... je suis ressorit un peu démoralisé de la salle, mais suis-je le spectateur à qui le film s'adresse ? A voir le public dans la salle (bien remplie), la moyenne d'âge était plutôt élevée et très "bobo", j'aurais aimé y voir une assistance plus jeune et plus multi-culturelle.
On peut espérer des diffusions dans les écoles, oui, mais, à nouveau, dans quelles écoles ? Peut-être pas celles où le film ferait le plus grand bien...
A voir !
Loïck G.
C’est un coup de projecteur très puissant , voir aveuglant porté sur une part du système scolaire belge ( la France est tout autant concernée ) vis-à-vis de la radicalisation de certains élèves . Ils contestent de plus en plus violemment la manière dont les préceptes de l’Islam sont intégrés à l’enseignement laïque belge. Avec cette fois un cas particulier visant une jeune fille musulmane à qui ses « copains-copines » reprochent d’être homosexuelle. Elle s’affirme pleinement dans son inclinaison sentimentale, et reçoit pour ça indirectement puis plus frontalement le renfort de la professeure principale qui tente d’adapter sa conduite éducative à la situation qui s’envenime au fil des cours. Menaces de viol, de meurtre, lacérations, d’anonymes détracteurs puisent au source du mal , prétextant leur liberté, leur raison d’être. Le spectateur ne peut échapper à ce rappel nullement fictionnel d’un drame qui se renouvelle un peu chaque jour et nous renvoie l’image de Samuel Paty et de ses consorts assassinés pour idéologie contraire. Lubna Azabal , est au centre des débats, grande, magnifique, inquiétante dans son affrontement destructeur face à sa souffrance , ses douleurs, ses peurs. Les jeunes comédiens sont pour la plupart novices. Un baptême du feu… radical !
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Film fort et percutant, nécessaire dans notre actualité. Lubna Azabal est exceptionnelle. À voir absolument !
Drame de société belge.
Dans un lycée belge, une élève musulmane homosexuelle est harcelée par d'autres élèves musulmans. Une professeure va lutter contre cette intolérance, mais la situation va s'emballer et dégénérer. On suit les points de vue des différents protagonistes, parfois glaçant.
Scénario bien ficelé qui se dévoile, d'un grand réalisme dénonçant la montée de la radicalisation et de l'intégrisme religieux dans les écoles laïques belges, sous couvert de cours religieux.
L'actrice est remarquable, les élèves étonnants.
Excellent film malgré la gravité du sujet !
BRAVO, une très belle réussite, saluée par les applaudissements des spectateurs en fin de projection !!!
A VOIR ABSOLUMENT !!!!
Dans un lycée belge, une élève musulmane homosexuelle est harcelée par d'autres élèves musulmans. Une professeure va lutter contre cette intolérance, mais la situation va s'emballer et dégénérer. On suit les points de vue des différents protagonistes, parfois glaçant.
Scénario bien ficelé qui se dévoile, d'un grand réalisme dénonçant la montée de la radicalisation et de l'intégrisme religieux dans les écoles laïques belges, sous couvert de cours religieux.
L'actrice est remarquable, les élèves étonnants.
Excellent film malgré la gravité du sujet !
BRAVO, une très belle réussite, saluée par les applaudissements des spectateurs en fin de projection !!!
A VOIR ABSOLUMENT !!!!
Dans une école bruxelloise, Mounia, une élève musulmane, commence à être harcelée et menacée en raison de son homosexualité, « contraire à la religion » selon d’autres jeunes musulmans. Sa professeure Amal se met en quête de combattre ces idées intégristes en présentant à sa classe un poète arabe et homosexuel. Très mal accepté au sein d’une communauté en proie à la radicalisation, l’affaire va rapidement dégénérer.
C’est probablement le meilleur film belge que j’ai pu voir ! (Bon j’en ai vu très peu donc ce n’est pas très représentatif…) Le récit est vraiment puissant et l’immersion est assurée par des acteurs et actrices vraiment excellents, c’est impressionnant ! Le poison des idées haineuses qui s’insinuent partout et la lutte vaine de la rationalité et du débat devant la radicalisation est très bien rendue par le réalisateur Jawad Rhalib, un belgo-marocain, soit quelqu’un qui connaît bien la communauté arabo-musulmane de Belgique.
Le film aborde sans complexes des thèmes brûlants : intégrisme, multiculturalisme, harcèlement, religion, laïcité et liberté d’expression. Le sentiment d’impuissance devant ce genre de discours contagieux et la détresse des professeurs face à l’incapacité du système à gérer la situation est interpellant. Et la fin m’a scotché, j’étais pas prêt...
Ça me donne envie de voir plus du cinéma belge ! Prenant par la force de son récit et saisissant par son désagréable réalisme, un film qui vaut vraiment le détour.
insta : average_nolan_enjoyer
C’est probablement le meilleur film belge que j’ai pu voir ! (Bon j’en ai vu très peu donc ce n’est pas très représentatif…) Le récit est vraiment puissant et l’immersion est assurée par des acteurs et actrices vraiment excellents, c’est impressionnant ! Le poison des idées haineuses qui s’insinuent partout et la lutte vaine de la rationalité et du débat devant la radicalisation est très bien rendue par le réalisateur Jawad Rhalib, un belgo-marocain, soit quelqu’un qui connaît bien la communauté arabo-musulmane de Belgique.
Le film aborde sans complexes des thèmes brûlants : intégrisme, multiculturalisme, harcèlement, religion, laïcité et liberté d’expression. Le sentiment d’impuissance devant ce genre de discours contagieux et la détresse des professeurs face à l’incapacité du système à gérer la situation est interpellant. Et la fin m’a scotché, j’étais pas prêt...
Ça me donne envie de voir plus du cinéma belge ! Prenant par la force de son récit et saisissant par son désagréable réalisme, un film qui vaut vraiment le détour.
insta : average_nolan_enjoyer
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