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Eselce
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2,5
Publiée le 26 janvier 2016
Une très troublante histoire de vampire, vraiment originale et inattendue portée par Catherine Deneuve et David Bowie en couple vampirique sur le déclin. Je suis agréablement surpris de la première moitié du film. Il y a un aspect "Benjamin Button" inversé aujourd'hui, dans la maladie de David Bowie. J'ai bien aimé l'intrigue et le rythme du film. Idem pour la BO classique, juste magnifique. La deuxième moitié est, hélàs, beaucoup moins bonne. Il s'agit d'un autre couple incluant Susan Sarandon. C'est bien moins intéressant à mon goût, un peu plus excentrique et moche pendant 1 minute spoiler: Les amants momifiés reviennent . Dommage, le film avait du potentiel, ils auraient du garder D. Bowie plus longtemps.
Difficile d'imaginer qu'après ce premier film énigmatique et exigeant, Tony Scott allait réaliser Top gun et Le flic de Beverly Hills 2 ! Cette histoire de vampires portée par un improbable trio composé de Catherine Deneuve, Susan Saradon et David Bowie – de dernier dans un rôle finalement assez court – prend la forme d'un conte gothique sombre et tourmenté. Malgré quelques maladresses, ce bel essai sur l'amour, la mort et le temps qui passe mérite le détour, au moins pour l'atmosphère si particulière qui y est distillée.
Une relecture stylisée et poétique du mythe vampire
Première réalisation et premier coup de maître ! Tony Scott est pour moi avec ce film au même niveau artistique que son frère, Ridley, à cette époque. Ce dernier venait à l’époque de réaliser « Blade Runner » et ce qui est marrant, c’est de voir des thèmes communs entre les deux films. La vie, le temps, l’amour, la mort et la passion sont les thématiques qu’on retrouve dans « Blade Runner » et « Les Prédateurs ». Bien sur c’est exploité différemment. Pour en finir avec la comparaison entre les deux frères et les deux films, l’un a été un énorme succès à sa sortie tandis que l’autre (en l’occurrence notre film du jour) s’est planté. Malgré cela, les deux films sont aujourd’hui des œuvres cultes.
Tony Scott livre une mise en scène à la fois brute et soignée. On a le droit à un découpage des scènes assez ciselé mais en revanche celles ci sont magnifiques. Rien n’est laissé au hasard, l’éclairage crépusculaire, les ralentis, les contres-jour…Tout est très cohérent et séduisant. On ressent la patte du réalisateur publicitaire qu’était Tony Scott, il s’attarde sur les acteurs, leurs mouvements ainsi que dans l’environnement où ils évoluent. La photographie de Stephen Goldblatt est somptueuse et s’accorde parfaitement avec le travail du réalisateur. Une beauté visuelle maitrisée et captivante de la première à la dernière scène.
Un trio parfait, les trois acteurs se complètent parfaitement. Tony Scott les filme d’une manière très précise, on est charmé du début à la fin.
La critique complète et détaillée est disponible sur mon blog. N'hésitez pas ;)
Erotique, romantique, romanesque et gothique, on vit un véritable voyage halluciné à travers un clip hyper stylisé d' 1h40. C'est fascinant du début à la fin et l'atmosphère noire, couplée à une bande son superbe marque son spectateur. Tony Scott aura sans doute moins marqué le 7ème art que son illustre frangin mais il n'est tout de même pas en reste avec une filmographie certes hétéroclite, tant au niveau des thèmes que de la qualité, mais comportant de rais petits bijoux. "Les prédateurs" en fait clairement partie, sur un scénario original et sombre, les acteurs s'avèrent plus que convaincants et les images sont superbes, bien aidées par une photographie étonnante, le final se révèle également surprenant. On traverse ce film, ébahi, parfois dérouté, mais sans en perdre une miette et avec le sentiment de ne pas tout comprendre non plus. Une oeuvre à part à découvrir ou à revoir tant l'univers semble unique.
Alors que le nom d'Alan Parker était pressenti pour réaliser l'adaptation du roman de Withley Streiber, celui-ci suggéra Tony Scott, issu à l'origine de la publicité. "Les Prédateurs" est donc son premier long-métrage et se distingue par une distribution internationale ainsi qu'une approche plurielle, mêlant gothisme et scènes en costumes. Auteur d'un plan sur "Barry Lyndon", le cinéaste lui rend longuement hommage, notamment en reprenant le trio de Schubert ainsi qu'en reproduisant certains plans de répétition qui rappellent le chef-d'oeuvre de Kubrick. Éreinté par la critique à sa sortie, tout n'est pourtant pas à jeter dans "Les Prédateurs". Certes, ce premier essai comporte inévitablement des maladresses et un rythme inégal, mais Scott a le mérite d'y faire figurer une ambiance à la fois sonore et visuelle. "Les Prédateurs" s'avère troublant et nerveux à souhait. L'apogée du film demeure une réussie scène d'amour entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon qui deviendra une icône pour la cause homosexuelle. Et puis surtout précipitez-vous sur cette curiosité expérimentale car Tony Scott ne fera plus rien de tel par la suite. Quatre ans après il réalisera "Top Gun" avec le succès commercial que l'on sait, et s'orientera définitivement vers le film d'action nettement plus conventionnel quoique très efficace !
Trente ans après l'avoir vu à sa sortie, donc avec mes trente ans de plus, et tant de films vus en plus, je trouve celui-ci toujours aussi formidable. Le scénario est génial mais c'est surtout la transposition des vampires dans un monde totalement normal et moderne qui le rend aussi original. On ne peut aussi que s'émerveiller devant la qualité des acteurs, que ce soit Sarandon magnifique, Deneuve fascinante ou Bowie magique. Tony Scott a réussi là un chef d'oeuvre, malheureusement trop méconnu du public, et même des critiques qui se sont trop peu exprimés.
New York : L'élégante et belle Miriam mène une vie luxueuse avec son mari John. Mais en réalité, c'est un vampire qui doit boire tous les sept jours du sang humain et pour garantir l'immortalité à son mari, elle doit l'aimer. Malheureusement John, commence à constater des marques d'un vieillissement accéléré...
Premier film de Tony Scott après avoir fait ses armes dans la publicité, "Les prédateurs" réactualise le film de vampires en explorant les thèmes de l'éternelle jeunesse, le don du sang pour survivre, l'amour ou encore le temps qui passe. Thèmes intéressants que Scott étudie à travers le personnage de Miriam qui est à un (des nombreux !) tournant de sa longue vie où elle commence à en aimer une autre que son mari et voir ce dernier subir une rapide déchéance.
Mais si les thèmes sont fort intéressants (bien que parfois confus), Scott les mélange de manière assez étrange à travers un scénario pourtant intéressant, tout comme les personnages dont il peine malheureusement à nous y intéresser. La confusion est aussi sur son esthétisme très (et trop) propre, élégant et marqué par un filtre bleu très 80's ainsi que plusieurs effets de style, mélangé à une bande sonore composée de morceaux classiques, parfois maladroit et/ou lourd (ralenti, contre-jour, montage clipesque...).
Et finalement, s'il soigne énormément l'esthétisme de son film, Scott peine à en faire ressortir l'émotion et même l'intérêt avec cette impression de voir un film "beau" mais creux. Contrairement à ce que laisse penser l'affiche et plusieurs commentaires autour de ce film, le couple star n'est nullement Bowie/Deneuve mais bel et bien Susan Sarandon/Deneuve et dans l'ensemble les interprétations sont bonnes.
Bref, une déception pour ce film dont j'ai l'impression que Scott se fait une obsession de la beauté formelle pour délaisser un fond malgré la richesse des thèmes que l'on peut y aborder. Dommage.
De son côté Arty si décrié, Les prédateurs est tourné comme un clip survitaminé typique des années 80. Loin de l'histoire banale du vampire, l'ensemble se base plutôt vers un concept de vie éternelle et charnelle où les deux femmes font montre d'une sensualité sombre et réussie.
Ce premier film de Tony Scott (futur réalisateur de "Top Gun", "True Romance" ou de "Ennemi d'Etat") est aussi son plus impersonnel, soit celui sur lequel il n'a pas encore trouvé son style propre. Influencé par son frère Ridley Scott et par son passé de réalisateur pub ce film est un film à l'esthétique Baroque Chic où il réinvente le mythe du vampire. Original dans la forme avec une photographie qui pourrait rappeler quelques pubs sur le parfum il offre aussi un casting aussi hétérogène qu'inattendu avec David Bowie tout juste (ce film passera inaperçu comparé à son autre film "Furyo" sortit la même année), Catherine Deneuve alors entre deux productions gauloises et dans un de ses seuls rôles outre-Atlantique et Susan Sarandon. Adapté d'une nouvelle de Whitley Strieber on suit une vampire de 3000-4000 ans Miriam (Deneuve) qui vit avec John (Bowie) depuis 300, qu'elle a rendu éternel jusqu'à ce qu'elle jette son dévolu sur un docteur spécilialiste du sang (Sarandon), dès lors John n'étant plus aimé par Miriam John se voit vieillir à vu d'oeil... Le film est devenu culte au fil des ans notamment grâce à la fameuse scène lesbienne entre Deneuve et Sarandon, magnifiquement filmée. L'atmosphère sophistiquée et particulièrement désenchantée enveloppe l'histoire d'un voile troublant et envoûtant. Bien suivi par ailleurs par une superbe musique. On regrette seulement cette fin un peu trop démonstrative et différente de la nouvelle (dans laquelle Miriam a trouvé un nouvel amant à San Francisco). En tous cas ce film reste l'un des plus originaux sur les vampires.
Le genre " Horreur" nous avait habitués au château en ruine, a Boris Karloff ou a l Exorciste. Tony Scott ( Man of fire) dépoussiéré ici le genre: sa ce passe a NewYork ou Catherine Deneuve( Le sauvage, Répulsion) ne fait pas ses 3000 ans .Son secret? Le sang, prélevé a la source! En échange de quoi, elle refile a ses victimes un bout d immortalité.... Boudé a sa sortie en 1983 " Les Prédateurs" offre a David Bowie( Furyo) un de ses meilleurs roles et une b.o d'enfer .Fascinant!
On ne peut que tomber sous le charme de la mise en scène du film, conçu comme un vidéo clip très sophistiqué avec des jeux de lumières d'une rare beauté et rarement vu au cinéma. Le tout est mené par un trio d'acteur, certes original, mais d'une immense qualité. De plus le scénario est captivant puisqu'il est basé sur la mort, et la peur de celle et la quête de vie éternelle. Un film fantastique dans tout les sens du terme!
Le premier, et le meilleur film de feu Tony Scott. Enfin une histoire de vampires qui ne ressasse pas les éternels lieux communs du genre pour nous proposer une vraie réflexion. Ici, les vampires ne craignent pas la lumière du jour, pas même les crucifix ni les pieux dans le coeur, ils n'ont pas non plus les crocs acérés et ne se transforment ni en chauve-souris, ni en loups-garou. Ce qu'ils craignent : la vieillesse, la souffrance qu'elle procure et la peur de la solitude face à l'immortalité, celle-là même qui provoque chez eux un insoutenable mal de vivre. La mise en scène chic et clipesque de Scott se révèle en cohérence absolue avec le sujet, qui parle de l'image de soi, de sa magnificence à sa déchéance rapide. Elle se divise en deux segments : le premier qui s'ancre dans la modernité et appuie les pérégrinations sanglantes du couples pour se nourrir, accompagné par les nappes de synthé; le second, plus calme et mélancolique, se place au coeur de l'intime et de la douleur, accentué par une musique classique plus intimiste. En ce qui concerne l'interprétation, elle se paye le culot d'utiliser deux acteurs dans des rôles véritablement à contre-emploi : le chanteur David Bowie est magistral en vampire touché par ce vieillissement foudroyant, tandis que Deneuve étonne par sa froideur. Et que dire des extraordinaires maquillages de Dick Smith qui, aujourd'hui encore, sont d'un réalisme saisissant. Benjamin Button n'a qu'à bien se tenir !
"Les Prédateurs" est un film plutôt original. L'histoire de vampires qui en constitue la trame ne m'a pas convaincu plus que ça, mais il vaut néanmoins le coup d’œil, ne serait-ce que pour y voir le couple Catherine Deneuve - David Bowie.
Les Prédateurs s'inscrit dans une époque. L'entreprise était franchement périlleuse mais il est indéniable que le travail sur la beauté formelle relève d'une main experte. Cette entreprise périclite lorsque la mise en scène déverse tout son intérêt dans le grand guignolesque. L'étrangeté devient encombrante et laborieuse trouvant son paroxysme dans un final au vacarme étourdissant. Un exercice de style tantôt captivant par sa puissance visuelle, remarquable par les incarnations habités de ses interprètes, tantôt bouffi et grandiloquent dans sa profusion d'effets diverses. Les Prédateurs gardera tout de même la grande qualité d'entretenir le spectacle en parlant par paraboles du sujet douloureux et tétanisant du sida, très ancrée dans l'époque où le film a été tourné.