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mat niro
352 abonnés
1 815 critiques
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3,5
Publiée le 15 octobre 2024
Inspiré de l'histoire de Clémentine Delait, ce film met en avant la différence physique. Rosalie (Nadia Tereszkiewic "Les Amandiers") accepte un mariage arrangé par son père avec un cafetier revenu de la Guerre (Benoît Magimel) dans le but premier de fonder une famille. Seulement, celle-ci cache un lourd secret, une pilosité excessive l'amenant à être considérée comme "La femme à barbe" de la bourgade. A travers ce qui n'est pas un biopic se pose la question de l'acceptation de soi, et surtout ici, du regard des autres, et en premier lieu du mari. Le film est d'une grande sobriété, très pudique également (peut-être trop?) , mais au final cela donne une grande performance d'actrice qui gomme un peu certains clichés trop faciles. Magimel est également très juste.
Quel ennui! Mettons de côté la performance de nos 2 acteurs irréprochables... Le synopsis tient sur un post-it : cette femme différente a-t-elle sa place dans la société (quelques soient les époques)? Elle sera rejetée car son physique est une réelle provocation! spoiler: (GOUIX l'insultera en tant que femme singe) . 3 magnifiques scènes sensuelles sont proposées, contrastant avec toute cette intolérance. Mais le manque de rythme est patent... Rasoir!
J'ai été touchée par cette histoire, très bien incarnée. C'est beau, c'est vivant, c'est une ode à l'amour quand il s'affranchit des différences, du "qu'en dira-t-on", et qu'il lui faut du temps pour apprivoiser deux solitudes. Un petit bijou!
Je n’avais pas eu le temps d’aller le voir au cinéma, j’ai donc enfin pris le temps de le voir et quel beau film. C'est un film magnifiquement orienté sur la différence, la liberté et l'acceptation de soi, des thèmes universels qui résonnent profondément.
J’ai beaucoup aimé le scénario qui nous plonge dans la campagne française avec une authenticité remarquable. La condition de la femme à cette époque était précaire et difficile, donc une femme comme Rosalie, avec ses particularités et ses aspirations, était très mal vue et souvent jugée sévèrement.
J’ai beaucoup aimé Nadia Tereszkiewicz, elle est bouleversante dans ce rôle complexe et a su porter son personnage en tout point avec une justesse émouvante. Quant à Benoît Magimel, lui aussi incarne Abel avec brio, apportant une profondeur et une sensibilité à son personnage. Le duo formé par ces deux acteurs m'a véritablement transporté et convaincu par leur alchimie à l’écran.
J’ai beaucoup aimé les décors, maquillages et costumes qui représentent avec une grande fidélité l’époque où se situe le film. Chaque détail contribue à l'immersion dans ce cadre historique.
Pour résumer, j’ai beaucoup aimé ce film, il transmet un beau message de tolérance et de compréhension. C'est une œuvre qui invite à la réflexion et qui touche par sa sincérité et la qualité de son interprétation.
Superbe film, librement inspiré de la vie d'une femme à barbe de l'époque, avec la jolie Nadia Tereszkiewicz, d'une grande justesse dans un rôle vraiment pas facile, ici face à Benoît Magimel qui comme toujours excelle dans son rôle. Les images sont vraiment belles, la reconstitution décors/costumes est plaisante et très réussie ; un peu comme un conte, c'est là un beau et digne destin de femme face au regard des gens.
Rosalie. Film inspiré de Clémentine Delait, femme à barbe de la fin du 19ème siècle. La non acceptation de la différence. Très beau film. Quatre étoiles.
« Tu crois vraiment qu'il comprendra ? » Rosalie pose cette question à son père en faisant référence à son futur mari Abel à qui elle a menti en omettant qu'elle est plus poilue qu'un homme. Une question pleine de doutes qu'elle aurait pu mettre au pluriel, car si c'est l'acceptation de son mari qui compte le plus, l'opinion publique est tout aussi importante. Librement inspiré de la vie de Clémentine Delait, "Rosalie" n'est pas un film sur l'acceptation de soi, car elle s'en sort plutôt bien à ce sujet. Stéphanie Di Giusto se demande plutôt ce qui fait une femme en abordant les questions de la féminité et de la conformité. Cependant, il s'agit quand même d'un portrait de femme qui va au-delà de la pilosité puisque la réalisatrice évoque le manque d'amour et le désir d’enfant, mais surtout son émancipation et son affranchissement des codes. Ça part bien, mais une fois les enjeux et les problématiques installés, ça tourne en rond. C'est bourré de longueurs et l'histoire stagne, ce qui est vraiment frustrant. Cela reste un drame très bien incarné, mais qui reste malheureusement trop en surface.
Après " la danseuse ", son excellent premier film, on était impatient de découvrir le second métrage de Stéphanie Di Giusto, et la bonne surprise se confirme... " Rosalie", libre adaptation de la plus fameuse des "femmes à barbe", était aussi attirant sur le papier que périlleux dans sa réalisation, pour ne pas tomber dans le ridicule. La distribution en premier lieu, admirable, livrée par Nadia Tereszkiewicz y est pour beaucoup, totalement crédible. En Face, Benoit Magimel, en époux bourru est également très juste, et le film fonctionne parfaitement. L'histoire incroyable de cette femme à la forte personnalité qui s'est assumée en prenant tous les risques, les plans soigneux et la photographie à l'éclairage naturel des bougies, font le reste.
Sujet très intéressant que j’aurais aimé voir filmé dans une autre énergie. Les acteurs sont absolument fantastiques : Benoît Maginel est comme d’habitude renversant, un génie, un talent, qui me bouleverse à chaque fois, et Nadia Tereszkiewicz est aussi dedans. En revanche, ce film manque de structure, de musique, de poésie, de sensibilité, même s’il en y a quand même, et de clarté dans les intentions. Il y a 2 choses qui me gênent : ce côté fouillis, comme une cour d’école où tous les enfants courent dans tous les sens, et ce côté imposé égotique où on veut nous vendre quelque chose. J’ai aimé quelques belles scènes, comme celle finale, où l’intention et la beauté sont claires et réussies.
Enfin un très bon film, une fiction, original, qui vous transporte, émouvant, un bon rythme, pas une minute d'ennui, du suspense, esthétiquement réussi, beau à regarder, tous les ingrédients qui justifient d'aller au cinéma
Rosalie est une jeune femme qui cache un secret : elle est née avec une pilosité inhabituelle. Mariée à Abel, le tenancier d’un café déserté par les clients, elle va tenter le tout pour le tout en devenant un objet de curiosité, au risque d’être rejetée… Une histoire bouleversante et divinement interprétée par Nadia Tereszkiewicz.
Sur un sujet original, un film très bien écrit et réalisé avec beaucoup de maîtrise. Des personnages marqués et des décors remarquables d authenticité.
Inspiré d'un fait réel, ce film met en avant la difficulté à accepter la différence et le rejet que cela entraine autant sur la personne souffrant de cette différence que l'entourage. Les acteurs sont très justes.