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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 février 2009
Très eighties ? Certainement, mais très classe, aussi. Un festival d'icones : Bowie + Deneuve, qui dit mieux ? Un film de décors, un film de lumières, un film de signes. Un film sur New-York, aussi. Et en bonus, l'opérette "Lakmé" de Léo Delibes. Un bonheur pour les oreilles et les yeux.
Première réalisation pour Tony Scott (Top Gun - 1986), frère du réalisateur Ridley Scott. En adaptant la nouvelle de Whitley Strieber, il réalise une œuvre atypique (pour ne pas dire expérimental car trop stylisée), flirtant entre le vampirisme, le sexe (amour saphique) et le gothique, Les Prédateurs (1983) peine à convaincre et ce, dès le début du film. A la fois exaspérant (bruits et images clipesques), le scénario n’arrive pas par la suite a retenir notre attention, à cause d’une mise en scène très particulière. Dommage car la distribution était très alléchante, avec : Catherine Deneuve, David Bowie & Susan Sarandon.
Véritable témoin de l'esthétique new wave des eighties, "Les Predateurs" de Tony Scott dont c'est le 1er film est une reussite presque totale. Une histoire improbable de vampire dans le New-York de 1983 mené par une Catherine Deneuve plus belle que jamais et un David Bowie toujours original, ainsi que l'un des premiers rôles de Susan Sarandon. Comme souvent avec les vampires, c'est une belle histoire d'amour sublimée par la mise en scène, les couleurs et le travail sur le son de Tony Scott et son équipe. Dominance du look clean à une époque où la culture punk se meurt, The Hungers ne laisse rien déborder, les cadrages impersonels à l'extrême et la froideur des images est telle que l'on ne peut que féliciter Tony Scott d'avoir saisi et détourner la mode afin de nous montrer le changement culturel qui s'opère. Grande déception que le petit frêre de Ridley n'est pas continuer ces raisonnements sur l'esthétique au profit de blockbusters (Top gun et Beverly Hills cop II) quoi qu'il y est aussi des choses à dire sur ces deux là (sur les ratés et les chefs d'oeuvre que cela aurait pu être). Le type de jeu de Deneuve s'adapte parfaitement au rôle et à l'esprit du film et Bowie trouve un rôle qui met en valeur son physique et son visage photogénique. Sarandon, solide comme d'habitude et Willem Dafoe, petite apparition, une guele, une voix, on comprend le succée qu'il est pu avoir par la suite. Un film culte qui aurait un gagné un petit plus sans la fin qui tire en longueur mais c'est une parfaite analyse de ce qu'a pu être le mouvement new wave au niveau formel. Il est lcair que Tony Scott est un cinéaste et pas le moneymaker qu'on essaye de faire croire qu'il est. Il est seulement dommage que ses reflexions soient noyés sous des déluges pyrotéchniques. Un cinéaste du visuel aussi intéréssant que son frère.
Film polaroïd sanglant, the Hunger de Tony Scott joue sur des tableaux fantasma-gores écclectiques tout en laissant s’écouler à souhait le fil de sa trame diabolique. Histoire de vampire, dont le sang mêle un suréférencement au genre à un montage rock-n roll furieusement onirique, le spectateur se trouve dans un paradis infernal, où la chaleur du sexe est balancée par la froideur des alcools, L’envoûtement des décors s’unit à la désincarnation des personnages poursuivis par des rêves refoulés d’éternité et de rédemption. Les acteurs surabondent par la maîtrise de leur jeu, dans cette fable surchargée de couleurs qui ne se laisse pourtant pas dérober son talent en s’aliénant pernicieusement dans l’effet de style ou la noirceur gothique. Ici, tout est mis à nu, sans que rien soit dévoilé; une séduction très vampirique, qui absorbe et laisse un goût d’éternité, quand le secret de cette déshumanisation d’un art poussé au sublime lui, reste à jamais scellé.
Loin d'être un inconditionnel de Tony Scott, c'est avec un regard quasiment vierge que j'entame la projection des Prédateurs... Si ce premier film se détache du reste de la filmographie du frère cadet, c'est probablement parce qu'il a du style. Beaucoup de style. Trop, même. Les Prédateurs n'en finit pas d'exhiber sans vergogne la grammaire cinématographique dans tout ce qu'elle a d'excessif et d'hypertrophié. Tout est déjà dans les vingt premières minutes : le montage agressif du générique ( accompagné d'une musique qui se rapproche plus du bruit que d'autre chose ) laisse place à l'un des baisers les plus maniéristes de l'Histoire ( gros plan insistant sur la distance séparant les lèvres de Catherine Deneuve de celles de David Bowie, deux êtres baignant dans l'humidité vaporeuse d'une salle de bain, le tout accompagné du célèbre trio de Schubert... Ouf ! ). La suite n'en demeure pas moins ampoulée : zooms incessants, accumulation d'inserts à rendre jaloux les cinéastes les plus fétichistes, séquences grand-guignolesques des plus démonstratives... Sur le fond, Les Prédateurs part d'une idée intéressante : actualiser les recettes ancestrales du film d'épouvante ( vampires, immortalité...) en les retransposant dans l'Amérique des années 80 ( mouvements gays et lesbiens )... Hélas, l'idée n'est pas suffisamment développée et le scénario tourne à vide la plupart du temps. Au final, Tony Scott a du style mais je ne suis pas dupe : c'est de l'esbrouffe pure et simple. Fatiguant voire agaçant.
Après une ouverture similaire à un clip pop bien kitsch (style dans lequel Tony Scott était alors passé maitre), c’est dans une esthétique gothico-new wave que se déroule cette fable vampirique envoutante. C’est grâce à cette qualité éblouissante du travail visuel et musical que le réalisateur pose, dès son premier film, les bases de sa carrière qui ne sera faite que de surenchères stylistiques. Mais ici, contrairement à la plupart des blockbusters tape à l’œil qu’il réalisa par la suite, le faste artistique, bien qu’il prenne une importance supérieure à la narration elle-même, n’empêche pas ce conte fantastique baroque d’être avant tout une approche très sensuel des mythes autour de l'immortalité et des suceurs de sangs. Le trio magnétique formé par Catherine Deneuve, Susan Sarandon et David Bowie participe pleinement à donner à ce film une originalité inattendue et un charme mémorable.
super film d'une modernité étonnante avec une musique et un esthétisme appuyés qui en font aujourd'hui un film hors norme pour un film de genre et par ailleurs le film témoin d'une époque A voir sur grand écran vivement le 4 février
Ce film est une bonne surprise. Un casting détonnant (Deneuve-Bowie-Sarandon), une bande son éclectique enchainant Schubert et Bauhaus, une relation ambigue et un peu de science fiction. Les effets speciaux sont un peu désuets ( la scène de Deneuve et de ses "amants" notamment ), mais cela n'enlève rien à la beauté de ce film. La scène d'amour entre Deneuve et Sarandon est magnifiquement filmée et le film traite de nombreux sujets ( saphisme, solitude, le temps qui passe ).
Je n'ai jamais vu Catherine Deneuve aussi magnifique.
Bon film de vampire qui innove un peu dans le récit et qui cré une lourde atmosphère dont les acteurs ne sont pas inconnue par leur talent et surtout le bon choix lors du casting. A voir.
Intriguant peut qualififier ce film. Intriguant par son sujet qui se démarque de tous les films de vampires que l'on a l'habitude de voir : une vampire qui vit depuis des siècles va jeter son dévolu sur une scientifique. La mise en scène de Tony Scott est limite parfaite dans un décor (la maison) extraodinaire avec un surprenant casting réunissant David Bowie, Susan Sarandon et Catherine Deneuve! Frôlant parfois le téléfilm érotique d'M6, LES PREDATEURS est un film étonnant qui à défaut d'être inoubliable, permet de montrer Catherine Deneuve dans un rôle peu habituel et les premiers pas de Tony Scott derrière la caméra.
Premier film de Tony Scott et celui ci n'a pas grand chose a voir avec ces films suivants. La BO est très bien notamment avec une musique de Schubert qui est magnifique.
L'histoire quant a elle est assez intéressante. Le film traite de l'immortalité, la jeunesse éternelle... procuré par l'amour de Deneuve. Bon Deneuve c'est Deneuve, elle a son style particulier un peu hautain mais au final elle n'est pas mauvaise actrice. Bowie lui est assez incroyable, son vieillissement est saisissant. Mais le seul problème de ce film est la fin qui est longue et baclée. Cependant je ne trouve pas le film si vieillit que ça.
"The Hunger" est un film un brin dérangeant qui mélange vampirisme, sexe, et immortalité autour d'un thème scientifique toujours tabou : la vieillesse. La mise en scène de Tony Scott donne ainsi une atmosphère étrange, d'autant plus que le film bénéficie de la présence du mystérieux David Bowie et de l'envoutante Catherine Deneuve, atmosphère qui pourra en déconcerter plus d'un et qui s'avère plus violente que les autres long-métrages du réalisateur. Marquant, et assez spécial dans le genre fantastique.
Un film à la mise en scène raffinée servi par des acteurs de premier plan,traitant le mythe du vampirisme et de l'immortalité de façon originale. Malheureusement une fin un peu brouillonne vient ga cher le plaisir. Avec de saisissants effets spéciaux de vieillissement pour l'époque. Premier film de Tony Scott,frère du grand Ridley.
Même si ce film a mal vieilli, même si je n'aime pas trop Deneuve, ce film est une réussite...J'ai apprécié le jeu des acteurs, l'ambiance, et surtout le fait que plusieurs thêmes fantastiques (comme l'immortalité) ont été abordés de façon intelligente voire même poétique...A mon avis "the Hunger" est unique en son genre...