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Un visiteur
4,5
Publiée le 7 avril 2012
Sur les 15 films vu à ce jour (entre 1983 et 2010) de Tony Scott c'est probablement un de ses meilleurs. Un des meilleurs film de Deneuve (si ! si !) et de Bowie (Furyo n'est pas mal non plus). Malgré son faible succès, un film à voir car désormais culte, hâte de le revoir en HD.
Après avoir réalisé deux clips dont le fameux "One More Try" de George Michael, Tony Scott décide en 1983 de suivre les pas de son frère Ridley et de réaliser son premier long-métrage, un conte fantastique moderne tiré d'un roman de Whitley Strieber. Reformulation du thème vampirique transposée dans les années 80, Les prédateurs suit le fin de parcours d'un "jeune" vampire de 300 ans qui se découvre un processus d'accélération de vieillesse lui faisant obtenir le corps d'un vieillard. Cet être qui ne peut pas mourir va devoir subir sa nouvelle condition physique, lui qui a déjà été transformé en créature aux dents longues par sa moitié âgée de plus de quatre siècles. C'est dans un New York à la fois huppé, branché mais aussi sombre et glacial que Tony Scott nous entraîne. Soirées new wave et meurtres sanglants font donc partie de ce décor typiquement 80s où le réalisateur anglais use de ses talents de clippeur pour nous asséner de nombreux plans léchés au surdécoupage incessant contrasté par des scènes plus calmes et plus gothico-romantiques. Cet échec critique et commercial à sa sortie est aujourd'hui l'un des plus beaux films sur le thème du vampire, avec ce qu'il faut de romance sincère, de poésie gothique et de frissons romanesque pour en faire un film culte.
Un très bon film de vampire mélangé avec du sexe, aussi avec de très bons acteurs à disposition, le frère de Ridley ne pouvait faire que un bon film, par contre dans le reste de sa carrière.
Partant d'un bon sentiment, "The Hunger", fini peu à peu par s'essouffler pour finir de manière décevante. Malgré une très classe et étrange Catherine Deneuve, qui tient son rôle à merveille, nous avons le droit à une fable vampirique qui aurait pu exploiter un peu plus de choses comme les conséquences d'un tel mode de vie. Parfois brouillon mais doté d'une bande originale reposante, ce long métrage d'épouvante aurait pu être plus tranchant et moins kitsch. Cependant, quelques scènes sont vraiment réussis notamment celle du rapprochement entre les personnages principaux de l'histoire. En bref, je m'attendais à quelque chose de plus impressionnant et au final, je reste un peu sur ma faim. 13/20.
Le vampirisme et l'immortalité traités de façon différente. Ca me plait, et cela me change de Dracula...J'aime aussi le scénario, et je trouve que Bowie se débrouille bien. Dommage que la réalisation soit trop ancrée dans le style des 80's
Les années 80 ont été une fâcheuse décennie pour le cinéma dans la mesure qu'à partir de là la forme a dans un trop grand nombre d'oeuvres écrasé totalement le fond. "Les Prédateurs" en est un très bon exemple. Vous vous attendiez légitimement à une réflexion intelligente sur le vampirisme et la jeunesse éternelle. Ben non, c'est juste un vidéo-clip sans rien d'autre que sa forme (qui en plus est loin d'être magistrale!) et son trio d'acteurs principaux à nous offrir. Tony Scott tente bien de nous cacher le manque total de fond avec les musiques les plus magnifiques qui soient au Monde à travers Schubert, Bach et Delibes mais sans succès. Bref à part ces instants musicaux qui ne doivent qu'à leurs compositeurs, on s'ennuie ferme.
Un curieux film de vampires, traînant la nostalgie de cette espèce fascinante censée hanter notre monde depuis la nuit des temps. Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon constituent une distribution prestigieuse et remarquablement dirigée par Tony Scott dans des images à l’esthétique glacée (dont la fameuse scène de lesbianisme qui a été bien dépassée depuis). Le sang est bien sûr au centre de cette histoire, le sang et la vie éternelle… Il est pourtant bien dommage que la fin du film ne tienne pas les promesses du début - qui introduit le sujet de la vieillesse conçue comme une maladie médicalement guérissable - pour se contenter de donner une conclusion sans surprise en forme de version supplémentaire du vieux mythe qui ne lui apporte strictement rien.
L'histoire de Catherine Deneuve et de David Bowie qui aimeraient bien être éternels.
S'il est un film qui a laissé une trace aussi confuse que passionnée dans mes souvenirs d'adolescent, c'est bien celui la ! Entre l'esthétique eighties et deux des plus beaux visages du cinéma mondial, sans parler des amours saphiques, tout était réuni pour les fantasmes flous après deux passages TV tard dans la nuit entre deux séances de révisions lycéenne.
Le revoir quadra et dans de bonnes conditions était donc légèrement angoissant. Heureusement, passé le kitsch assumé du premier quart d'heure, on retrouve tout les plaisirs de la madeleine Tony Scott. On n'atteint pas la beauté, l'intelligence ou la puissance d'un Ridley dans « Blade Runner », mais la virtuosité immature et creuse donne beaucoup de plaisir.
Tout comme « Orange Mécanique » avait très mal vieilli, ce film appartient au passé, l'espoir que l'esthétique sans but allait suffire à sauver le monde par sa seule force face à la laideur et aux contingences.
Mais comme c'est le passé qui m'a construit, on se laisse aller, on en prend plein les yeux et on ressort heureux pendant quelques minutes ! Merci Tony.
Macabre, sensuel, gothique... un vrai film de vampire à l'ancienne! Avec un David Bowie puant le sexe et une Catherine Deneuve classe et très attirante, on ne peut qu'abdiquer. Dès l'intro, l'esthétisme est très soigné et la musique excellente. Mon préféré dans le genre restera encore "entretien avec un vampire" par ce qu'il fouillait au plus profond de l'âme des vampires. Ici ça reste relativement en surface mais la beauté des images et les deux acteurs principaux sont deux raisons amplement suffisantes pour le voir. Les amateurs du genre seront servis!
J'aurai plutôt nommé ce film, 'passions morcelées' alors que les prédateurs ne correspond pas vraiment à un métrage qu'on aurait pensé plus sanguinaire.
Le premier tiers est assez tentant, mais après on arrive vite sur quelque chose de bien moins captivant avec des effets à outrances qui ne séduisent pas.
Dommage, car l'idée était bonne et les acteurs aussi.
Un film esthétique qui nous se contente de nous livrer des sortes d'images subliminales sans queue ni tête. Pas ou peu d'histoire -ou alors il faudrait creuser? mais par quoi commencer? Sont-ce des vampires ou d'autres créatures fantastiques? Nous ne le saurons pas. La fin du film embrouille encore plus les pistes et la signification du film. Dommage, il y avait de bons acteurs.
Ceci n'est pas un film a proprement parler, plutôt des images, photos, tableaux, très beaux certes mais pas d'histoire, pas de scenario, alors c'est pour un certain public. Personnellement, je préfère les films avec une histoire, un début et une fin, donc je n'aime pas du tout "les prédateurs".