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    Vers un avenir radieux
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    Nicolaus
    Nicolaus

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2023
    Il est évident qu'étant de culture franco-italienne mon avis ne peut être que biaisé. J'ai découvert Moretti avec celui qui reste mon préféré, Bianca, qui date de 1984 et que j'ai découvert autour de 1990 et qui reste un de mes films préférés de l'histoire du cinéma. Le film de cette année n'est pas son meilleur mais, après quelques films moins inspirés depuis son formidable "La chambre du fils" il fait partie des très bons Moretti. Il joue sur deux des points forts du cinéma italien depuis plus de soixante ans: 1.celui de la comédie amère qui traite de sujets humains et sociaux par le rire pour faire passer un message souvent politique et/ou illustrer l'absurdité de l'existence. 2. la nostalgie dont tant de réalisateurs italiens se sont saisis comme façon de "colorer" leurs films, leur apporter ce brin de mélancolie, y compris lorsqu'il s'agit de faire rire.
    Dans ce film, Moretti nous montre ce qu'il est : un homme de culture de gauche, qui a voté pour le PCI et vote probablement toujours pour les descendants de ce parti, tout en prenant ses distances. Moretti a une culture de gauche mais pas celle d'un membre de parti. J'ai trouvé une grande intelligence dans la façon dont Moretti nous explique à la fois son attachement à la gauche et à une certaine forme de cinéma et comment ce double attachement se heurte à certaines évolutions de la société avec lesquelles il est en désaccord complet. Mais comme il le fait par la dérision et une certaine forme de légèreté, comme toujours cela passe bien. Moretti nous montre aussi qu'il a appris à aimer la vie, lui qui était pétri dans sa jeunesse de tant de complexes et de difficultés à comprendre les autres, tellement autocentré sur sa personne et à tendance dépressive.
    Je dirais pour finir que ce n'est pas le meilleur film de l'année (j'ai préféré le film turc Burning Days par exemple), mais c'est un film à voir pour toute personne qui s'intéresse à une forme artistique non calibrée par l'industrie cinématographique. En d'autres termes, Moretti fait des films par nécessité existentielle quand d'autres font des films parce qu'il faut bien gagner sa vie.
    Christine Laugier
    Christine Laugier

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Toujours un bonheur de retrouver ce grand cinéaste .
    mais la il veut aborder tant de choses ,que cela tourne en rond et qqs longueurs sont la .
    casting formidable
    Iris XimeneS
    Iris XimeneS

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    un grand bol d'air frais et d'amour pur du cinéma. un film très Woody Allen (en plus travaillé) qui casse le 4e mur avec un plot hyper bien travaillé et une narration complexe.
    énorme coup de cœur de cet année
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    Un nouveau film de Nanni Moretti en salles, est toujours pour moi un rendez-vous gourmand de cinéma. Découvert avec « Palombella Rossa », je ne me lasse pas de son cinéma.
    Nanni Moretti fait son cinéma depuis maintenant 5 décennies. Il se filme dans son rapport à la société italienne, au couple, à la famille, à sa finitude et à la création cinématographique.
    Ses films sont parfois des chefs d’œuvres (La chambre du fils, Habemus papum, Mia Madre, Santiago Italia) et d’autres fois des films mineurs, mais toujours cet esprit joyeux qui vient chatouiller notre rapport au monde en mettant en scène son alter ego qui nous touche de manière universelle.
    Dans « Vers un avenir radieux », Nanni Moretti fait un film dans son film, si ça n’est pas la première fois, il en profite pour y inviter le cinéma qui l’anime. Il convoque les cinéastes américains d’origine italienne qui l’interrogent sur le rapport à la violence du cinéma, de Francis Ford Copolla à Martin Scorsese. Il partage avec John Cassavetes qu’il cite, le fait de se mettre au centre de son œuvre en créant des personnages qui sont ses alter ego. On apercevra Gena Rowlands en ouverture du film.
    Il compose une longue scène, tentative avortée de remake du chef d’œuvre méconnu de Frank Perry The Swimmer. Il y enchaine les longueurs de nage, le projet étant de le faire de piscine en piscine, tel le déroulement de la vie et de tout ce qu’on a pu rater, comme le faisait le personnage de l’acteur Burt Lancaster en remontant sa lucinda river jusqu’à sa source pour en retrouver la pureté originelle. Et Giovanni (alter ego de Moretti) de constater qu’il est désormais trop tard, il eut fallu pour lui réaliser « Le nageur » 40 ans plus tôt, avant d’être trop vieux. Parallèle émouvant avec le bel homme de Hollywood dont le corps de quinquagénaire n’était déjà plus celui de « Tant qu’il y aura des hommes ».
    Il s’entoure des mêmes acteurs, famille de cinéma de Moretti d’un film à l’autre, et nous fait la surprise de la présence de Mathieu Amalric en producteur de son film à ses côtés. Acteur réalisateur lui aussi en France, mais surtout tout aussi tiraillé par des démons intérieurs qui animent sa création. Par la présence du producteur qui se défile avant le clap de fin de tournage, il interroge dans « Vers un avenir radieux » la production cinématographique de Netflix aux coréens qui prendront la relève. Petit clin d’œil au grand architecte Renzo Piano, présent lui aussi dans le film, qui créait et façonne des paysages du monde moderne contemporain.
    L’affiche du film nous rappelle celle de Caro Diario. Nanni Moretti la montre dans son film, il se trouvait alors en Vespa de dos prêt à déambuler. De l’introspection de journal intime où le réalisateur s’éloignait, il vient cette fois-ci en trottinette faire face à ses interrogations, toujours en déambulant dans la ville. Il se met au centre des siens et regarde tout autour, en en faisant parfois des tonnes, accentuant de manière outrancière ses mimiques. Cherche-t-il à nous dire qu’il peut jouer lui aussi à croire à un avenir radieux, même s’il doit surjouer ?
    C’est bien là tout ce qui fait le charme du cinéma de Nanni Moretti, l’esprit malicieux qui vient contrebalancer l’aigreur du vieillissement et le regard critique qu’il porte sur l’évolution du monde.
    Frédéric M
    Frédéric M

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2023
    Bon petit film avec un propos, un point de vue intéressant tout en légèreté. Un petit plus: Film d'1h30, pas besoin de plus
    Rosière
    Rosière

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Film décevant avec un Nanni Moretti peu convaincant voire même irritant. Un mélange des genres qui ne me laissera pas un grand souvenir
    bernard.grena
    bernard.grena

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Excellent ! Plein d'humour et de recul par rapport à une réalité désespérante ! Juste une inquiétude : Nanni, please ne te suicide pas tu as encore tellement de choses à nous dire!
    Jezz
    Jezz

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Un cirque nombriliste qui se regarde lui même. Quelques acrobaties funiculaires de petit genre. A éviter.
    Marianne Bacque
    Marianne Bacque

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2023
    Un beau film pour ceux qui aiment Nanni Moretti qui y décortique avec une grande sincérité , de l'humour , de la tendresse et sans complaisance la vie du cinéaste qu'il est à la lumière des espérances et des désillusions de ces 50 dernières années .
    Roberta S.
    Roberta S.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2023
    Film ironique, Moretti est fidèle à lui même : un homme qui vie mal sa vie et les changements, mais l’histoire pour une fois se termine bien…
    Les chansons italiennes des années ‘60-‘80 choisies pour la bande sonore sont magnifiques, comme dans tous ses films.
    Tony Pinheiro
    Tony Pinheiro

    18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Moyen pour ne pas mettre plus bas car le film n'est pas mauvais en soit, mais je n'ai pas accroché le style ... Enfin ce n'est que mon humble avis.
    MicMic H
    MicMic H

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2023
    Un film enthousiasmant et militant, une belle réflexion sur l'art et sur son pouvoir.
    Une enchevêtrement de situations où se mêlent avec humour et mélancolie, réalité et fiction, le cinéma dans le cinéma, les différents aléas qui peuvent empêcher le film de se réaliser et les interrogations du cinéaste plus ou moins influencées par sa vie privée qui se délite. La musique est très importante et emporte le spectateur dans un élan virevoltant et un avenir radieux
    Kebeks
    Kebeks

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2023
    "II sol dell'avenire" de Nanni Moretti, œuvre cinématographique, souffrant d'un manque de focalisation sur des éléments concrets et intrigants, ce qui l'entraîne rapidement dans l'ennui et la répétition. C'est d'autant plus regrettable car le film réussit à transmettre la passion et l’amour du cinéma à travers le regard de Nanni Moretti. Certains moments sont véritablement passionnants tout en dénonçant certains aspects de l’industrie actuelle, mais ils se trouvent malheureusement égarés dans un excès d'informations dénuées d'intérêt. Film qui tombe alors dans la complication et donc très peu agréable à regarde.
    Therese Dupont
    Therese Dupont

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2023
    What the fuck ! Tout est résumé.
    Le regard de Giovani alias Nanni Moretti est à mourir de rire. Entre les plate-formes de streaming et l'arrivée des producteurs coréens, le cinéma, le vrai, a du souci à se faire. La nostalgie opère pourtant quand il déguste une glace devant le film de Jacques Demy.
    On en ressort heureux finalement.
    nicolaslepretre
    nicolaslepretre

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Film agréable, beaucoup de ressemblance avec un Woody Allen. Mais des scènes trop longues, dont la présence n’est pas toujours claire, er surtout la fin qui tombe un peu à l’eau
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