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Raw Moon Show
134 abonnés
832 critiques
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3,0
Publiée le 12 décembre 2013
Pas s'enflammer non plus... Les défauts d'alors (chic, artificiellement clippé façon eighties) sont devenus sympathiques pour les nostalgiques d'une certaine époque. On peut aussi voir le film comme une oeuvre visionnaire des années Sida, du sang devenu au choix sérum de vie ou poison mortel, il n'en reste pas moins que les Prédateurs fut et reste un film hautain, assez prétentieux et qui s'essaye (y réussissant d'ailleurs pas si mal) au mariage entre mythe vampirique et Portait d'un Dorian Gray prêt à vendre son âme au diable pour garder son éternelle jeunesse ou beauté ou les 2... Quand on a dit ça, on a fait le tour. Certes le meilleur film de Tony Scott mais un chouia trop poseur pour être honnête...
Même si je suis loin d'avoir passer un mauvais moment devant ce tout premier long-métrage de Tony Scott, je dois avouer que je m'attendais à visionner une oeuvre tout de même un peu plus marquante. Le casting qui est dans l'ensemble convaincant, ainsi que la mise en scène très vidéo-clip et très sensuelle, font que j'ai regarder ce film fantastique d'un oeil averti. Il est toutefois dommage que le déroulement récit perde au fur et à mesure son intensité, car le postulat de départ était vraiment très aguichant.
Les Prédateurs peut être considéré comme un film culte du genre tout simplement parce qu'il ne ressemble à aucun autre film "de vampires". Ici la suggestion est bien plus utilisée que les scènes directes et crues de sang ou de sexe ; il y en a bien sûr quelques unes mais elles sont réalisées dans le même style assez subtil et mystérieux que le reste du film. Les couleurs sont froides, l'ambiance assez pesante, seul le sang réchauffe l'image par moments ! Enfin, le trio d'acteurs principaux fonctionne pas mal, on ne nous donne pas la possibilité d'approfondir les personnages, qui restent tous assez superficiels sans caractère clairement défini, ce qui contribue également à l'ambiance énigmatique du film. D'ailleurs on ne nous explique jamais pourquoi Miriam est éternelle alors que ses amants ne le sont pas (la scène finale nous donne une possibilité d'explication mais rien de très poussé) le mystère ne s'arrête jamais et l'histoire qu'on nous raconte a peu d'importance face à la mise en scène et aux musiques qui elles, sont très travaillées et précisément choisies ! Au final je mets 3.5 parce que moi, ça m'embête que l'histoire soit à ce point creuse, malgré la qualité du visuel.
Pour son premier film, Tony Scott réalise une oeuvre experimental, dans un style inédit, ce qui a fortement déplu à la critique ainsi qu'au public. Et comme bien souvent, le temps rend la chose "culte". Venant de la publicité comme son frère Ridley, Tony a intégré ce style narratif et visuel dans un long métrage. La chose est cependant très ancré dans le style anées 80, on retrouve les lumières bleues crues et froides venant de l'exterieur, les ombres venant de l'exterieur, les contres jours, et les rideaux qui volent parce que dans un clip des années 80 dans un manoir les fenêtres sont souvent ouvertes. Montage alternatif pour donner du sens, découpage, sur-découpage, le style clipesque qui était nouveau à l'époque semble sied à merveille au format long métrage. "Les prédateurs" est un film lent, contemplatif, donnant peu d'informations aux spectateurs et c'est ce qui le rend fascinant et interessant. Son catsing le rend encore plus bizarre, enfin franchement réunir David Bowie et Catherine Deneuve à l'écran fallait vraiment y songer. Tony Scott s'est toujours différencier de son frère Ridley, pourtant son film et le dernier de Ridley en date à l'époque, "Blade Runner" partage le thème de vouloir vivre plus. Plutôt vieillot visuellement, "Les prédateurs" n'a rien perdu de sa puissance d'évocation.
Sur le papier réunir Deneuve /Bowie dans des rôles de vampires paraissait alléchant, mais il faut avouer que le premier film de Tony Scott connait pas mal de longueurs et le scénario comme les effets spéciaux ont pas mal vieilli rendant la fin burlesque . Cependant le début du film est magnifique avec notamment la scène où les trois acteurs interprètent le trio de piano de Shubert .
Splendide, esthétique à souhait, BO géniale, acteurs formidables, je pourrai continuer à flatter ce chef d'oeuvre sur des lignes et des lignes...à voir absolument. Tony Scott revisite ici le mythe du vampire comme personne ne l'avait encore fait, avec poésie, beauté, volupté.
Une mise en scène réussie avec une belle ambiance hypnotique et envoûtante. Le trio de tête est bon avec une très bonne Deneuve. Pour une oeuvre qui malgré son scénario peu développé arrive à évoquer le temps qui passe.
"Les Prédateurs" est un film cruellement glauque et inconsistant. On ne voit pas vraiment le thème du film, ce dernier s'enfonçant dans la généralité (parce que "l'amour" ou "les vampires" c'est un peu vague...) Tony Scott brasse de l'air, ne dénonçant pas grand chose... Et en plus, il n'y a pas vraiment d'intrigue, comme le confirme la lenteur du film ainsi que le dénouement, incompréhensible et terriblement glauque. Oui, c'est bien de mettre une atmosphère, mais autant faut il qu'elle participe à quelque chose. Également, il y a des scènes lesbiennes assez ouverte, on se demande ce que ça vient faire là, vraiment... Les mauvaises performances de Susan Sarandon, Catherine Deneuve, David Bowie et la musique morbide conforte encore plus mon opinion. Reste une réalisation correct de Tony, bien que par moment il s'emporte dans des moments clipesque aussi grossier qu'inutile et dérangeant.
Bref, vous l'aurez compris : un film glauque, et pour rien en plus.
1er film de T. Scott et considéré par la critique élitiste comme son meilleur car il s'agit de son seul "film d'auteur". Si en effet le cadet de Ridley propose un film abscons sans beaucoup d'info sur les persos (à part ceux qui ont lu le dossier de presse et/ou le roman original), il blinde le film d'effets qui seront plus tard sa marque : scène d'amour en contre-jour (cf "Top gun"), ralentis, montage alterné maîtrisé qui provoque des émotions ou donne du sens bref, c'est formellement très abouti et innovant à l'époque, en plus d'être plastiquement somptueux. Scott par la suite s'écartera de ce chemin avec des films plus complets narrativement et surtout plus divertissants mais sa qualité formelle ne cessera jamais d'évoluer et de continuer à explorer cette voie. L'histoire est intéressante et renouvelle avec brio la mythologie vampirique, s'offrant des trips gothiques (mais chics) qui sont devenus culte. On a le droit de trouver ça ennuyeux (pour rester poli) et un poil tape à l’œil, sans parler de cette fin décevante. Beau mais un peu creux, malgré des acteurs impliqués et une mise en scène aboutie qui a fait date. D'autres critiques sur
Ca fait plaisir de voir des films ambitieux comme ces "Prédateurs" oeuvre intéressante des 80" film qui entretient plus d'un lien avec Blade Runner mais qui est pour moi, plus convaincant. Comme celui-ci, le film s'intéresse à la vie éternelle, évolue dans une ambiance mélancolique et une esthétique inspirée, évanescente et tragique, brillament orchestré par Tony Scott qui utilise partitions classiques et une B.O. d'inspiration "Vangélis". Le film possède également un glamour indéniable, vieillit bien et continue de diffuser son parfum de fascination. Dommage que la fin soit moins convaincante mais un film de belle ampleur sur les blessures du temps.
Deneuve la polyvalente. Voilà ce qui me vient à l'esprit en regardant "Les Prédateurs". Capable de se sublimer sur tous les terrains. Néanmoins, le vampirisme ne me passionne pas et en découvrant ce film, je m'aperçois que tout compte fait, si ce n'est pas un fantasme de la part du réalisateur que de tenter l'aventure effrayante, je n'y comprends plus rien (Je constate que Roman Polanski a lui aussi tenté l'expérience avec "Le Bal des vampires" en 68). On se demanderait presque si Tony Scott ne cherche pas à inculper l'homme de sa propre existence (tests sur les singes - image banale mais juste impliquée de la réalité et donc pouvant être jugé comme un prédateur à "contre-courant" tout comme la manipulation des vampires. Un complot sexuel bien organisé, provocateur. Comme si nous étions que des affabulateurs dans une même pièce. L'ambiance régnante dans la maison nous pousse à l'émerveillement. Décor divin pour des acteurs noirs, problématiques parfois, mais aussi talentueux. Peut-être un effet nostalgique dans quelques années, non ?