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    Les Prédateurs
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    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Premier véritable film de Tony Scott, qui ne laisse pas du tout présager de la suite de sa carrière (top gun, USS Alabama, Man On Fire etc...) Il revisite ici le mythe du vampire dans une réalisation qui se veut sophistiquée visuellement. Pari réussi ? Pour ma part moyennement, un peu trop de tentures s'envolant au ralenti, de colombes atterrissant au ralenti, de traces rouges sang contrastantes (mais bon c'était de bon ton et dans l'air du temps à cette époque). Reste le plaisir de voir réuni David Bowie, Susan Sarandon et Catherine Deneuve? A voir une fois pour se faire sa propre idée.
    Monstergeniusv
    Monstergeniusv

    7 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Un véritable petit bijoux méconnu.

    Je tiens tout de suite à vous dire que je ne suis pas du tout un fan de Tony Scott et même si je sais reconnaître dans son style singulier des points intéressants, je n'arrive vraiment pas à accrocher. Mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant "Les Prédateurs" qui est selon moi l'équivalent de Blade Runner chez Ridley, dans le sens ou je vois ici son film le plus profond, intéressant et hypnotique.

    Pour commencer, Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon qui partagent l'affiche c'est déjà un très bon signe qui ne ce refuse pas, mais si en plus la réalisation et le scénario sont excellent, comment de pas tomber sous le charme ? A bien des égards le film est un vrai petit bijou, il est aussi mystérieux que sombre et offre une histoire absolument fascinante avec des personnages tragiques, le tout avec un traitement inédit pour les créatures du réçit.

    Je n'en dirais pas plus pour ne pas éventer la surprise du sujet qu'il traite avec brio, mais c'est assurément un film à découvrir d'urgence. Je dois bien vous avouer que ce film a complètement réhabilité le réalisateur dans mon cœur étant véritablement tombé sous le charme de cette œuvre unique et fascinante.

    Un film fantastique dans tous les sens du terme, puissant et captivant à découvrir d'urgence.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Un film parfaitement réalisé par Tony Scott. Avec " Les prédateurs", il nous livre de grands effets visuels, une fiction photographiquement et musicalement très esthétique. Le casting de qualité nous offre un trio d'acteurs principaux réalisant de grandes performances de jeux.
    On peut juste regretter la noirceur extrême du sujet d'un scénario trop glauque.
    Mordicus
    Mordicus

    9 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2022
    Véritable nanar, Les Prédateurs est vraiment un film au rythme véritablement lent, que l'on pourrait aussi qualifier de passablement ennuyant.
    Avec des moyens, certes, ce long-métrage tente des choses, sans rarement parvenir à y arriver. La réalisation est tantôt excellente, véritablement magnifique, tantôt proche du ridicule absolu. Au niveau visuel le film est véritablement artistique, ce qui réhausse sa note. Chaque plan, ou presque, est d'une beauté incroyable et réellement recherchée. Cependant la fin est réellement nanardesque, particulièrement visuellement. Au niveau du son, par contre, c'est une autre paire de manche. Il ne s'agit pas là de remettre en cause l'utilisation du magnifique trio de Schubert, toujours bien ajusté et placé, mais bien-sûr du mixage du son en lui-même, qui est toujours abominable, du début à la fin du film.
    Le scénario est particulièrement ridicule. Il essaie de créer des sentiments et problématiques profondes, mais à aucun moment n'y parvient. Il veut, de plus, visiblement, garder le spectateur en enchaînant les scènes lubriques. Assurément pour combler le vide abyssal d'histoire. Aux enjeux particulièrement limités, à aucun moment on ne parvient à y croire. Si au début la scène d'ouverture est bien réalisée, posant les bases de mille questions, rapidement le long-métrage se perd dans des méandres douteux. Sans vraiment poser d'antagonismes, le film essaie de répondre petit à petit aux questions, mais en disant soit trop, soit pas assez. Son rythme désespérément lent est conclus par un final nanardesque, particulièrement incompréhensible, qui se veut interrogateur, mais qui en est juste absurde. Une sorte d'effet mal maîtrisé.
    Les personnages sont si mal développés qu'à la fin du film, si l'on veut récapituler ce que l'on sait d'eux, on se rend compte qu'on ne sait rien. Que cela soit les vampires, Alice, ou bien les autres. Alice ne sert vraiment à rien dans le film, sinon à servir de facilité scénaristique spoiler: pour déclencher la folie meurtrière de John
    . Le tout donne une bouillie indigeste, et finalement on se rend compte que l'on connaît bien plus la vie sexuelle des personnages que leur véritable histoire, à peine évoquée et à peine existante. Bref c'est long, trop long. Alors qu'il ne dure qu'une heure quarante, l'ennui est palpable d'un bout à l'autre. Alors que vers la fin, enfin, on s'attache aux réelles sentiments des personnages, dans une sorte d'horreur psychologique, pas si mal montée, le tout est cassé par des scènes toutes plus illisibles les unes que les autres.
    À proscrire.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Première réalisation de Tony Scott et accessoirement dernier de ses films qu'il me restait à découvrir, un thriller qui prend la forme d'un triangle amoureux avec en toile de fond une réflexion, abordée sous un angle intéressant et assez original, du vieillissement et le vampirisme. Un film porté par un superbe trio central de David Bowie à Catherine Deneuve à Susan Sarandon, un ensemble assez lent mais qui montre, dans une mise en scène très inspirée par le clip musical, de la passion du cinéaste anglais pour la peinture par un nombre impressionnant de plans magnifiques à la photographie absolument sublime. Un long-métrage qui emprunte autant au film romantique, qu'au thriller ou encore au film d'épouvante des années 60. Une très bonne sensation.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2021
    À l'exception d'une scène d'ouverture géniale où le groupe des années 80 Bauhaus interprète Bela Lugosi's Dead et d'une brève scène lesbienne entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon Les Prédateurs n'a pas grand-chose à offrir au spectateur. Catherine Deneuve joue le rôle d'un vampire sans âge qui s'est entiché de David Bowie. Bowie qui est sur le point de mourir et le fait grâce à un superbe maquillage de vieillesse est formidable mais il n'apparaît pas beaucoup à l'écran. Deneuve prévoit de le remplacer par Sarandon une spécialiste du vieillissement. En tant que film d'horreur ce film n'est pas effrayant et en tant que thriller il est mortellement ennuyeux. Le réalisateur Tony Scott remplit pratiquement chaque scènes de dialogues ennuyeux ce qui en fait l'un des films les plus poussiéreux et les plus ennuyeux que l'on puisse imaginer...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Un film qui se démarque de films récents ou anciens sur l'idée que l'on peut se faire du vampire en lui-même. L'ambiance est unique, mystique, et un formidable reflet d'une décennie : les années 80. Période qui correspond au Summum de la liberté d'un point de vue individuel. Liberté sexuelle, amours lesbiens, liberté dans son choix de partenaire de la possibilité d'en changer, émancipation de la femme, liberté de pouvoir fumer n'importe où, ou presque... Et les conséquences de cette liberté : la mort, la jalousie, l'envie. Un film néanmoins peu facile à saisir sans quelques repères initiaux. Probablement une des raisons pour laquelle, ce film devient culte à posteriori. Un film qui devient culte plus tard car il est en soi un reflet d'une époque révolue, de libertés, d'un monde qui n'est pas encore envahi par l'omniprésence des écrans noires mais sur le point de l'être. Le dénouement du film est sans doutes à ce point, à juste titre, le symbole de la fin d'une ère. Graphiquement magnifique, le manque de repères en fait un film difficile à lire, même une fois finie. La magnifique symbolique du film vient plus tard, rétrospectivement.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Depuis le Nosferatu de Murnau jusqu'aux Dracula de la Hammer, le vampire au cinéma aura longtemps été cantonné à l'incarnation du corrupteur et du séducteur, la personnification parfaite du mal. Issu du fantasme de l'immortalité, le mythe a proliféré sur les écrans durant plusieurs décennies, sans jamais s'intéresser à l'aspect tragique de la condition vampirique.
    Là où la littérature aura depuis longtemps approfondi et disserté sur la solitude du vampire face à son immortalité jusqu'à en faire un être pathétique et désespéré, victime de son sort, constamment en quête d'une compagnie quelconque, le cinéma, lui, s'est longuement vautré dans l'archétype du suceur de sang sans aucune variante originale.

    En 1976, paraît ainsi en librairies Entretien avec un vampire d'Anne Rice. Le roman fait l'effet d'une bombe et bouscule suffisamment la mythologie du vampire pour influencer son époque et celles qui suivent. Preuve en est, le Dracula (1979) de John Badham et le Near Dark (1987) de Kathryn Bigelow, deux films dont les traitements dramatiques témoignent énormément de l'influence thématique de Rice.
    En 1983, Tony Scott doit réaliser une adaptation du livre de Rice avec Rutger Hauer en Lestat.
    Scott a comme son illustre frère, Ridley Scott, fait carrière dans la réalisation, à ceci-près qu'il ne s'est jusque-là cantonné qu'à des vidéo-clips et des pubs. A 38 ans passés, Tony Scott rêve de suivre l'exemple de son frère dont les trois premiers films lui ont valu une reconnaissance internationale.
    Las, le projet d'adaptation d'Entretien avec un vampire est avorté et Tony Scott se rabat rapidement sur le script de The Hunger,a adapté du roman éponyme de Whitley Strieber.
    Ecrit sur un timbre poste, le scénario minimaliste de John Costigan, véhicule toutefois assez d'originalité pour intéresser et motiver Scott à accepter sa réalisation.

    Miriam et John Blaylock sont un couple de riches vampires, traînant leur spleen et leur soif de sang dans les boîtes échangistes où ils dénichent l'essentiel de leurs victimes. Vivant dans une luxueuse maison de New York, les deux amants n'ont d'autre préoccupation que l'amour qu'ils se portent.
    Mais son immortalité, John, s'est vu l'offrir par Miriam et ne tient qu'à la promesse de sa compagne de l'aimer éternellement. Lorsqu'il commence à vieillir, John se rend rapidement compte que Miriam ne l'aime plus. Pour éviter le sort réservé aux anciens amants de Miriam, John, se tourne vers Sarah, une chercheuse spécialisée dans le vieillissement. Mais c'est précisément de Sarah que Miriam est tombée amoureuse et c'est d'elle que la vampire souhaite faire sa compagne.

    La mythologie du vampire se voit ici réorganisée. Débarrassé de ses canines proéminentes, de ses pouvoirs surnaturels et de son allergie mortelle à la lumière du jour, le vampire selon Scott n'est plus qu'une créature tragique, entièrement dépendante de sa soif de sang et de l'amour qu'on lui a promis.
    (ATTENTION SPOILER) :
    Ainsi John a été vampirisé trois siècles plus tôt par Miriam, une vampire de trois millénaires, qui a fait de lui son compagnon privilégié sur quelques siècles de son éternité. Las, l'amour est aussi ingrat qu'il est périssable, Miriam n'aime plus John et le lui cache. Celui-ci commence cependant à remarquer sur son beau visage de trentenaire quelques rides et des taches de vieillesse, premiers signes d'un vieillissement inéluctable et accéléré. Il se tourne d'abord vers Miriam qui, impuissante, n'assume pas l'état de son amant et fuit la confrontation.
    John cherche alors le salut dans la science et se perd dans les couloirs bondés d'un hôpital à la recherche de Sarah, cette spécialiste du vieillissement qui prend l'homme pour un fou quand il lui dit qu'il a trente ans et l'oublie sciemment dans une salle d'attente. En l'espace de quelques heures, John se flétrit sur sa chaise, sa peau se détend, ses cheveux lui restent dans la main. Comprenant qu'il a été floué par la scientifique et que le temps perdu sur ce siège à attendre ne le rapproche que dangereusement de son trépas, il fuit l'hôpital.
    Aux abois, il erre longtemps dans les rues pour s'y chercher une proie mais la force lui manque désormais et son unique tentative est un échec.
    C'est finalement chez lui que sa victime viendra sonner, cette gamine à qui il donne habituellement des cours de musique et qui ne le reconnait plus. Celle en qui il pouvait voir jusque-là une fille de substitution devient la proie idéale, jeune et fragile, dont le vieux vampire envie la jeunesse. Sacrifiant dans le meurtre de cette adolescente le peu qui lui restait d'humanité, John se rend finalement compte que le sang consommé, tout aussi jeune soit-il, n'inversera pas la marche du temps. Et c'est au soir de cette très longue journée que Miriam rentre chez elle et trouve, tapi dans l'obscurité de sa demeure, ce qui fut encore la veille son jeune amant, désormais un vieillard en pleine décomposition qui ne peut cependant pas mourir, car les vampires hélas... ne meurent pas. (FIN DU SPOILER)

    Unique incursion du réalisateur dans le fantastique, The Hunger apparaît aujourd'hui comme une curiosité cinématographique tant au niveau de son approche esthétique que de son traitement narratif.
    La trame minimaliste regorge ainsi d'idées originales plus ou moins bien exploitées par Scott. Ainsi, après trois quarts d'heure de course contre la montre, le cas de John semble résolu et l'intrigue initiale s'interrompt aussitôt pour laisser place à l'idylle homosexuelle puis la confrontation des deux personnages féminins. Un choix narratif quelque peu calamiteux qui brise le rythme de l'intrigue et appelle un bouleversement de la narration. Là où on aura été entièrement fasciné par le traitement du personnage de John, on sera tenté de se désintéresser de celui de Miriam et de Sarah, non pas que les deux personnages soient sans intérêts, mais la superposition de leur idylle sur le parcours initial de John équivaut quasiment à scinder le film en deux parties distinctes dont le fil directeur fragile ne repose uniquement que sur l'attirance réciproque des personnages de Miriam et Sarah.

    Le propos général de The Hunger est assez clair. A travers la panique de John face à la dégradation de son reflet dans le miroir, c'est bel et bien de la peur atavique de vieillir que nous parle Scott. En l'espace de quelques heures, John Blaylock se confronte à l'implacable marche du temps. De sa belle gueule de trentenaire et portrait craché de David Bowie, John se mue peu à peu en un vieillard chauve et ratatiné.
    Une des deux séquences charnières du film (l'autre étant le meurtre de la jeune fille) reste celle de la salle d'attente. La vision du personnage de John, oublié de tous, assis dans une salle d'attente, et dont le physique se désagrège en quelques minutes, reste assez fascinante pour hanter longtemps la mémoire d'un cinéphile. A travers l'accélération du vieillissement de John, Scott nous confronte simplement à notre fragilité face au temps qui passe.

    Le temps est cruel, il n'oublie personne, pas même les vampires. Comble de l'ironie, c'est en voulant se soustraire à l'emprise du temps que le vampire immortel demeure sa principale victime. Ainsi dans The Hunger, il lui est impossible de mourir, pas même en l'état d'une vieille momie abandonnée dans son cercueil. Il lui est également impossible de mettre un terme à son supplice. Le vampire restera fidèle à son voeu et continuera du fond de son tombeau à entendre, sentir et penser. L'immortalité dans The Hunger est un cadeau empoisonné, le serment prononcé par les deux amants ("Forever and ever") n'est qu'un mensonge tant l'amour est une notion et un sentiment périssable.
    Du haut de ses deux millénaires, Miriam aura fait de nombreuses conquêtes. Sur la seule promesse fallacieuse de son amour éternel, elle aura ainsi convaincu à tour de rôle plusieurs personnes de lui tenir compagnie au fil des siècles. John est le dernier a subir les effets de son désamour.
    Tout comme chez Anne Rice, les vampires de The Hunger souffrent de leur solitude et cherchent désespérément une compagnie pour les aider à supporter le calvaire de leur immortalité. Mais ces vampires-là sont aussi comme bon nombre d'humains, ils s'habituent, ils se lassent et se désintéressent de leur amant au profit d'un autre.
    Et c'est finalement confrontée à tous ceux qu'elle aura aimés et corrompus, que la veuve noire Miriam deviendra elle-même victime de son immortalité.

    Scott a de l'idée et impose son style naissant, largement inspiré par le cinéma de Nicolas Roeg. Il s'inspire également de l'oeuvre de son frère Ridley, que ce soit au niveau de la mise en forme ou des thématiques, Blade Runner et The Hunger ont ainsi pour points communs de prendre pour protagonistes des êtres surhumains luttant désespérément pour leur survie.
    Sa réalisation tire par le haut un scénario famélique, qui aurait grandement gagné à approfondir le background de ses personnages. C'est bien simple, en voyant le film, on se fait une idée de l'épaisseur du script et on admire Scott pour ce qu'il en a tiré.
    Avare en dialogues et stylisé à l'extrême, The Hunger se regarde aujourd'hui comme une étrange péloche arty du début des années 80. Certes, son esthétique entre montage clippé, éclairages bleutés et inserts parallèles, a par certains côtés mal vieilli. Les effets de style usés par Scott sur toute la durée du métrage, qu'ils soient visuels ou sonores, peuvent paraître redondants. En croyant ainsi nourrir l'atmosphère mélancolique de son film, Scott finit quelque peu par lui nuire. On n'aura par exemple jamais vu flotter autant de rideaux dans un film, à croire qu'ils laissent toujours tout ouvert dans la maison Blaylock.
    Des défauts stylistiques qui n'ont cependant rien de rédhibitoires.
    Tout en portant la marque de son époque, The Hunger réussit à s'y soustraire par la singularité de son ambiance et son approche originale du mythe du vampire. Il propose en outre une fascinante réflexion sur le temps, l'amour et la solitude.
    On ressort de son visionnage avec une impression mitigée, ne sachant pas trop s'il faut aimer le film ou le détester. On reste toutefois longtemps hanté par la beauté crépusculaire de ses images.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2020
    Le film commence de manière à faire rentrer immédiatement le spectateur dans l’ambiance du film : mystère, horreur, drame. On suit le couple Miriam (Catherine Deneuve) / John (David Bowie) au cours d’une virée nocturne au cours de laquelle ils séduisent et attirent chez eux un homme et une femme puis les tuent. La musique, les scènes courtes / coupées créent une tension forte, c’est assez terrifiant.
    Le reste du film (hormis la fin qui est dans la même veine) est moins dans l’horreur, mais on conserve ce mystère, notamment avec le personnage de Catherine Deneuve, très intrigant autant qu’attirant. J’ai aimé l’esthétique du film, très soignée, ainsi que l’ambiance générale de mystère et de tension. L’histoire est intéressante et prenante.
    Estonius
    Estonius

    3 315 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Une réalisation clipesque, un abus d'effet de rideaux dans les courants d'air, une histoire tenue qui s'étire comme un jour sans fin, et une conclusion incompréhensible qui se voudrait moralisatrice. Ça en fait des casseroles ! Ce qui n'est guère étonnant, Tony Scott n'ayant jamais été un grand réalisateur. Mais il y a les acteurs, Catherine Deneuve est (encore une fois) magnifiée, Sarandon est très bien et la spoiler: dégénérescence
    de Bowie est particulièrement bien décrite. Et puis il y a la photo, la musique (Schubert, Delibes, Bach) Et puis on pourra toujours dire ce que l'on voudra mais voir Deneuve spoiler: rouler une pelle à Sarandon, puis quelques instants plus tard lui sucer un téton, tout cela sur la musique du "Duo des fleurs de Lakmé",
    ça ne laisse pas de marbre !
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2020
    « Les prédateurs » est une œuvre qui respire son époque, celles des années 80, avec le look de ses protagonistes mais aussi le côté vidéoclip de l’ensemble, ce qui pourra paraître un peu daté aujourd’hui. Pourtant, grâce à une Catherine Deneuve excellente avec son jeu tout en froideur, des maquillages de vieillissement super bien faits et une relation homosexuelle féminine osée pour le cinéma de 1983 filmée sans pudeur, cette excursion de Tony Scott dans le fantastique tient bien la route. Notons aussi que l’ensemble est magnifié par une superbe bande originale mélangeant musique punk mais aussi musique classique avec des morceaux mémorables de Bach, Schubert ou encore de Léo Delibes avec son superbe « Lakmé ».
    jthuil
    jthuil

    13 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    On pardonnera bien les faiblesses du scénario - qui tient tout entier sur une feuille à rouler - tant le travail esthétique de Tony Scott, alors obsédé par l'image tout comme son frère Ridley, tient ici du génie, bien aidé qu'il est par une Catherine Deneuve qui n'aura jamais été aussi belle. Une oeuvre absolument sublime.
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Après une dizaine d’années passées à réaliser des publicitaires, Tony Scott imite son frère Ridley en passant au long métrage avec Les Prédateurs. Pour un premier film, le réalisateur réunit un casting de rêve (Catherine Deneuve, Susan Sarandon et David Bowie) pour une vision originale du mythe du vampirisme. Ainsi, 9 ans avant le Dracula de Coppola et 25 ans avant l’adaptation cinématographique de Twilight, Scott allie vampirisme et histoire d’amour et offre une vision romantique de ce thème associé à la mort. Visuellement, il signe un film très esthétisé mais ne tombant pas dans le vidéoclip (comme le seront beaucoup de ses films à commencer par le suivant, Top Gun) et renforce sa beauté formelle par une bande originale réunissant de magnifiques musiques classiques (à commencer par le Trio en mi bémol majeur pour piano et cordes no 2 de Franz Shubert et le Duo des fleurs du Lakmé de Léo Delibes spoiler: sublimant la séquence saphique entre Deneuve et Sarandon
    ). Avec cette première œuvre, Tony Scott réussit donc à signer une très belle vision esthétisée d’un sujet qui demandait à être renouvelé. On peut ainsi regretter que le peu de succès commercial rencontré par le film poussa sûrement le cinéaste à se tourner vers un cinéma plus commercial.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    Tony Scott ose transposer et adapter le mythique vampire aux années 80, traduit par sa démarche clipesque l’accélération des pulsations cardiaques avant de se repaître du sang du sacrifié qui jaillit comme le fluide vital, ce même fluide qui décime les amants de la même manière que le sida. Les Prédateurs, c’est le prolongement vampirique de Blade Runner où la machine aurait cédé sa place au corps, au désir brutal de posséder autrui dans l’espoir d’oublier, ne serait-ce qu’un temps, sa condition d’immortelle. Car les corps sont ici à la fois érotiques et glaciaux, captés recouverts de strates de lumière ou figés dans la rêverie d’un temps passé, révolu et pourtant toujours présent. L’architecture – mélange de formes géométriques et de baroque – semble irréelle, et pourtant tout nous paraît si proche : un salon où il fait bon jouer de la musique, une douche où se retrouver, l’alcôve brûlante tout droit inspirée des harems orientaux. Se croisent et s’emmêlent les âges, conservés à la cave et qui emporteront celle qui les a impunément traversés, donnant naissance à une nouvelle muse par une brillante permutation Deneuve / Sarandon. Les Prédateurs, œuvre qui envoûte et fascine, parvenant à nous faire éprouver le vertige de l’immortalité. Rarement avons-nous été aussi près du vampire, et pourtant la Hammer semble si loin.
    willy holden
    willy holden

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2018
    A sa sortie, ce film nous a frappés par sa puissance d'évocation poétique, soutenue par la coldwave de Bauhaus. Le trio d'acteurs improbables Bowie - Deneuve - Sarandon, donne une solide consistance à cette rêverie sur l'immortalité des êtres liés par l'amour. Le visuel de ce film qui apparait aujourd'hui comme issu de l'imaginaire publicitaire "années 80" était très novateur à l'époque. La scène d'amour saphique entre Deneuve et Sarandon, la musique de Schubert, et le climat onirique qui imprègne les lieux en les rendant intemporels a hypnotisé une génération d'adolescents fanatiques de films fantastiques, à l'orée des années 80. Curieusement l'alchimie fonctionne encore et nous avons toujours beaucoup de plaisirs à revoir ces prédateurs.
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