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ODYSSEAS
5 abonnés
34 critiques
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2,0
Publiée le 27 septembre 2024
L'actrice manque de sex-appeal et de charme. Tout le monde parle français à Hong-kong et la réalisatrice pourrait prouver qu'elle a du talent si elle avait quelque chose à dire.
Je ne comprends pas toutes les mauvaises critiques. Je pense que les gens attendaient un film purement orienté « sexe ». Le film est plus nuancé sur la notion de plaisir qui passerait b’abord par la pensée que par le corps. Les nombreux plans du visage et des yeux de l’héroïne sont une preuve. Un peu de philosophie et de subtilité font beaucoup de bien. Les plans qui montrent la nudité sont respectueux du corps des femmes et c’est tant mieux. De plus, j’ai aussi beaucoup appris du fonctionnement des palaces et de leur attention à connaître et satisfaire leur clientèle… Le film a des longueur mais ça fait du bien de ralentir un peu de temps en temps.
Très décevant. J'avais très envie de voir ce film, je pensais une vraie vison féminine, pas du tout, c'est digne d'une pub pour un parfum sans aucun intérêt et conviction. Arrogant et gênant de platitude. Ce n'est pas ça être féministe !
Audrey Diwan a choisi notre époque ce qui est également judicieux puisque très logiquement les moeurs ont bien évolué depuis un demi-siècle sans pour autant insister sur l'omniprésence #MeToo. On pourrait aussi débattre et tergiverser sur la notion même d'érotisme alors qu'un terme comme film de charme paraît plus adéquat, car la sensualité semble bien plus élégant comme terme quand on pense au film. Des scènes de sexe filmé avec classe et sans voyeurisme gratuit (petite pensée à Kechiche) et repose surtout sur le fantasme plutôt que sur l'érotisme pur, la nuance est importante. Le plus intéressant est que la réalisatrice-scénariste prend le contre-pied complet du film original, de la femme soumise aux désirs de son époux on passe donc à une femme de pouvoir, seule et indépendante mais qui à son revers, celui de la solitude. Il est ironique de voir qu'elle a du désir véritable uniquement pour l'homme qui se refuse à elle ; la séquence de la porte est particulièrement réussie sur une frustration qu'elle n'avait sans doute pas encore connue dans ce sens. Audrey Diwan signe un remake bien plus riche sur le fond et esthétiquement bien plus hypnotique que l'original même si elle n'a pu araser cet écrin vaporeux de superficialité. Site : Selenie.fr
J’attendais beaucoup et depuis longtemps du nouveau film d’audrey Diwan. À la clé, on a un beau long-métrage intelligent et féministe au casting impeccable, Noémie Merlant en tête. À ne pas rater !
Ce film Emmanuelle ne restera pas sur les écrans 14 ans comme le précédent. Jamais vu un film aussi nul. Je suis parti avant la fin du film. Pas de scénario, pas d’histoire, mauvaises images avec des excès d’effets qui ne servent à rien si ce n’est celui de nous en éloigner. L’actrice si c’est ainsi que l’on doit l’appeler, à part être fière de son corps n’a pas le profil de ce rôle, aucun charme, aucun jeu. Un film ne se résume pas à des toilettes luxueuses tourné dans un hôtel de luxe.
Plus cérébral que viscéral, ce remake pourrait sans problème bénéficier d'un sous-titre proustien du style "A la recherche du désir perdu". Si la réalisation et l'interprétation sont soignées, le rythme est lent et on a parfois l'impression d'être sur le catwalk d'un défilé de mode plutôt que dans un film. Le spectateur pourrait peiner à s'attacher au personnage principal, tant son environnement professionnel et ses réelles motivations peuvent paraître abscons.
Un White lotus guindé, prétentieux, sans aucun humour à l'esthétique digne d'une pub pour la première classe d'une compagnie aérienne asiatique. Aussi étrangement belle qu'antipathique, l'héroïne ne suscite aucune excitation, aucune émotion. Un sommet de ridicule et d'ennui à faire regretter l'original cornichon sinon les telefilms coquins de M6.
Après Mais vous êtes fous et L’Événement, Audrey Diwan propose un remake raté du film érotique de Just Jaeckin avec une Noémie Merlant en beauté glaciale et monolithique dans l’iconique rôle-titre tenu par Sylvia Kristel en 1974. Ici, l’intime quête prétendument féministe du désir éteint d’Emmanuelle se traduit par une masturbation cérébrale qui tourne à vide et laisse un goût d’inachevé. En outre, les badinages bavards, les molles séductions et les rythmes lascifs parasitent la mise en scène à tous les niveaux.
Une vraie soupe, un ratage absolu où l'on cherche le féminisme que l'on nous a tant vanté dans les médias. Noémie Merlant est très belle mais ça ne suffit pas à nous sortir de la sieste. Audrey Diwan s'est plantée dans son film et le pire est que Noémie va devoir composer le reste de sa vie avec ce rôle au final plutôt ridicule et ennuyeux. Elle s'est déjà affichée nue dans de nombreux films avec des scènes de sexe très crues mais là, c'est un fiasco, on ne retrouve rien de feu Emmanuelle Sylvia K des années 70, peu d'érotisme, du surjeu et zéro féminisme. Nul, tout simplement.
Attention navet ! J'aime beaucoup les actrices Noémie Merlant et Naomi Watts, mais que sont elles venues faire dans cette galère ! Leur talent est impuissant à sauver le film du naufrage tant le scénario a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette, les dialogues creux, l'intrigue platte et sans intérêt. C'est d'un ennui mortel et je me suis accroché pour rester jusqu'au bout. 1h45 pour rien dire et rien montrer d'intéressant. Le film est titré Emmanuelle mais aucun rapport avec le film culte de 1974 et le roman dont il est tiré. J'ai vu il y a quelques jours l'interview de Noemie Merlant au JT de France 2 par Laurent Delahousse qui lui demandait si elle n'avait pas craint de mettre sa carrière en danger en jouant dans un film érotique. Quelle blague... Noemie Merlant montre furtivement sa poitrine dans deux ou 3 scènes, pas de quoi se mettre tellement en danger. C'est pas la Vie d'adèle d'Abdelhatif Khechiche autrement plus osé et risqué pour les actrices Adèle Exarchopoulos et Lea Seydoux. Ici rien de tout ça. Zéro érotisme ou sensualité, deux ou trois scènes vaguement dénudées et qui tombent comme un cheveu sur la soupe dans une intrigue décousue et dans une atmosphère glauque et sinistre. On ne comprend rien au propos du film, c'est terne, glacial, sinistre et totalement dépourvu d'intérêt. Appeler ce film Emmanuelle tient de l'escroquerie intellectuelle tant cela n'a rien à voir avec le film de Just Jaeckin de 1974 et avec le roman éponyme d'Emmanuelle Arsan de 1959. Le semblant d'intrigue se déroule dans une tour de Hong Kong qui abrite un hôtel de luxe : quelque part le rythme lent et le décor pourrait faire penser à Lost in translation de Sofia Copola (dans la tour d'un hôtel à Tokyo) sauf que ce film est un pur chef d'œuvre porté par le tête à tête magistral de Bill Murray et Scarlett Johansson. Ici rien pour électriser l'attention. Le pire film que j'ai vu en 2O24 et l'un des pires de ces 5 dernières années.
2 étoiles pour l'esthétique, mais sinon quelle déception !! J'allais voir cette version 2024 pleine d'enthousiasme et de curiosité, le livre Emmanuelle ayant bercé mon adolescence (sous le manteau), puis le fil. Le tableau en 2024 : un monde où on brasse du luxe et où on base tout un film sur une nana qui jouit une fois... Quel ennui! Quelle froideur! M'a fait penser à la Venus d'argent sorti en 2023, pour la même ambiance (et esthetique) du monde de la finance. Emmanuelle 74 était certes pas parfait (filles jeunes, rapports forcés...), mais l'Emmannuelle 2024 est morte de l'intérieur. Bienvenue dans le 21e siècle.
Film envoûtant sur le désir, sa perte, sa quête, porté par Noémie Merlant, sublime dans chaque plan, la mise en scène est précise et audacieuse, un grand film qui revisite les codes érotiques en les réinventant sans cesse, nimbé par la superbe BO des Galperine.