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Hervé L
78 abonnés
636 critiques
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2,5
Publiée le 6 novembre 2024
Une jeune femme triste et vide évolué dans le monde froid et impersonnel des grands hôtels et se fait prendre par des hommes de passage pour tromper son ennui. Elle peine à jouir et pratique un sexe banal. Elle essaiera de séduire un autre voyageur encore plus triste et impuissant..... La chair est triste sans amour !
Un très bon film, magnifiquement réalisé par Audrey Diwan et sublimement interprété par Noémie Merlant. Un film érotique d'une grande profondeur émotionnelle où le désir féminin est superbement mis en avant.
Je l'ai vu récemment pour la première fois. Curieuse de découvrir ce film qui faisait scandale et référence dans mon enfance, je suis tombée de bien haut ! Si certaines scènes du début m'ont fait rire, la moralité du film m'a donné des nausées, et m'a profondément choqué : en somme pour faire apparaître toute la féminité et la sensualité dont une femme regorge, il suffit de la droguer et de la faire violer par des inconnus. Mais quelle horreur !
Une esthétique léchée Une lumière intimiste Des dialogues qui tendent à l'introspection, même dans un cadre professionnel ceux ci ne sont jamais superflu ou superficiels Une femme profondément belle jusqu'à son regard intense et expressif, qui se livre, se laisse emporter, se cherche sans tabou
Ces critiques négatives me font bien rire Allez repasser votre linge, faire vos courses et courir après vos enfants... Cette vie, cette quête, vous ne pouvez sans doute pas la comprendre
La volonté de placer le film dans une vision soft percute l’adaptation d’un roman volontairement érotique . Le film est esthétique mais son contenu est inintéressant et traîne en longueur . Le résultat final est très décevant.
Je n'ai pas vu la version erotique "Emmanuelle" des années 70 qui avait fait un carton au Box-office , je suis allé voir cette nouvelle version pour l'actrice Noemie Merlant que j'aime bien et la réalisatrice Audrey Diwan dont je n'ai pas vu ses anciennes mises en scènes mais qui a écrit quelques scénarios de films intéressants comme "Bac Nord" de Cedric Jimenez ou "L'amour et les forêts" de Valérie Donzelli. La, j'utiliserais le mot ennui pour cette nouvelle version de "Emmanuelle" . J'ai entendu dire qu'Audrey Diwan voulait erotiser du côté des désirs féminins de l'héroïne mais j'ai trouvé le tout très fade et j'ai plus regardé ma montre que le long métrage. Il faut saluer les décors Asiatiques de l'hôtel qui sont très bien exposés à l'écran mais c'est la seule qualité. Noemie Merlant fait ce qu'elle peut pour faire exister son personnage mais elle n'est pas aidé, même Naomi Watts, on se demande ce qu'elle fout la. A éviter.
Audrey Diwan aux commandes et Noémie Merlant dans le rôle principal laissaient présager une relecture féministe du sulfureux "Emmanuelle", qui avait fait scandale dans les années 70. Alors oui, l'actrice est sublime dans le moindre détail, mais la quête de son personnage pour retrouver un plaisir perdu peine à susciter l'intérêt. Certes, "Emmanuelle" n'est plus considérée comme un simple objet de désir masculin, mais les intentions du film demeurent floues. Quel message cherche-t-on à faire passer ? Cette relecture semble manquer de direction, laissant le spectateur perplexe.
Ce film ne mérite pas ces notes aussi nulles. Il est à voir sans pour autant être un chef d'oeuvre. La réalisation est finalement assez académique et l'histoire malgré tout consensuelle. Rien de choquant. L'érotisme n'y est pas torride. Au contraire. J'y vois le parcours d'une femme dans un monde (un hôtel de luxe, quasi seul décor du film) aseptisé, qui cherche sa voie, ce qui pourrait donner du sens à sa vie, en saisissant les opportunités des rencontres charnelles. Elle cherche à suivre ses désirs mais prend-elle vraiment du plaisir, n'est-elle finalement pas seule dans cette quête, qu'elle mène pourtant avec courage ?
Quel ennui ce film! Tout y est froid : l'ambiance, les images, les personnages et Noémie Merlant. Pas de séduction en vue, juste la quête du plaisir de l'héroïne sans vouloir jouer. Je déconseille vraiment
4 etoiles luxe de médiocrité !!...quand on se rappelle de l emotio subtile du Vrai...il y a 40 ans.. N a t on plus la sensibilité de l érotisme !?? Perdu mon temps ...a ce film ! Très dommage !
Une étoile pour le cours de japonais érotique (mais il faudra attendre la fin)... En quoi cette contrôleuse DRH de palace a une relation quelconque avec l'Emmanuelle de JAECKIN de 1974? Et le spectateur se rend compte avec angoisse de l'arnaque. Aucun frisson, aucun frémissement fantasmatique ne m'aura effleuré. MERLANT n'est pas même aguicheuse, avec la même expression tendue et glaciale. Et tout se termine en queue de poisson suite à une rencontre dans une boîte glauque underground de Hong Kong. Quelle horrible déception!
Même si on oublie qu'il s'agit d'un film qui se veut érotique, rien ne va. En dehors des décors et des costumes qui rattrapent visuellement l'ensemble, les dialogues sont affligeants , l'intrigue est inexistante pendant plus des 3/4 du film, des incohérences trainent dans tous les coins, les personnages n'ont pas de personnalité, la direction d'acteurs et la mise en scène sont plates. D'accord, c'est peut-être pour marquer le contraste avec le changement de rythme des 10 dernières minutes, mais on ne fait pas démarrer un film de 2h à 10 minutes du générique de fin ...
Je viens de voir cette soupe . Je ne mets jamais d'avis, mais là, il faut tout de même que je vous prévienne : C'EST UNE PURE ARNAQUE ... UN NAVET SANS AUCUN INTERET. Il n'y a rien ... pas d'histoire, pas d'intrigue, pas même une once d'érotisme . (J'avais omis de lire les avis avant d'y aller ...)
La nullité de cette nouvelle adaptation d’Emmanuelle est d’autant plus grande qu’elle s’inscrit en porte-à-faux avec les prétentions de sa réalisatrice et de son équipe : représenter la reconquête du désir par une femme qui spoiler: ne ressent plus rien parce qu’elle se subordonne aux desiderata des autres , orchestrer une reconnexion avec son corps. Certes ! Devant le film, pourtant, rien de tout cela n’advient : le désir n’est aucunement intériorisé mais au contraire explicité par une voix off et par des dialogues invalidant aussitôt les silences et les gestes censés en dire plus que les mots – dialogues au demeurant ridicules, dans une langue anglaise impropre. Si la mise en scène clinique s’oppose à l’érotisme moite de l’original, elle ressemble à une vaste campagne publicitaire pour une chaîne d’hôtellerie prestigieuse à l’architecture froide remplie de mannequins qui ne sont jamais des corps à proprement parler, placés derrière une vitrine. Emmanuelle 2024 n’a plus l’apparence d’un magazine de charme mais au contraire d’un catalogue pour marques de luxe. Quant à la femme là-dedans… elle est réduite à l’état d’objet que la réalisatricespoiler: habille et déshabille comme une poupée minutieusement placée dans une galerie des glaces . Ne s’y reflète qu’un vide abyssal.