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Pascal
163 abonnés
1 694 critiques
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2,5
Publiée le 29 septembre 2024
Cette " Emmanuelle" fait presque figure d'anti phrase lorsqu'on la compare à la mouture de J.Jackin.
Réflexion sur la frustration sexuelle, son rapport à la modernité et à la volonté de réussite sociale, le dernier titre d'A.Dywan tient ( de mon point de vue) ses promesses pendant ses premières quarante minutes.
Malheureusement dépourvu d'un scénario imaginatif, " Emmanuelle" se délite peu à peu, pour perdre beaucoup de son intérêt, jusqu'à sa scène finale.
Le choix de l'actrice principale ( N.Merlan) est en incarnation avec un personnage guindé, glacé, rigide et frigide qui parvient, en se libérant de ses entraves psychologiques, à se révéler à elle-même.
Sans être un film important, "Emmanuelle" titre qui figure les frustrations intérieures et physiques de la femme occidentale libérée ( l'homme n' est pas épargné non plus ) vaut ( à mon goût) beaucoup mieux que ce que j'en ai lu.
C’est plat, fade, lent, long et très mâle gaze. On ressent rien mis à part l’envie de quitter la salle. C’est un échec, le message qu’elle voulait transmettre ne ressort pas
Un film sur papier glacé, sensuel, on retrouve dans l'affiche, l'ambiance du film avec sa belle photographie et sa lenteur comme une sorte de 'cache-cache'... Une nouvelle version d'Emmanuelle.
Je mets 5 étoiles pour compenser le bashing que subit ce film. Évidemment si vous attendiez un film glauque fidèle au premier film, vous serez déçu. La principale erreur du film est peut être son titre en fait. Ici on est dans les ambiances, dans les regards. L’esthétique du film est superbe. Le jeu de Noémie Merlant est superbe de subtilité et de complexité, surtout lors de ses silences. Ses yeux et ses expressions, c’est juste parfait. Sa beauté aide évidemment, même si elle a un petit truc qui ne la rend pas vulgairement belle. Sa garde robe est très bien choisie aussi. C’est l’histoire d’une femme perdue, seule, bien qu’au sommet professionnellement. Elle a perdu l’usage de ses sens, et pas que sexuellement. Et spoiler: terminer[spoiler] le film sur son premier orgasme est juste brillant.[/spoiler]
Le sexe et l'argent ne font pas le bonheur, seul l'amour compte. Le film tente d'être plus troublant que son message bateau mais est hélas plombé par son interprétation grave, sa réalisation raide et son rythme lent. Emmanuelle laisse froid.
Quel ennui... vide, soporifique et prétentieux, le film ressemble plus à une pub de compagnie aérienne qu'à un film erotique postMetoo. Le scénario est vide, jamais on ne s'intéresse aux personnages. Et la réalisatrice a meme réussi l'exploit de rendre fadasse la pétillante Noemie Merlant... quel exploit ! A fuir donc.
Le film est visuellement réussi et Noémie Merlant suit à la lettre son rôle assez dénudé, mais peu de paroles, et donc une impression mitigée. À voir uniquement si vous aimez la série des années 70 ou l'esthétique au cinéma.
Nous avons lu multitudes de critiques négatives .. Et bien..et bien.. C'est un sans faute .. lumière cadrage dynamique caméra.. subtilités narratives et onirisme. Juste peut-être que Naomie Watts aurait pu nous faire davantage fantasmer de par sa présence et son détail physique dans le rôle d'Emmanuelle. Bravo madame Diwan..et votre équipe.. L'erotisme est un talent subtile et complexe... fait pour des initiés..
Nous l'appprecions...enfin de l'élégance..et de l'intense.. Quand il y a intensité, il y a éternité.
Je suis très surprise de lire autant de critiques négatives. Qui sont ces gens si critiques ? Ont-ils vraiment vu le film ? Ou peut-être ne l'ont-ils pas compris ? Cette nouvelle version d'Emmanuelle est remarquable à tous points de vue : - Esthétique tout d'abord : on retrouve la langueur et la beauté contemplative du chef d'œuvre de Wong Kar-wai "In the mood for love", auxquelles se juxtapose une élégante dimension érotique filmée par Audrey Diwan et incarnée par Noémie Merlant. Autre point commun avec In the mood for love : la ville d'Hong Kong, ici montrée dans sa modernité éclatante comme dans ses recoins les plus secrets. - dans la justesse de la représentation du désir féminin, objet fascinant et complexe qui convoque tout à la fois le cerveau, le cœur et les sens. - et enfin dans la force de son message de solidarité entre ces trois figures de femmes interprétées par Noémie Merlant, Naomi Watts et Chacha Huang, qui refusent qu'on les dresse les unes contre les autres. Et que dire de l'Homme mystérieux, objet du désir d'Emmanuelle, qui la guide dans sa quête et lui permet de trouver le chemin du plaisir, magnifique Will Sharpe qui nous fait tant rêver... Bravo et merci à Audrey Diwan de montrer le désir féminin tel que le ressentent de nombreuses femmes. Bravo et merci à Noémie Merlant d'incarner cette femme libre et forte. Et allez voir Emmanuelle pour vous faire votre propre opinion !
Passer de L’Évènement (Ernaux) à Emmanuelle (Arsan) ne relève pas tant du grand écart pour Audrey Diwan car on peut évidemment leur trouver quelques points communs mais il est tout de même surprenant de voir la réalisatrice s'attaquer à ce "monument" (c'est ironique) érotique du début de mandat de Giscard. Luxe, tristesse et volupté : le film est davantage un exercice intellectuel et quelque peu sentencieux qu'un hymne torride au plaisir, mais de cela on s'y attendait un peu. Mais pas à ce point, quand même, sans le décor quasi unique d'un palace de Hong Kong que cette chère Emmanuelle explore, tentant de chasser son spleen charnel, tout en exerçant son métier de contrôleuse de qualité; aussi passionnant qu'un jour de pluie sans connexion wifi. spoiler: Œuvre sur papier glacé, Emmanuelle ne s'anime qu'au moment où le film délaisse, un peu tard, son univers ouaté pour les bas-fonds de Hong Kong. De fait, le personnage le plus intéressant du long-métrage n'est pas Emmanuelle, à la froideur étudiée, plus intimidante que sensuelle, mais le mystérieux Asiatique joué avec componction et élégance par Will Sharpe. Faute de tremblements de chair et de montées de température, il faudra se contenter d'un suave suspense qui s'interrompra d'ailleurs, avec une certaine brusquerie, en son dénouement .
Étant donné le travail fourni pour produire un film de1h45, je n aime pas écrire ceci, mais il faut en convenir , c est un NAVET ! Pourquoi avoir appelé ce film Emmanuelle ? Quel est le fil directeur ? La recherche du plaisir de l heroine ? C est très mince et mal traité. Le rythme est lent, l érotisme est plat, c est ennuyeux. Le jeu glacé des acteurs ajoute à la somnolence globale. On tient les 1heure 45, en espérant une chute, une explosion. Mais rien... Bref un ratage complet.
N'étant jamais allée voir les films Emmanuelle, j'ai tenu à aller voir celui là. L'actrice (Noémie Merlant) joue bien, bien sûr, mais le scénario est terriblement creux. J'ai regardé ma montre une bonne partie du film... :-(((
Refaire "Emmanuelle" 50 ans après, cela peut être une bonne idée, et quelquefois une moins bonne..... Audrey Diwan avait sans doute de bonnes intentions, en actualisant un film "culte" au fauteuil en rotin, et bien entendu Sylvia Kristel, avec un zeste voir plus, de féminisme....mais réussir un tel projet est proche de l'impossible. En choisissant l'actrice principale : Noemie Merlant, la colonne vertébrale de son ambition, prenait bonne allure. En effet, cette actrice réussit totalement à endosser un personnage froid et improbable, à la plastique redoutable et au caractère bien trempé. Mais vous risquez d'être déçu par la lenteur du scénario, une attente démesurée qui rend ce nouvel essai fatiguant et glaçant. A part le dernier quart d'heure à la sauce "50 nuances ..." qui réveillera quelque peu l'assemblée, une large déception nous envahit alors que le générique se lance....tout ça pour ça.....!!**