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    Vers un avenir radieux
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    144 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Certaines scènes de Vers un avenir radieux pourraient laisser penser que Nanni Moretti, autour de cet autoportrait de cinéaste, signe une sorte de film testamentaire. Il s'agit en tous cas d'une défense et illustration d'un cinéma d'auteur qui tente de résister tant bien que mal à la toute puissance des blockbusters et des algorithmes d'une célèbre plateforme, dont le réalisateur de Journal intime se paie la tête dans une séquence hilarante. Tout n'est pas parfait dans ce film un peu fourre-tout, qui a cependant le sens de la dérision, tout en se refusant à la morosité et au politiquement correct. Moretti est un affranchi, même quand il ne réussit pas à joindre Scorsese au téléphone, et comment lui refuser une balade dans les rues de Rome, en trottinette électrique ? Riche en références de toutes sortes, le film se veut politique à sa manière, comme son titre ironique l'indique, mais il est aussi romantique et sentimental, quand il évoque l'usure du couple. Agréable à regarder, Vers un avenir radieux a tout de même parfois certaines baisses d'inspiration et des personnages foncièrement inutiles, comme celui interprété par Mathieu Amalric. En contrepartie, le cinéaste offre de beaux rôles à deux interprètes toujours aussi magnifiques : Margherita Buy et Silvio Orlando. Et sinon, il y a aussi dans le film des éléphants, des Coréens, une affiche de Staline déchirée, des couples mal assortis et des chansons populaires. Tutti frutti, avec du rythme mais aucun algorithme en vue.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 352 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Nanni Moretti devant et derrière la caméra, fait sa crise existentielle et artistique avec "Vers un avenir radieux". L'auteur joue un cinéaste d'aujourd'hui qui tourne un film sur le parti communiste italien dans les années 50. Le film est à l'image du rôle de Mathieu Amalric, en roue libre. Ce trop-plein de légèreté bordélique spoiler: (tentative de rupture d'un couple, parenthèses chantés et dansées, tournages interromps...)
    ne prend jamais.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Nanni Moretti nous fait le coup éculé du « film dans le film ». Le premier film raconte l’histoire d’un couple de militants communistes (Ennio et Véra), lui étant le secrétaire du parti dans un quartier ouvrier de Rome. En octobre 1956, cette section fait venir un magnifique cirque hongrois pétillant de vie au moment de l’insurrection du peuple hongrois contre le joug soviétique et sa terrible répression. Ennio hésite sur la position à adopter : solidarité avec les amis hongrois du cirque ou fidélité à l’Union soviétique.
    Le deuxième film raconte l’histoire d’un réalisateur dépressif (Giovanni/Moretti) tournant le premier film. Pétri de certitudes, il est dépassé de toutes parts : par sa femme qui le quitte, par sa fille qui s’émancipe, par ses acteurs qui ne l’écoutent plus, par le monde qu’il ne comprend pas. Tout part à vau l’eau, le film s’arrête.
    Bien évidemment aucun des deux films ne suivra son cours prévu, modifiés qu’ils seront par les états d’âme, les hauts et les bas de leur réalisateur maniaco-dépressif.
    Regardant tout cela, nous oscillons entre deux états : l’exaspération face à un Nanni Moretti, plus pontifiant, égocentrique, narcissique que jamais auquel on a envie de dire « Mais arrête ton cirque, casse-toi Nanni » et l’euphorie, tant certaines scènes sont magnifiques et émouvantes. On passe du froid au chaud.
    Tous ceux qui aiment l’Italie adoreront les chansons populaires italiennes que Moretti utilise pour rythmer son film et les références, le plus souvent Felliniennes, qu’il glisse affectueusement tout au long de sa narration.
    Certaines scènes sont d’anthologie, les scènes finales en particulier mais aussi la ballade de Moretti et Amalric en trottinettes la nuit dans Rome, les réunions avec les producteurs de Netflix et bien d’autres encore.
    Les acteurs du premier film sont éblouissants (Silvio Orlando et Barbora Bobulova), ceux du deuxième film un peu moins mais les scènes finales les réunissent dans un embrasement Fellinien qui donne à la caméra de Moretti toute sa puissance et son empathie.
    Le film a des défauts mais il a surtout de grandes qualités. Il ne faut pas le manquer.
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juin 2023
    Je me suis beaucoup ennuyée à regarder ce film d'un format pourtant standard (1h36). A force de mettre le cinéma dans le cinéma, de superposer les points de vue et les niveaux d'analyse, le film m'est apparu comme un produit cérébral qui enchaîne des saynètes plus ou moins drôles. Nanni Moretti s'est fabriqué un piédestal à la hauteur du personnage égocentré qu'il interprète, pérorant et donneur de leçons à tout-va. Et cette élocution lente et appliquée : insupportable !
    Margot1812
    Margot1812

    35 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2023
    J'ai adoré ce film, c'est drôle, c'est piquant, c'est pleins d'émotion, c'est intelligent et évidemment c'est Nanni Moretti. Les comédiens sont toujours sur le bon ton, c'est vraiment à aller découvrir :)
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    Avec ce nouveau long métrage, Nanni Moretti signe une comédie joyeuse sur le cinéma. Un célèbre réalisateur est en plein tournage, en pleins questionnements sur cette œuvre, et vit en même temps des chamboulements personnels. C’est drôle, beau, politique et une sublime déclaration au septième art.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 804 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2023
    C'est un Nanni Moretti pour fan de Nanni Moretti. Pour apprécier le film, il faut connaitre sa filmographie. Les scènes sont truffées de clins d'oeil à ses précédentes réalisation (la vespa de Journal intime remplacée par une ballade en trottinnette avec Mathieu Amalric, la chanson dans la voiture de La chambre du fils, les longueurs de piscine de Palombella rossa, les danses collectives de Sogni d'Oro et les jeux de ballons... la liste est longue). Ces références ne sont pas des marques d'autosatisfaction. Nanni Moretti parle du cinéma et se met en scène, non comme acteur mais comme réalisteur, pour se moquer de lui-même, présenté en vieux réac' incapable (au début) de comprendre la transformation du monde. Ce faisant, il se moque de lui mais aussi de ce nouveau monde en utilisant la prétérition pour dénoncer Netflix ou la violence inutile. Jubilatoire (pour les fans).
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    139 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Réalisateur à succès, Giovanni commence le tournage de son nouveau long-métrage sur la thématique du parti communiste italien dans les années 1950. Très adepte de ses petits rituels, il ne réalise pas qu'il est sur le point de perdre tout ce qui composait son petit monde. En salle le.

    spoiler: Vers Un Avenir Radieux ne m'a pas convaincu, n'ayant pas nécessairement bien compris où le réalisateur souhaitait m'emmener. Paré d'une jolie musique et d'un comique de situation sympathique, le film est un bazar qui part dans beaucoup de directions et de dimensions (le film dans le film, les jeunes amoureux, le défilé final etc) sans que cela ait le moindre sens à mes yeux, un peu dommage.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Nanni Moretti n’est pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de « vieux cinéaste », même si à (seulement) 69 ans, le maestro trône sur près d’un demi-siècle d’une carrière ininterrompue à la cohérence affolante. Ce nouvel film invite à faire des bilans voire à boucler des boucles, comme un film testament… Moretti se plaît à se mettre en scène comme un homme qui ne mesure pas combien son statut, son autorité et sa magie vacillent. Avec toutes les vertus comiques de ce retard accumulé entre sa perception et la réalité. spoiler: L’épouse et productrice depuis quarante ans (incomparable Margherita Buy) plus très aimante, évoluant dans l’ombre de son mari cinéaste envahissant, prépare en secret son départ du domicile conjugal, avec l’assistance d’un psychanalyste. Pour la première fois, elle produit, de surcroît, le film d’un autre réalisateur, jeune, adepte de la violence à l’écran, aux antipodes de Giovanni mais qui ne se prive pas de lui donner des leçons… Sa fille, désormais compositrice, s’embourgeoise, et a un amant polonais qui a trois fois son âge, elle en a marre de ses lubies et de ses rites, comme celui de regarder en famille le « Lola » de Jacques Demy à chaque veille du tournage d’un nouveau film… (mais il n’en tourne qu’un tous les cinq ans !!) Son producteur français désargenté (Amalric aussi sautillant qu’agaçant et vraiment pas indispensable ) lui organise un rendez-vous ubuesque chez Netflix, afin de potentiellement sauver le film de Giovanni…séquence assez drôle, nourrie de néologismes anglais et d’une utilisation abusive du mot « produit », jusqu’à ce qu’une question de l’un des employés de la multinationale fasse déborder la scène. « Quel est l’arc narratif du personnage ? Comment évolue-t-il ? », et Giovanni de répondre : « Dans la vie, on ne change jamais vraiment. Il n’y a qu’au cinéma que les gens changent…

    Giovanni croit encore à ses idéaux passés, au communisme rêveur et triomphant… Et l’aveuglement du vétéran rime, de manière ironique, avec celui qu’il a inscrit au cœur de son scénario, situé en 1956 : des communistes italiens hésitent à condamner l’invasion de Budapest par les chars soviétiques, au moment même où ils accueillent un cirque hongrois à Rome…
    Dans un chaos complet, non dénué de grâce pour qui le contemple depuis un fauteuil de cinéma, « Vers un avenir radieux » devient le film de toutes les crises : du couple, de la soixantaine finissante, du cinéma, de la gauche italienne, que Moretti a si longtemps personnifiée… Mais loin de la tragi-comédie parfaitement huilée, le résultat frappe d’abord par le poids de confessions, de rage et l’énergie du désespoir dont le cinéaste le charge. L’artiste, manifestement, ne supporte plus grand-chose, ni l’inculture de ses nouveaux collaborateurs, ni les décisions politiques qui ont conduit l’Italie à devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Quant à son propre état psychique, il est troublant d’entendre Giovanni, au pied du mur, avouer à sa fille son addiction aux somnifères et aux antidépresseurs.
    Le réalisateur rend hommage à Fellini, à Scorsese, convoque l’architecte Renzo Piano, réfléchit sur le devenir du cinéma, égrène rengaines populaires et citations de son œuvre passée tout en ayant l’élégance de nous amuser.
    Nanni Moretti, connu pour ses diatribes philosophiques et sa manière bien à lui de se mettre en scène, retourne une nouvelle fois la caméra pour une mise en abyme chargée de nostalgie sur le cinéma, l'engagement politique et le monde qui change. Les légendaires obsessions morales du cinéaste italien sont là mais la drôlerie se révèle plus généreuse et rafraîchissante et l’humour plus que jamais sert d'antidote à la désespérance
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    En 2021, Nanni Moretti s'était révélé sacrément mauvais perdant, en déclarant à propos de la Palme d'or, Titane : "Vieillir soudainement. Ca arrive. Surtout quand un de vos films participe à un festival. Et qu’il ne gagne pas. Et au lieu de ça, c’est un autre film qui gagne dont le premier rôle tombe enceinte d’une Cadillac. Tu vieillis d’un coup. Bien sûr."

    Impossible pour moi de ne pas repenser à cette déclaration lors des scènes de Vers un avenir radieux dans lesquelles Moretti s'énerve contre un réalisateur tournant ce qu'il juge être des scènes de violences gratuites.

    A ce moment-là, le réalisateur italien semble effectivement tout à coup pencher du côté de la ringardise : sa charge grossière contre un cinéma spectaculaire et violent (qui est celui de Ducourneau, Bong Joon-Ho ou même Tarantino) tombe à plat, révélant probablement ce qu'il pense vraiment sous couvert d'un second degré bien commode.

    Tout le dernier film de Moretti m'a paru triste, expression désabusée d'une longue boursouflure d'ego, ressassant des obsessions qui étaient charmantes à l'époque de Journal intime (les balades en deux roues dans le quartier, le communisme), mais sont devenues désormais plutôt énervantes. Comme un vieil oncle dont les plaisanteries entendues mille fois ne font plus rire. Avec le temps, le caractère acariâtre de Moretti, qui charmait à ses débuts par son caractère asocial et original, est devenu une rengaine sans grâce de vieil homme, ne proposant plus grand-chose de neuf.

    L'autodérision n'est pas charmante quand elle n'est plus légère.

    Je ne mets pas la note la plus basse parce que je remémore les attachements passés, et que le ton Moretti fait encore ponctuellement mouche (comme lors de la scène chez l'ambassadeur), mais j'ai été déçu.
    pst113
    pst113

    32 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    Un auto portrait un brin ennuyeux
    Quelques scènes amusantes mais le tout est plutôt long, auto centré avec des couches de cinéma d'histoire de cinéma maladroitement entremêlées
    On était 10 dans la salle, 5 sont sortis avant la fin
    J'ai résisté à cette envie et tant mieux la scène finale est réussie (après beaucoup d'indigestes)
    Henning P
    Henning P

    60 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2023
    L'année cinématographique se poursuit avec un nouveau réalisateur qui porte un long métrage sur le cinéma. Après Spielberg et Chazelle notamment. Pour ceux qui connaissent Nanni Moretti ce n'est pas une surprise. Ses films sont souvent inspirés par sa propre vie. Je me rappelle l'avoir découvert et apprécié avec la chambre du fils. Dans son nouveau film, on retrouve des ingrédients propres à son univers. Un humour subtil, une mise en scène teintée de mélancolie et de joie. Le cinéma italien fait du bien !! C'est sûr ce n'est pas du cinéma Netflix, mais spoiler: What the fuck !!
    Je répète : c'est du cinéma qui fait du bien ! J'aime ce côté intellectuel et cinéphile de ce réalisateur sans compromis. Mélange de nostalgie et de vision moderne tournée vers un avenir qui pourrait être radieux. Le cinéma n'est pas mort, et les trouvailles qui parsèment cette fiction surtout dans la dernière partie, en sont la preuve. Il y aura toujours des réalisateurs pour nous divertir et nous faire réfléchir dans les grandes salles obscures. Dommage qu'on était qu'une petite trentaine ce dimanche soir dans une salle qui peut en accueillir plus de 300. Mais bon grâce à la fête du cinéma, les prochaines séances devraient être plus garnies. Ce film mérite bien ça. Moretti n'est plus dépressif alors ne le soyez pas non plus ! Amis cinéphiles courrez-y ! 16/20
    Aston L
    Aston L

    32 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2023
    le grand retour de Nanni Moretti!
    une comédie joyeuse, touchante et tellement originale!!
    a voir en salle, en famille!
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2023
    Le grand retour de Nanni Moretti à la comédie la plus jubilatoire
    Tous ses thèmes favoris, mais distillés avec musique , danse , éléphants , trapézistes et communistes italiens
    Un régal
    Le film a reçu une ovation de 12 minutes au festival de Cannes , tellement méritée
    Et il a renoué avec le grand succès en Italie
    Frédéric L
    Frédéric L

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juillet 2023
    Le film crève de longueurs. On s'ennuie ferme. Sans queue ni tête. Je suis parti au bout d'une demi heure. Nani Moretti est un mégalo.
    Les meilleurs films de tous les temps
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