Mon compte
    Emmanuelle
    Note moyenne
    1,7
    591 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Emmanuelle ?

    117 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    13 critiques
    3
    13 critiques
    2
    34 critiques
    1
    27 critiques
    0
    21 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2024
    Le titre est trompeur et il est difficile de voir dans ce film d'auteur minimaliste une relecture du succès de Just Jaeckin. C'est une œuvre d'ambiance sur le désir d'une jeune femme frustrée, avec une atmosphère décalée. Belle photo du Hong Kong nocturne. Il est aussi permis de bailler si l'on n'adhère pas au dispositif de ce long métrage mal vendu.
    Anne Matos
    Anne Matos

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Film original. Excellent mise en scène du désir féminin, c'est si rare. Univers passionnant et intéressant qui demande un certain effort de ses spectateurs. Ce n'est pas Spider-Man eh!
    PrisonnierDuDessert
    PrisonnierDuDessert

    13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 septembre 2024
    Rien ne va : scénario indigent, esthétique de pub de parfum chic, dialogues abracadabrants. Sur le désir féminin, allez plutôt voir ou revoir Lady Chatterley (2006) de Pascale Ferran.
    Zola Ntondo
    Zola Ntondo

    21 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    "Emmanuelle" d’Audrey Diwan s’impose comme une œuvre paradigmatique, transcendant les contours traditionnels du cinéma érotique pour s’inscrire dans une démarche conceptuelle de l’image, du corps et de l’intimité. Le film n'est pas simplement un objet visuel, mais une véritable dissection des espaces invisibles de l'être, où la sensualité se meut en outil de déconstruction des structures sociales et des normes de la subjectivité.

    Diwan parvient à éroder les frontières entre l’intime et le politique, en utilisant le corps non comme une surface de projection, mais comme un territoire de réappropriation. À travers le prisme d’Emmanuelle, la sexualité devient un acte de résistance, un geste performatif qui dialogue avec la question de l’autonomie et du pouvoir. Ici, le désir ne se contente plus d’être observé ou consommé : il est pensé. La caméra, telle une présence quasi organique, observe non pas pour voyer, mais pour interroger. Les corps sont révélés dans leur matérialité brute, des corps pris dans le tissu du regard, où le spectateur est invité à une introspection, voire une confrontation avec ses propres tabous.

    La mise en scène travaille la notion d’espace, fragmentant les plans, jouant avec la lumière et les ombres comme des éléments de dramaturgie. Chaque cadre devient un terrain de jeu pour l’abstraction du désir, où les lignes du corps se perdent dans une composition presque picturale. Diwan semble convoquer des réminiscences du cinéma de Tarkovski ou d’Antonioni, où la géométrie de l’image construit une réflexion sur la fugacité du moment, sur la nature éphémère du désir humain.

    La bande sonore, quant à elle, n’est pas tant un accompagnement qu’une résonance interne des personnages. Les sons semblent provenir du dedans, créant une porosité entre l’auditeur et les pulsations intérieures des protagonistes. Cette expérience sonore amplifie la dissociation entre les corps et l’esprit, nous plongeant dans un état presque méditatif, où les frontières entre le sensoriel et l’intellectuel se brouillent.

    L’approche de Diwan fait voler en éclats la linéarité de la narration traditionnelle pour entrer dans une logique performative. Le film devient une œuvre à part entière, une performance sur la scène de l'intime, où le spectateur est activement interpellé, non pas comme simple observateur, mais comme participant à cette dialectique du désir et de la liberté. En déconstruisant les attentes habituelles vis-à-vis du cinéma érotique, Emmanuelle s’impose comme un objet cinématographique hybride, à mi-chemin entre la performance artistique et la critique sociale, invitant à une réflexion sur le pouvoir des représentations du corps dans nos sociétés contemporaines.

    Le film trouve sa révolution non pas dans sa provocation, mais dans sa capacité à détourner les symboles et à les recomposer sous une forme nouvelle. Emmanuelle devient ainsi un texte visuel où la chair est langage, où chaque geste, chaque souffle, chaque regard contient un palimpseste de sens qui dépasse la simple surface du visible. Il s'agit ici d'une tentative de refonte du cinéma de genre à travers le prisme de l’abstraction et de la théorie critique.

    En somme, "Emmanuelle" se déploie comme une œuvre polyphonique, à la fois radicalement ancrée dans la matérialité du corps et flottant dans les sphères plus élevées du discours philosophique. Audrey Diwan nous livre une expérience cinématographique qui déjoue les conventions, tout en ouvrant de nouveaux horizons pour penser l’érotisme non pas comme un spectacle, mais comme une forme d’art subversive et réflexive.
    ODYSSEAS
    ODYSSEAS

    8 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    L'actrice manque de sex-appeal et de charme. Tout le monde parle français à Hong-kong et la réalisatrice pourrait prouver qu'elle a du talent si elle avait quelque chose à dire.
    NeoPushUp
    NeoPushUp

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Je ne comprends pas toutes les mauvaises critiques. Je pense que les gens attendaient un film purement orienté « sexe ». Le film est plus nuancé sur la notion de plaisir qui passerait b’abord par la pensée que par le corps. Les nombreux plans du visage et des yeux de l’héroïne sont une preuve. Un peu de philosophie et de subtilité font beaucoup de bien. Les plans qui montrent la nudité sont respectueux du corps des femmes et c’est tant mieux. De plus, j’ai aussi beaucoup appris du fonctionnement des palaces et de leur attention à connaître et satisfaire leur clientèle… Le film a des longueur mais ça fait du bien de ralentir un peu de temps en temps.
    Aude Bernard
    Aude Bernard

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Très décevant. J'avais très envie de voir ce film, je pensais une vraie vison féminine, pas du tout, c'est digne d'une pub pour un parfum sans aucun intérêt et conviction. Arrogant et gênant de platitude. Ce n'est pas ça être féministe !
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Audrey Diwan a choisi notre époque ce qui est également judicieux puisque très logiquement les moeurs ont bien évolué depuis un demi-siècle sans pour autant insister sur l'omniprésence #MeToo. On pourrait aussi débattre et tergiverser sur la notion même d'érotisme alors qu'un terme comme film de charme paraît plus adéquat, car la sensualité semble bien plus élégant comme terme quand on pense au film. Des scènes de sexe filmé avec classe et sans voyeurisme gratuit (petite pensée à Kechiche) et repose surtout sur le fantasme plutôt que sur l'érotisme pur, la nuance est importante. Le plus intéressant est que la réalisatrice-scénariste prend le contre-pied complet du film original, de la femme soumise aux désirs de son époux on passe donc à une femme de pouvoir, seule et indépendante mais qui à son revers, celui de la solitude. Il est ironique de voir qu'elle a du désir véritable uniquement pour l'homme qui se refuse à elle ; la séquence de la porte est particulièrement réussie sur une frustration qu'elle n'avait sans doute pas encore connue dans ce sens. Audrey Diwan signe un remake bien plus riche sur le fond et esthétiquement bien plus hypnotique que l'original même si elle n'a pu araser cet écrin vaporeux de superficialité.
    Site : Selenie.fr
    French Clone
    French Clone

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    J’attendais beaucoup et depuis longtemps du nouveau film d’audrey Diwan. À la clé, on a un beau long-métrage intelligent et féministe au casting impeccable, Noémie Merlant en tête. À ne pas rater !
    Jean Gilles Larrue
    Jean Gilles Larrue

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Ce film Emmanuelle ne restera pas sur les écrans 14 ans comme le précédent. Jamais vu un film aussi nul. Je suis parti avant la fin du film.
    Pas de scénario, pas d’histoire, mauvaises images avec des excès d’effets qui ne servent à rien si ce n’est celui de nous en éloigner.
    L’actrice si c’est ainsi que l’on doit l’appeler, à part être fière de son corps n’a pas le profil de ce rôle, aucun charme, aucun jeu. Un film ne se résume pas à des toilettes luxueuses tourné dans un hôtel de luxe.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Plus cérébral que viscéral, ce remake pourrait sans problème bénéficier d'un sous-titre proustien du style "A la recherche du désir perdu". Si la réalisation et l'interprétation sont soignées, le rythme est lent et on a parfois l'impression d'être sur le catwalk d'un défilé de mode plutôt que dans un film. Le spectateur pourrait peiner à s'attacher au personnage principal, tant son environnement professionnel et ses réelles motivations peuvent paraître abscons.
    Bertrand R.
    Bertrand R.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Un White lotus guindé, prétentieux, sans aucun humour à l'esthétique digne d'une pub pour la première classe d'une compagnie aérienne asiatique. Aussi étrangement belle qu'antipathique, l'héroïne ne suscite aucune excitation, aucune émotion. Un sommet de ridicule et d'ennui à faire regretter l'original cornichon sinon les telefilms coquins de M6.
    Lemagducine
    Lemagducine

    20 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Après Mais vous êtes fous et L’Événement, Audrey Diwan propose un remake raté du film érotique de Just Jaeckin avec une Noémie Merlant en beauté glaciale et monolithique dans l’iconique rôle-titre tenu par Sylvia Kristel en 1974. Ici, l’intime quête prétendument féministe du désir éteint d’Emmanuelle se traduit par une masturbation cérébrale qui tourne à vide et laisse un goût d’inachevé. En outre, les badinages bavards, les molles séductions et les rythmes lascifs parasitent la mise en scène à tous les niveaux.

    https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/emmanuelle-film-audrey-diwan-avis-10071237/
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    43 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Un très bon film érotique français qui ose le désir et la nudité qui peuvent déstabiliser le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Une vraie soupe, un ratage absolu où l'on cherche le féminisme que l'on nous a tant vanté dans les médias. Noémie Merlant est très belle mais ça ne suffit pas à nous sortir de la sieste. Audrey Diwan s'est plantée dans son film et le pire est que Noémie va devoir composer le reste de sa vie avec ce rôle au final plutôt ridicule et ennuyeux. Elle s'est déjà affichée nue dans de nombreux films avec des scènes de sexe très crues mais là, c'est un fiasco, on ne retrouve rien de feu Emmanuelle Sylvia K des années 70, peu d'érotisme, du surjeu et zéro féminisme. Nul, tout simplement.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top