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    Amal - Un esprit libre
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    67 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2024
    C'est franchement à reculons que je suis allé voir ce 3ème film sorti en un mois et demi sur la thématique : "l'école est au bord du gouffre, plus rien ne va, il n'y a plus rien à sauver chez nos élèves et donc plus aucune foi à avoir en l'humanité" 😅.

    Ce film a finalement été une bonne surprise. La grosse différence avec Pas de Vagues (dont la représentation pleine de préjugés et sans nuance des élèves m'avait mis très en colère), Amal, un esprit libre, un peu moins manichéen, a l'intelligence d'offrir un contre champ plus égalitaire, en immisçant sa caméra chez tous les protagonistes, permettant ainsi au spectateur de s'interroger sur les causes possibles de certaines dérives.

    Certes, tout ne respire la subtilité... l'on peut déplorer une caméra à l'épaule à l'instabilité exagérée ainsi qu'une caractérisation des personnages pas très nuancée (d'un côté les musulmans sectaires, incapables d'évolution, de l'autre la professeur musulmane "intégrée" qui tous les soirs boit un verre de vin en regardant son homme cuisiner), mais le récit est suffisamment efficace pour capter l'intérêt et c'est avec beaucoup de tension que l'on observe la situation s'envenimer et le danger infuser partout.

    Le plus gros problème du film est de ne pas suffisamment contextualiser son sujet et d'attendre le générique de fin pour nous expliquer les spécificités de l'enseignement en Belgique (les cours de religion obligatoires et l'absence de contrôle sur leurs contenus), qui auraient permis une compréhension plus aisée du début du film et des rôles de chacun.

    Lubna Azabal livre une performance assez époustouflante en professeur révoltée, confrontée à la censure des extrémistes, mais qui refuse de baisser les bras au nom de ses idéaux et des valeurs qu'elle défend.

    C'est dans sa façon de souligner le rôle capital de l'école pour construire des futurs citoyens éclairés, tolérants et responsables, et la nécessité de ne jamais fléchir face aux tentatives de déstabilisations, que le film est le plus intéressant et qu'il finit par toucher.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Raphaël G
    Raphaël G

    27 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Au côté d'Amal, une professeur engagée qui prône la liberté d'expression et encourage l'ouverture d'esprit on va faire face à une véritable montée en tension après l'agression d'une de ses élèves.
    Un cri d'alarme dans une société dépassée par les prosélytes de la pensée haineuse, colporté par l'influence des réseaux sociaux.
    D'un réalisme presque documentaire et d'une puissance narrative intense, ce drame porté par une interprétation exceptionnelle de Lubna Azabal dans le rôle principal est une onde de choc qui mettra à mal votre esprit libre.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2024
    Ceux qui critiquent le film le trouve trop manichéen, les gentils sont très gentils et les méchants très méchants. Effectivement on peut lui reprocher ça mais je trouve que ce film montre bien le mécanisme du communautarisme à l'école et la pression qui va avec sur les musulmans non pratiquants ou non rigoristes. Ça paraît assez réaliste et en plus les acteurs sont tous formidables. Un film qui correspond bien à son époque.
    Guy Chassigneux
    Guy Chassigneux

    7 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2024
    Le cinéma s’invite beaucoup en ce moment dans les lieux d’éducation : en France où « Pas de vague » a été tourné, en Allemagne avec « La salle des profs ».
    Ce film belge va au-delà des murs.
    Mila harcelée, déscolarisée, Samuel Paty - et comment s’appelait-il ce prof ? - Dominique Bernard, assassinés, reviennent dans nos mémoires lorsque pendant 2 h de fiction aux allures de documentaire, s’affrontent liberté et obscurantisme, évitant cependant tout manichéisme.
    Les coups de poignard sont malheureusement vraisemblables de même que la « Taqiya » d’un néo converti en costume cravate aux doucereuses paroles, camouflant sa délétère influence, tel un Tarik Ramadan.
    Ce film, riche de sujets civilisationnels brûlants, traite de l’intolérance des intégristes musulmans dont sont victimes en premier lieu les modérés, de l’homophobie, du rôle des réseaux sociaux, et de la digue fragile que constitue la laïcité.
    Une prof, jouée par l’énergique Lubna Azabal ne s’en laisse pas compter par des parents aux pouvoirs disproportionnés, elle propose à ses élèves un poème du VIII°siècle d’Abû Nuwâs qui met le feu aux poudres :
    « Cinq fois par jour je fais pieusement mes prières.
    Docile, je confesse l’Unité de Dieu.
    Je fais mes ablutions lorsqu’il me faut les faire.
    Je ne repousse pas l’humble nécessiteux.
    Une fois l’an, j’observe tout un mois de jeûne.
    Je me tiens à distance de tous les faux dieux.
    Il est vrai, cependant, que point ne suis bégueule
    et que j’accepte un verre quand il est en jeu. »
    Investie totalement dans sa tâche émancipatrice, Amal apparait malheureusement comme une héroïne assez esseulée, et lorsqu’elle dit : « dans ma classe Hallah n’a rien à faire » elle sait bien dans le cours voisin de religion jusque là obligatoire en Belgique, le salafisme s’impose dans bien des têtes, protégé par de vagues « pas de vague » qui éclaboussent au-delà de l’administration, chaque acteur éducatif.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2024
    Le film aborde avec verve des thèmes brûlants d'actualité : intégrisme, radicalité, harcèlement, cours religieux, laïcité et bien d'autres . Le sentiment d’impuissance devant ce genre de discours salafiste malgré la force de caractère de la prof concernée avec une interprétation remarquable de Lubna Azabal et la détresse des professeurs face à l’incapacité du système à gérer la situation est criant de vérité .Film remarquable évidemment critiqué par télérama et libération pour manque de nuance et d’affreuses caricatures d'islamistes homophobes.
    Kilian V.
    Kilian V.

    23 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Performance incroyable de Lubna ! Elle porte littéralement le film
    Le climax m'a dérangé au vue du message porté par le film (son titre, l'histoire décrite)
    Quelques ficelles un peu grosse par moments mais éclipsé encore une fois par la peformance de Lubna et de Rongione qui a eux me font mettre une demi étoile supplémentaire
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2024
    Un film belge terriblement bien joué, Lubna Azabal et Fabrizio Rongione sont formidables, et très fort sur une professeur de français et une lycéenne homosexuelle courageuses et harcelées par un groupe de musulmans dans l’enseignement et la sexualité. La caméra ne laisse aucun répit.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2024
    Remarquablement mis en scène et interprété, avec la préoccupation de coller aux accents du réel, "Amal" aborde la question du développement de la conception fondamentaliste de l'Islam dans le système scolaire belge et par extension sur le territoire européen.

    On a ici affaire à un titre qui met les pieds dans le plat, sans tourner autour du pot. Que peut-on faire face à ceux qui profitent de la liberté de conscience permise à tous, pour véhiculer l'intolérance liberticide ?

    Une jeune fille musulmane est harcelée au lycée par certains de ses camarades de classe qui lui reproche son homosexualité. Un professeur, elle-même musulmane qui la defend est à son tour menacée.

    C'est sec, sans fioriture et ce titre remarquable fait mouche dans toutes les scènes et cloue le spectateur sur son siège.

    Le russe K Serebrennikov avec " le disciple" avait abordé en 2015 le sujet, décliné en Russie avec le fondamentalisme Orthodoxe.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2024
    Magnifiquement épouvantable !
    Épouvantablement magnifique !
    Et quel casting ! Les deux caractères féminins (la Prof et l’élève radicalisée) sont tout simplement magistralement incarnés.
    On en sort secoués
    Dx M.
    Dx M.

    62 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2024
    Film coup de poing... Une petite claque sur un problème réel dans l éducation nationale, à savoir la montée de l islamisme radicale... L'actrice qui interprète la prof nous sort une grosse perf... Elle percute l écran... Le film m a fait penser à l'histoire de Samuel Paty... Il est intéressant de noter que le film fasse la diff entre musulman modéré et intégriste même si le premier semble plus proche de l athée... Un film avant tout sur la liberté de penser, la tolérance et la difficulté du vivre ensemble...
    RealPrime
    RealPrime

    83 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2024
    "Vous n'aviez pas peur de sortir ce film sachant les possibles répercutions ou menaces ?" avait alors demandé Yann Barthès sur son plateau, car il est vrai qu'un tel récit, très sensible et de plus en plus, sort de l'ordinaire. Des récits d'auteurs sur les employés en quasi perte d'emploi, les agents d'entretiens, surveillants pénitencier, médecins & urgentistes en crises mais jamais encore des profs victimes des hurlements, agacements et critiques démontantes de la part d'élèves, musulmans, supportant à 0,5% les critiques sur leur religions et les personnes de leur même cultures découvrant des attirances différentes. Un récit passionnant ouvrant les portes des "coulisses" de ces moments explosifs ou plus rien n'est possible, à peine la petite question fâcheuse est posée que tous s'enflamme. spoiler: Pour la prouesse technique et verbale, parce qu'elle méritera totalement une future nomination aux César et tellement plus, irréalisable mais ça n'en serait que plus haut la main, aux Oscars, Lubna Azabal dont les tripes seront sorties de loin. Une prof de français / histoire dont la conviction d'immergée le cerveau de ses élèves pour leur épanouissement, et non vers le côté obscur. Une prof étouffée, exacerbée par la "soumission" de ses collègues et sa directrice face aux menaces de parents ultra radicaux face à un enseignement qu'ils voudraient, mais tellement par le saint esprit, eux-mêmes créer. Une prof voulant éviter la pire des finalités à Mounia (superbe Kenza Benboutcha), victime collatérale d'harcèlements moraux. Une finalité quasi causée par un prof "infiltré" dont les cours religieux (fallait connaître leur existence d'ailleurs) et superbement joué par Fabrizio Rongione (un italien jouant un arabe, cherchez l'erreur mais, quel résultat canon). 2 ou 3 petites longueurs vites balayées laissant place aux tensions, réactions et activations morales, face aux déferlement sociaux dont leur présence sont le "personnage secondaire" majeur et nous imprègne bien de notre actuelle société fragilisée. Jouer avec percussion et tonus, 2h hautes en couleurs et révélations conduisant heureusement à une fin, presque heureuse, cette dernière, si brutale soit-elle, confirme mon regret d'une absence musicale totale rendant chaque scène un peu vide, mais remplacée par les hurlements et railleries des jeunes, cette dernière n'aura finalement pas eu sa place novatrice
    . Canon est l'esprit libre, pour une libre Belgique.
    Stephan M.
    Stephan M.

    41 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2024
    après avoir vue "pas de vague" avec François Civil qui est sur le même terrain, j'ai vu Amal - esprit libre

    avec Amal on est tres largement au dessus en terme de traitement du sujet, ce film aborde de manière beaucoup plus frontal la réalité de la société belge qui fait trés largement écho avec la société française
    "pas de vague" évite de manière hypocrite le sujet de l'islam et le problème du communautarisme, alors que Amal - esprit libre va direct droit au but

    ce film est un uppercut qui fait presque un sans faute et on ressent un certain malaise à se dire que aujourd'hui dans notre société démocratique des professeurs et élèves subissent le totalitarisme de l'islam sans aucun soutien de l'éducation nationale avec la politique du "pas de vague"

    Amal est une heroine de notre époque qui affronte l'islam des quartiers, on pense évidement à Samuel Paty et l'une des élèves fait trés largement écho à l'affaire Mila
    c'est un film nerveux, trés bien joué par tous les acteurs, la qualité de la réalisation fait que on est complètement impliqué par chaque événement du film qui s'enchaîne
    chaque personnage est joué avec une précision étonnante et sans aucune erreur de jeu d'acteur, un sans faute
    le film est tellement intense que l'on voit le temps passer et en même temps tous ce qui doit être dit et dit dans ce film

    le seul petit bémol de ce film, c'est que on sent que le réalisateur fantasme un islam d'amour et de paix qui n'existe pas et qui serait en opposition avec ce que l'on appel "l'islamisme" ou dérive sectaire
    sauf que la réalité de cette religion fait que l'islam n'a rien de pacifique, il suffit de lire le coran et les hadiths pour se rendre compte que c'est une idéologie de haine, de violence, d'homophobie, de misogynie

    pour donner l'illusion du pacifisme de l'islam, l'un des personnage du film écris sur les réseaux sociaux le sourate 109 verset 6 "A vous votre religion, et à moi ma religion", sauf que se sourate commence par le verset 1 qui dit "Dis: "Ô vous les infidèles!", c'est en réalité un sourate qui est une differensiation contre ceux qui ne sont pas musulmans et donc qualifié d'infidèles qui est un statut pour l'enfer

    et que dit l'islam sur les infidèles ? se sont les associateurs, par exemple les catholiques qui associe jésus avec dieu, les boudhistes avec leurs nombreux dieux ect.....
    la loi islamique considère l'association comme pire que le meurtre et donc pas compliqué ensuite de comprendre la condamnation pour les associateurs et donc les infidèles dans la loi islamique

    mais par contre le réalisateur démontre que effectivement que beaucoup de musulmans sont mieux que l'idéologie de l'islam, ce qui est une réalité, sinon cela serait la guerre civile en Belgique et en France

    donc à part cette tentative naïve du réalisateur, le reste du film est parfait et je suis ressortie du cinéma trés satisfait d'avoir vu un grand film et c'est un film qui fait encore réfléchir bien après avoir vu le film

    c'est donc un film essentiel et à voir absolument
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Amal est professeure de littérature dans un collège de Bruxelles. Un jour, l’une de ses élèves est agressée en raison de sa supposé homosexualité par des élèves pratiquant une forme d’islam radical. La situation va alors s’empirer au fil des actions menée par Amal pour venir en aide à cette élève. Un dur récit de la montée d’une forme de radicalité et de polarisation du monde. Le film est fort mais parfois un peu caricatural…
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2024
    A vu le très puissant et percutant film du réalisateur belgo-marocain Jawad Rhalid "Amal - Un esprit libre". Tout comme l'allemand "La salle des profs", le français "Pas de vagues", ce long métrage nous immerge dans le milieu éducatif. Cette fois-ci en Belgique. Amal est professeure de lettres et se sent envahie de la mission de faire accéder ses élèves à la liberté intellectuelle par l'analyse de textes mais aussi en privilégiant les échanges, les débats, les confrontations d'idées qui permettent la tolérance et l'ouverture sur le monde. Mais cette pédagogie va heurter certains de ses élèves de Terminale. Amal va se sentir de plus en plus vulnérable et menacée au sein de sa classe comme dans sa vie extérieure au Lycée. Le scénario d'une efficacité imparable est extrêmement construit en évitant tout angélisme, caricature, binarité. La qualité de l'écriture permet à chacun des élèves d'Amal d'avoir une réelle caractérisation, il faut dire que la classe se compose de quinze étudiants. Le milieu éducatif est bien représenté d'une proviseure à l'écoute attentive mais démunie faute de moyen, de collègues qui manque de concordance et de parents soit absents soit jouant de leur autorité abusive. Lubna Azabal passe avec brio d'un jeu intériorisé à une palette beaucoup plus physique et affichée. La formidable comédienne est la clé de voute de ce film qui dénonce toute l'ambiguïté du système éducatif belge. Le film qui commence et se finit par de longs silences assourdissants nous fait comprendre à quel point le système éducatif est malade et non compatible avec une société qui prime l'individualisme sur le collectif. Un film coup de poing, réaliste dont il faut quelques jours pour digérer la force de déflagration. Indispensable.
    Flower 0478
    Flower 0478

    63 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2024
    J'ai bien aimé l'histoire qui parle d'une prof en Belgique qui donne des cours de littérature elle veut que ces élèves ce cultives s'ouvrent l'esprit elle les fait participer en animant des débats mais tout va basculer quand une élève ce fait agresser par ses camarades car il la soupçonne d'être lesbienne du coup leur professeur appelle à la tolérance l'actrice lubna azabal incarne parfaitement sont rôle elle est talentueuse je conseille ce film.
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