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selenie
6 213 abonnés
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3,0
Publiée le 11 avril 2024
Le début est particulièrement subtil, la rencontre du couple est logiquement gênée comme on s'y attend pour un mariage arrangé. La nuit de noce fatidique est merveilleusement écrite, sans hystérie, entre malaise, gêne, incompréhension qui amène des émotions multiples et contradictoires mais compréhensibles que ce soit pour elle ou pour lui. Le récit entre dans le vif du sujet très vite, le suspense n'étant pas le sujet ni sur le fond ou sur la forme. Au pied du mur Rosalie prend les choses en main et assume finalement sa pilosité au grand dam de son époux et du quand dira-t-on. Par contre, malheureusement, le fil conducteur du récit repose sur un point de départ irréaliste et invraisemblable : les villageois quasi tous travailleurs à la grand blanchisserie du village sont interdits d'alcools et donc de loisirs au café ! Le soucis est qu'ensuite le récit se repose sur ce soucis pour créer une sorte d'intrigue qui ne tient donc pas la route. Mais la relation conjugale est parfaitement réussie, évolutive et touchante avec donc toute une réflexion sur l'acceptation de la différence et sur la question toujours complexe de la féminité et presque plus important, de la maternité. Un bon moment. Site : Selenie.fr
Drame romantique. Une femme se marie, dévoile sa différence à son mari, va tout faire pour l'aider financièrement et s'en faire aimer. Un très beau duo d'acteurs, une belle et touchante interprétation de l'actrice. Un film sur la différence et l'apparence, les discriminations, la tolérance et l'amour.
Merveilleux film de part le jeu plein de fraicheur et de finesse de Nadia Tereszkiewicz.Elle incarne uns femme doté d'une douloureuse différence (femme à barbe) avec une légèreté lumineuse malgré sa grand souffrance.Benoit Magimel ,homme rude et peu instruit,passe par une phase d'incompréhension puis tombe sous le charme de cette femme solaire. L'héroïne vers la fin du film trinque" à l'amour "malgré son entourage hostile et nous trinquons volontiers avec elle.
Un véritable coup de cœur pour cette impétueuse et obstinée Rosalie. Un superbe personnage de cinéma dont on se souviendra longtemps et auquel Nadia Teresckowicz infuse à la fois toute son innocence, sa force et son obstination. Brodé dans une mise en scène classique et académique de toute beauté, jamais poussiéreuse, le film nous envoûte, nous touche, nous déchire le cœur jusqu’à son final au-delà de tout sublime. Et le sujet si singulier traité ici, sur la différence et son acceptation par la société, est au final résolument moderne.
Ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/festivals/cinemania-2023-rosalie-stephanie-di-giusto-avis-10064878/
Un film au poil, pas du tout barbant, avec une mise en scène sur le fil de rasoir. La forme du film paraît au début académique, mais n’est qu’un trompe-l’œil pour exprimer une multitude de points de vue : celui d’Abel, celui de Rosalie, celui de l’amant possible, celui de la société. À partir d’un cas très particulier, la réalisatrice réussi à dépasser ce cadre pour obtenir une fable qui touche à l’universel, celui de l’acceptation de SOI avant l’acceptation de la différence. Décors naturels absolument formidables, ainsi que l’interprétation de Nadia et de Benoît.
Même si le déroulé de l'histoire est assez prévisible et la fin un peu trop grandiloquente à mon goût , le film se regarde avec plaisir. Les acteurs sont très justes, les images sont belles, il y a de vrais moments émouvants. Bref, une bonne soirée.
Waoh quel prestation de Nadia Tereszkiewicz elle est habité par le rôle elle est touchante, émouvante au s'attache à son personnage l'histoire est originale et Benoît Magimel joue bien aussi comme d'habitude je conseille fortement ce film.
Magnifique interprétation de Nadia Tereszkiewicz dans le rôle de cette femme hors-norme qui ne désire que son époux Benoît Magimel où l amour finira par triompher...la musique et les scènes dans la forêt sont sublimes. Un film très touchant!
Cela fait presque un an que j'attendais le film avec impatience. J'en ressors satisfait ! Porté par un très bon duo, Rosalie est un film sur l'acceptation de l'autre, sur comment on est. Son histoire est bien amené avec de très bonnes scènes ! De légers longueurs vers sa fin, mais principalement, le long métrage est une réussite, notamment sur les interprétations !
Son père (Gustave Kervern) a tout organisé : Rosalie (Nadia Tereszkiewicz), une pimpante demoiselle, va se marier avec Abel (Benoît Magimel), un cafetier dont le corps a été ravagé par la guerre. Seul hic qu’Abel stupéfait découvre durant sa nuit de noces : Rosalie souffre d’hirsutisme. Pour le dire plus clairement, c’est une femme à barbe.
Sept ans après "La Danseuse", son premier film inspiré de la vie de Loïe Fuller, Stéphanie Di Giusto renoue avec le film à costumes. Elle s’est inspirée de la vie de Clémentine Delait (1865-1939), qui, avec son mari, fit de son abondante pilosité un argument de publicité pour son débit de boissons. Stéphanie Di Giusto a trouvé dans le centre de la Bretagne une usine désaffectée depuis la fin du XIXème siècle où elle a planté sa caméra. Une courte scène, tournée au théâtre du Peuple de Bussang, est un hommage aux Vosges où vécut Clémentine Delait.
Rosalie est une femme à barbe, un monstre. Mais, à la différence de "Freaks" ou d’"Elephant Man", l’action du film ne se déroule pas au cirque mais dans un village retiré de la province française, au lendemain de la guerre franco-prussienne de 1870. Son sujet est tout autant l’anormalité de Rosalie que l’histoire d’amour qui se tisse entre Abel – qui en épousant Rosalie espérait simplement qu’elle soit « normale » – et elle- qui escomptait de lui d’être « différent » des autres et de leurs préjugés.
"Rosalie" ne se contente pas de documenter un fait divers. Il aspire à l’universalité, veut raconter une histoire sur la différence et son acceptation, dans l’intimité du couple comme dans le petit microcosme d’un village, avec ses gentils – le bon Jean – et ses méchants – le fielleux Pierre (Guillaume Gouix) et sa barbe noire.
Son problème est qu’il est tout entier contenu dans sa bande-annonce qui en expose le motif et en annonce les développements. Le seul élément qu’il laisse en suspens est celui de la conclusion du film : "happy end" ou dénouement tragique ?
Ce film que j'ai pu voir en avant première est malheureusement un beau gachis. L'idée de depart est bonne mais elle est ruinée par des personnages mal écrits et peu subtils. On n'arrive pas à s'intéresser à leur sort et on est peu touché par ce qui leur arrive (sauf peut être dans une seule scene qu'on voit dans la bande annonce). Hélas même la bande son magistrale, le jeu très fin des deux acteurs principaux et les quelques belles images du film n'arrivent pas à nous faire oublier que le temps peut parfois paraître long, très long.
J'ai vu un film... En avant-première... Et quel beau film... C'est une ode à la différence et à l'acceptation de soi Rosalie, 2nd long-métrage de Stéphanie Di Giusto (La danseuse), nous plonge dans la Bretagne rurale de l'après-guerre franco-prussienne, à l'aube de la Troisième République. L'histoire de Rosalie, c'est l'histoire d'une jeune femme au destin hors du commun, née avec une pilosité excessive sur tout le corps. Cachant sa différence par peur du regard des autres, elle se rase quotidiennement et vit dans la solitude. Sa vie bascule lorsqu'elle rencontre Abel, un cafetier endetté qui l'épouse pour sa dot, ignorant son secret.
On est immergé dans l'univers âpre et rustique de la campagne française, avant la révolution industrielle, où la condition sociale des femmes est précaire... Rosalie, malgré sa différence, aspire à l'amour et à l'acceptation. Sa rencontre avec Abel représente pour elle une chance de se libérer de ses carcans et de vivre enfin sa véritable identité... en se laissant pousser la barbe ! Pour le plaisir de la fortune d'Abel (pensez donc, un attraction dans son café vide...) et pour la force du regard sombre de la société sur lui, sur elle !
Nadia Tereszkiewicz est bouleversante dans le rôle de Rosalie. Elle incarne avec force et sensibilité la douleur de la solitude, la rage de vivre et la soif d'acceptation de son personnage. Face à elle, Benoît Magimel est formidable en Abel, homme simple et bienveillant qui va devoir avaler des couleuvres pour apprendre à aimer Rosalie au-delà de ses apparences.
La mise en scène de Stéphanie Di Giusto est remarquable. Elle filme avec précision et délicatesse les paysages sublimes de la campagne française, créant une atmosphère poétique et intemporelle. Les cadrages serrés sur les visages des acteurs nous permettent de saisir leurs émotions les plus intimes. La réalisatrice utilise également avec finesse des éléments symboliques, comme la barbe de Rosalie qui devient un étendard de sa liberté et de son affirmation de soi.
Rosalie est un film touchant et poignant qui aborde avec finesse des thèmes universels tels que la différence, l'acceptation de soi, l'amour et la liberté. Le film nous invite à réfléchir sur nos propres préjugés et à célébrer la beauté de la différence. C'est une ode à l'affirmation de soi et à la force de l'amour qui triomphe de toutes les épreuves.
J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première et j'ai été profondément touchée par son message d'espoir et d'acceptation. Rosalie est un personnage inoubliable et son histoire est une véritable leçon de vie.
Un très beau film original et captivant. Un personnage fort et touchant. Le film repose sur l'excellent jeu des 2 acteurs principaux. Un très beau décor réaliste donne une profondeur au film. Merci encore à AlloCiné pour l'avant première
Stéphanie Di Giusto nous avait impressionnés par son précédent film "La Danseuse". Elle nous y retraçait le courage quasi héroïque d'une artiste qui croit en son projet, et en son destin, au point de mettre sa santé en péril. "Rosalie" est de la même veine. Un projet personnel avec une dimension artistique porté à la force de ses bras, contre les sceptiques et les méchant(e)s. Ici aussi, Di Giusto nous brosse des portraits d'hommes et de femmes aux couleurs intenses et variées. Autre élément d'ADN des deux films, l'hyper visibilité du décor, essentiel à l'intrigue. Dans "La Danseuse", les jeux de scène de l'artiste, extrêmement bien filmés, non sans une certaine poésie, avaient une fonction dramatique: expliquer le comment et le pourquoi de la fascination qui s'exerçait sur le public, justifiant ainsi la trajectoire professionnelle hors norme de la jeune femme. Dans "Rosalie", la prééminence du visuel s'exprime par les multiples scènes focalisant sur la forêt, presque onirique, où se meut la jeune femme. Mais également sur la maison qu'elle habite, le café qu'elle anime, ou le lotissement ouvrier où elle circule. Tous ces éléments participent au caractère extraordinaire du personnage. Certains tenteront de récupérer le film de Giusto en le faisant passer pour une ode à la cause LGBT. Rien ne serait plus malhonnête. "Rosalie" n'est pas un emblème transgenre. Le film retrace l'histoire d'une femme qui a su assumer et clamer sa vraie nature : celle d'être une femme, certes avec certaines différences, mais qui ne la rendaient ni moins belle, ni moins féminine. Un petit manque de clarté est à regretter concernant les causes et les conséquences de l'accident d'usine.
Vu via le clubdes300. Le sujet est surprenant, la femme à barbe au début du siècle dans un petit village ouvrier. C'est en fait un film sur les différences. Comment elles attirent et comment elles font peur. Dans tous les cas, cette femme ne laisse pas indifférent.