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    Les Prédateurs
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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Pour son premier, Tony Scott réalise un conte fantastique culte à l’ambiance clippée new wave très représentatif des années 80. Deneuve est envoûtante.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    688 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    Ça alors?! Est-ce vraiment Tony Scott qui a réalisé ce film! Lui qui nous a habitué à faire des mises en scène survitaminées avec la caméra qui s'affole tout le temps, lui qui met toujours des dialogues inutiles à n'en plus finir, lui qui met des scènes d'action exagérées souvent tirées par les cheveux, lui qui fait rarement des chefs d'oeuvre... Et bah la pour son premier film, et surement meilleur, Tony Scott signe un chef d'œuvre, faisant tout le contraire de d'habitude, plans fixes, dialogues discrets et efficaces, tranquillité étouffante... Non c'est grand ce qu'il a réalisé la!
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2013
    Un film fascinant et d'une splendeur formelle à couper le souffle. Tony Scott réalise ici un premier film totalement réussi, tendu, prenant, plastiquement superbe. En pleine émergence du new age, il en fait émerger la quintessence et tire toute la beauté que ce mouvement pouvait signifier. A la fois gothique, désespéré et terriblement mélancolique, le cinéaste parvient presque sans faux pas à délivrer un film à la fois glacé et bouillonnant. La caméra virevolte, les plans sont d'une grande intelligence et la narration pourtant elliptique et complexe est d'une fluidité totale. Deneuve est divine dans ce rôle qui lui va comme un gant. Sarandon est bouleversante de naturel et de force, comme à son habitude.
    JulienAllard
    JulienAllard

    35 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Les prédateurs ou la 1ere preuve du talent (sous estimé) de Tony Scott.
    D'abord une réal avant gardiste puisqu'elle reprend les codes de la pub et du clip, milieu d'où vient Tony Scott : montage cut, mouvements de caméra rapides, ralentis et éclairages vaporeux .
    Du coté de la musique, on a un subtil mélange entre classique et sons electro ... Sans oublier le gothique et new wave Bela Lugosi's dead de Bauhaus.
    Morceau au titre évocateur puisque le film fait table rase des anciens modéles de vampire pour un vampire plus sexy. En témoigne les acteurs du casting qui sont três bons par ailleurs. Le scénario se veut également une métaphore du Sida avec le thème du vampirisme. Et encore bravo pour le maquillage vieillissant de D Bowie.
    Un classique sous estimé !
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Tony Scott et Ridley Scott, deux frères, deux parcours parallèles…
    Ils passent tous deux de l’expérimentation flamboyante et géniale au four crépusculaire du cinéma le plus commercial…
    Blade runner de Ridley (1982) et The Hunger (Les prédateurs) de Tony (1983) deux merveilles cinématographiques, devenus cultes, traitant du même sujet dans des formes totalement différentes : le temps qui limite la vie, l’amour dévoration de l’autre…
    Blade runner grand succès, The Hunger quasi-échec commercial…

    The Hunger, à ce titre, est le plus passionnant.
    Pourquoi ce désaveux à sa sortie qui fut quasi confidentielle ?
    Tony était issu du monde publicitaire et il offrait à voir un premier film quasi expérimental…
    L’époque était à la critique du monde publicitaire… De la consommation… Epoque révolue avec le retour en force du bling bling de rigueur (Ipad et autres conneries).
    Il fut donc squeezé, malmené par la critique…
    Avant que les Inrock et Télérama n’usent de dithyrambes (légèrement à côté de la plaque… les dithyrambes !

    Tout est parfaitement maîtrisé dans ce film intelligent…
    Une image magnifique nageant dans les brumes bleues du crépuscule des temps immémoriaux…
    Et puis le rouge subliminal de la survie et de la prédation…
    Alternent les contre-jours intimes et la lumière crue, publique de la rationalité des laboratoires….
    Close up sublimes faisant ressortir la matérialité des corps et de l’amour…
    La pluie qui tombe en allégorie de l’usure et de la ruine du vieillissement…
    Découpage, surdécoupage… Choc des situations…

    La musique… Ah la musique !
    L’occasion de revoir en entrée Peter Murphy, génial leader du fulgurant Bauhaus (groupe mythique s’il en est !) assénant de sa belle voix grave « Bela Lugosi's dead », humour décalé du réalisateur qui ouvre ainsi un film de vampires !
    Magnifique BO mêlant aussi Schubert, Bach, Lalo, Delibe…
    Musiques faisant « corps » avec le propos du film !
    Rien de gratuit ici !

    Des dialogues laissant la place à l’image…
    Ce n’est pas un film bavard !
    Des dialogues flirtant avec la poésie et le rêve…
    Les personnages « réels » (le mari, le flic, l’agent immobilier) sont bien ternes…
    Non, le sujet, ici, c’est le temps, le rêve du temps…
    Les vrais « vivants » ont 400 ou 2000 ans…
    Ou bien s’apprêtent à pénétrer l’éternité !

    Les acteurs ?
    Le casting le plus improbable : Deneuve, Bowie et Sarandon !
    Il fallait repérer leur point commun, le hiératique, le glacial !
    C’est là que Tony est vraiment génial !
    Et il donne à Deneuve un rôle qui ne comporte, sans doute, pas plus de deux ou trois feuillets…
    Tant mieux !
    Deneuve et l’anglais, ce n’est pas ça !
    Les beaux visages flirtent dès le début du film avec la froideur des tombeaux…
    Leur perfection appelle la poussière !
    Miriam beauté du diable et démon gothique effectue ses meurtres avec raffinement.
    John acculé à l’urgence des rides, des flétrissures de la peau, des cheveux qui restent dans les doigts se trouve acculé à l’innommable de l’enfer… On exorcise le mal, dans le film, en ne le nommant pas. On use d’un subterfuge, on tourne autour du sujet, on désigne la progéria qui génère un vieillissement incompréhensible…

    Le vampire de 1983, évoqué ici de façon vertigineuse par Tony Scott n’est autre que le SIDA…

    Et Sarah, justement tente de combattre le fléau et elle y succombe… Sarah dont la raison se brouille, se noie dans la passion… Myriam lui a offert l’Ankh symbole d’éternité… Qui tue !

    Rêve et cauchemar baroque et grandiloquent, Les Prédateurs, film d’auteur expérimental, certes daté, mais dont les résonances actuelles, la force inégalée, montrent bien qu’il s’agit d’un authentique CHEF-D’OEUVRE…
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Premier long métrage de Tony Scott, "Les prédateurs" souffrent de nombreuses imperfections dont la première est la réalisation. Le frère cadet de Ridley Scott n'arrive pas à se détacher de son passé de réalisateur de publicités et nous propose ici une succession de plans clichés qui noie complètement le propos du film. Justement, le scénario, lui, s'il s'avère prometteur durant les premières minutes tombe dans un fatras de longueurs et de facilités. Pour ce qui est des acteurs, seul David Bowie sort son épingle du jeu. Heureusement, le choix des musiques relève le niveau et apporte ce petit plus émotionnel que Tony Scott n'arrive pas à véhiculer dans l'image. En bref, c'est maladroit, peu convaincant et plat.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 février 2013
    Film dans la droite mouvance des oeuvres esthétiquo-oniriques fin 70-début 80, où les rôles sont réduits à une expression des plus simples, une grande partie du film étant dévolue à la chair, qu'elle soit dénudée ou lacérée. Film de vampire maniéré comme il se doit au genre où une actrice de talent ne peut trouver son compte et une icône rock peut regretter d'être plus visible au générique que sur la pellicule. Gagne à être dégusté 30 ans plus tard, Catherine et David étaient si beaux.
    La thématique, elle, est passée de mode, vue et revue, en souvent mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mai 2013
    1983... Un an après la sortie de Blade Runner, notre regretté Tony Scott frère de Ridley, fraichement venu du monde de la pub, sort son premier film, Les Prédateurs.
    Nous avons alors affaire à une histoire de vampirisme très eighties, film romantico-horrifique, dont le mélange est attirant.
    D'emblée l'on constate la grande influence visuelle et esthétique du grand frère dans chaque scène. Les plans, la lumière et la photographie sont très travaillés et extrêmement séduisants. L'esthétique est tantôt sombre, bleutée, glaciale, tantôt l'atmosphère est baignée d'une lueur orangée de soleil couchant.
    Malheureusement, à partir de la moitié du film ( spoiler: et de la disparition un peu prématurée à mon goût de David Bowie
    ), le scénario traîne en longueur et peine à convaincre. Certains plans semblent durer une éternité, néanmoins, on tient car l'on veut aller jusqu'au bout. Mais à la fin des 1h30 qui passent, somme toute, rapidement, on reste sur sa faim et l'on attendait finalement quelque chose de plus poignant. Le dénouement final est d'ailleurs extrêmement prévisible.
    Malgré cela, le casting est tout à fait honorable : un David Bowie à la classe inégalable, une Catherine Deneuve à première vue implacable et une Susan Sarandon plus que séduisante. Mais on a à peine le temps de s'approprier et de s'attacher aux personnages, mis à part, peut-être celui de Bowie que l'on prend en pitié. On notera la courte présence de Willem Dafoe dont la carrière n'était alors pas encore née.
    Les Prédateurs est intéressant et intrigant à certains égards, dont notamment le fait de découvrir les débuts de Tony Scott au cinéma et de constater que le film est aux antipodes de ce qu'il a pu réaliser par la suite, dès Top Gun. Mais ce film ne laissera pas un souvenir impérissable du fait d'une intrigue un peu facile et d'un genre horrifique bien trop survolé pour nous faire vibrer.
    Akamaru
    Akamaru

    3 085 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2012
    Premier film du regretté Tony Scott(dont le suicide reste bien mystérieux),"Les Prédateurs"(1983)ressemble à long vidéo-clip présentant le vampirisme moderne au coeur de Manhattan.La forme est franchement innovante,et représente bien l'obsession chic et toc des eighties.C'est aussi à rebours une allégorie troublante sur l'apparition du sida.Ici,les vampires vivent dans un loft,et récoltent le sang grâce à un pendentif sacré.L'amour est la plus efficace manière pour eux de lutter contre le vieillissement.Catherine Deneuve étaite toute indiquée pour ce rôle d'héroïne glaçée,qui au passage en a fait une icône gay et lesbienne.La remarque vaut aussi pour David Bowie dont le physique androgyne et le comportement étrange se prêtent bien à ce conte gothico-fantastique.Susan Sarandon,elle fait office d'agneau dans une bergerie.On retiendra sa scène d'amour saphique et sacrificiel avec Deneuve.L'esthétique new-wave et sophistiquée du film va de pair avec un montage alterné troublant et une intrigue mortifère.Comme presque toujours,Tony Scott a du mal à dévoiler des sentiments,préférant se cacher derrière son attirail technique.La grosse limite de cette oeuvre globalement fascinante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2013
    L'esthétisme seul suffit à donner sens à The Hunger, illustration des circonvolutions artistiques des années 80 davantage qu'histoire complexe. Thèmes sombres, éléments scénaristiques dérangeants, culture artistique, on notera l'immense contraste entre les préoccupations d'époques pas si éloignées et celles actuelles de nos jeunes twilightiens, ou plus exactement, ce sont on les abreuve.
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2012
    Avec une bande originale célèbre fort appréciable, en oubliant bien évidemment les 3 notes de musique vieillottes à chaque scène de suspens façon film d’horreur, ce film à caractère vampirique est unique dans son genre. En effet, on s'intéresse à ce monde sous un tout nouvel angle plutôt angoissant dans sa réalisation. Notre française Catherine Deneuve fera preuve encore une fois d'un charisme et d'une classe élégante pour incarner le rôle de cette vampire à la jeunesse infinie, au coté d'un David Bowie (c'est vrai qu'il a de la gueule celui-là) qui n'aura pas la même chance en faisant face à un vieillissement accéléré (belle qualité de maquillage rendant la chose plus que crédible pour 1983). Un ovni dans la carrière de Tony Scott qui se concentra sur des choses un peu plus "pêchues" et moins originales.
    PS : sympa le stop-motion de décomposition animale où David Bowie subira le même sort au long du film.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2012
    Pour son premier film, Tony Scott signe un film de vampires pour le moins singulier, échec à sa sortie mais porté aux nues par la culture gay. Il faut dire qu'il y a de quoi fasciner dans cette histoire d'une vampire qui donne la vie éternelle à ses amants pour les garder auprès d'elle et qui après en avoir perdu un va en retrouver une. La scène culte est bien évidemment celle de sexe entre Catherine Deneuve (débordante de sensualité) et Susan Sarandon (l'opposé de Deneuve dans ce film, l'actrice étant anti-sexy) mais le film a d'autres qualités comme l'ambiance qu'il distille aidé par une très belle partition de musique ou même la façon dont il aborde la vieillesse (les scènes avec David Bowie, fascinant sans même dire un mot), le sexe, l'amour ou même la mort. Hélas Tony Scott n'a pas les talents de metteur en scène de son frère et alourdit son film par un montage très découpé qui ne s'impose pas et qui plombe son sujet. Sans compter que ses personnages ont du potentiel mais qu'il les filme tels de froides marionnettes.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2012
    L’effort de Tony Scott de rester fidèle au roman s'est concentré sur les lignes directrices du scénario, à la sensulité fascinante dégagée par le personnage de Miriam, et à l’aspect ethéré des décors. Seulement voilà le sens profond des ressorts dramatiques est délaissé. Du coup, on ne comprend pas le pourquoi et le comment de beaucoup d’éléments de l’intigue : comment Sarah fait-elle pour « revenir » ? Pourquoi les «anciens» se rebiffent-ils précisément à ce moment-là ? Trop aveuglé par son sujet et ses émotions, Scott erre un peu à certains moments et laisse sa caméra divaguer. Notamment dans certaines scènes du début, où il cherche à entrecouper des scènes de réel violent avec des scènes artistiques chorégraphiées vaguement psychédélique. Ou encore lorsque les anciens reviennent. L’action chaque fois perd en fluidité et ennuie, parfois jusqu’à l’agacement. Mais l’intérprétation est tellement talentueuse que l’essentiel reste sauf.
    bou77
    bou77

    129 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Mal reçu par la critique, lors de sa sortie en 1983, "Les Prédateurs", adaptation du roman de Whitley Strieber est pourtant un film à voir !
    Le long métrage raconte l'histoire de Miriam, une femme vampire née, il y a 4000 ans et de son compagnon, John vampire vieillissant subitement. Le thème de la jeunesse (et de la vieillesse) est formidablement bien amené dans cette fable vampirique.
    Interprétée par Catherine Deneuve, Miriam est sans doute l'un des meilleurs rôles confiés à cette actrice. David Bowie qui joue le rôle de John est aussi très bon, les effets spéciaux de maquillage étant excellents pour l'époque.
    Mais là ou Tony Scott réussi le plus son film est dans la bande originale composée de musiques classiques et d'un thème marquant le fardeau du vieillissement et donc de la mort.
    Au final, "Les Prédateurs" est une véritable réussite artistique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2012
    Pfiouw ! Pas bcp de dialogues, et pourtant on s'ennuie pas ! On faisait des trucs vraiment barrés dans les 80s, et c'est pour le moins surprenant de la part du réalisateur de Top Gun ! Trois acteurs au top !
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