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gandalf001
18 abonnés
952 critiques
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3,5
Publiée le 12 mars 2014
Ce film de 1974 est une très bonne anticipation sur les problèmes écologiques et de surpopulation actuels et à venir. On dirait cependant que le film est tirée d'une nouvelle tant le scénario est mince. Mais le rythme est bon et on prend plaisir à regarder le film et les différentes changements que l'on ne pouvait pas anticiper à cette époque.
Richard Fleischer nous emmène dans un futur terrifiant et inquiétant dénué de faune et de flore, sous une étrange lumière jaune. On y suit Thorn, un journaliste de "premier ordre" vivant avec Sol, un vieillard qui a connu la terre comme on l'a connait, verte et peuplé de différentes faunes et flore et peste contre ce nouveau monde, tandis que Thorn est habitué à la canicule permanente et la nourriture de synthèse. Thorn sera amené à enquêter sur un meurtre puis, au fur et à mesure de son enquête va découvrir les vérités sur ce monde, avec tous les dangers qui vont avec. Le suspense et la tension montent en même temps que les minutes, Fleischer donne à son film d'anticipation une atmosphère sombre, oppressante, angoissante et terriblement réaliste, accentué par le fait que ce soit dénuer d'effets spéciaux et de décors surnaturels, la reconstitution de ce futur est parfaite. Soleil vert nous propose de vraies réflexions autour de notre avenir, de la surpopulation ou encore de l'affaiblissement des ressources naturels, sans que ça apporte une lourdeur au récit. La mise en scène de Fleischer est impeccable et c'est un grand film de science-fiction qu'il nous livre, à la fois intelligente, captivante, divertissante et angoissante avec une fin remarquable. Et puis comment ne pas souligner l'extraordinaire interprétation de Charlton Heston ! Un grand film, de la très grande science-fiction. Superbe.
Avant visionnage, il faut bien remettre le film dans son contexte : 1974, il est donc compréhensible de trouver qu'il ait mal vieilli d'autant que l'action se passe en 2022. Sauf à Richard Fleischer de se construire une DeLorean DMC-12 pour se procurer la matière de son film, on ne peut que saluer l'effort de construction d'un véritable univers sur la base de l'imagination et de certains éléments du roman de Harry Harrison. Car « Soleil vert » se révèle assez immersif et l'on prend plaisir à suivre cette enquête diligentée par un Charlton Heston dont on vantera les qualités de comédien, moins celles de VRP de luxe pour la très « glorieuse » NRA. L'intrigue est bien posée et le message que sous-tend la catégorisation « anticipation » restera comme l'un des meilleurs et des mieux véhiculés du cinéma de ce genre. Plutôt glaçant et pessimiste, même si cela reste de la SF, on retiendra également la scène du suicide et le générique final avec ces images et ces musiques qui contrastent grandement avec l'ambiance générale. Bref, avec ses quelques défauts temporels, « Soleil vert » restera un SF de bonne facture et somme toute essentiel pour les amateurs d'un genre qui contribue assez grandement à la base de données de Nanarland.
2022, la terre est exsangue, plus aucun végétal n'y pousse et plus aucun animal n'y vit. Les humains en sont réduits à manger des produits manufacturés appelés « soleils » . La vision de ce futur, typique des années 60-70 est touchante mais finalement, pas si éloignée que ça de la vérité : Le discours écologique sur notre avenir et les difficultés pour nourrir les populations est toujours à l'ordre du jour ; Richard Fleisher, superbe réalisateur qui a offert quelques monuments du cinéma comme 200000 lieux sous les mers, Tora tora tora ou Conan le destructeur, nous offre un superbe film d'anticipation, sombre et pessimiste. La réalisation très soignée et l'interprétation parfaite, notamment du grand Charlton Heston font de ce long métrage un classique du genre ; L'effroyable vérité qui nous est soudainement révélée à la fin du film fait l'effet d'un avertissement même aujourd'hui : A une époque où on se demande plus que jamais ce qu'il y a dans nos assiettes, ce film n'est pas si démodé qu'il y paraît. A voir !!
Autant vous le stipuler de suite, ce film de sciences fiction n'est pas foncièrement mauvais malgré la note sévère que je peux lui apporter. Néanmoins, malgré un concept de base inédit pour l'époque, celui d'une société inhumaine sauvage en proie à une répression sans faille et à une vie "sans goût", on s'ennuie ferme. Pourtant, la réalisation est convenable, les décors magnifiques et les acteurs splendides; seulement, le concept de base évoqué plus haut se réduit au fur et à mesure que l'histoire avance laissant place à un scénario rouillé par le temps, une mécanique déjà huilé débouchant ainsi sur de l'ennui pur. Néanmoins, je retiendrais une scène qui vaut à elle seule le détour: celle de la mort de Simonson alias Edward Robinson décédé alors quelques semaines après la fin de tournage. Une belle mort pour un acteur fabuleux.
Difficile de juger un film aussi vieux pour moi, qui a par ailleurs extrêmement mal vieillit. Les effets sont d un kitch dans un contexte actuel.. Cependant l'histoire, la vision choisie et la prospective sont frappantes aujourd'hui, prenant un écho particulier.
Film d'anticipation sur fond de morale écologique dans un monde machiste. Une réalisation intéressante malgré quelques longueurs inhérentes à l'époque du film. "Soleil vert" développe un sujet atroce d'une société décadente. Charlton Heston, star Américaine de l'époque restera, tout comme le film, dans les mémoires du genre SF. À quand un remake ?
Un film dur et embarrassant sur notre futur. Dérangeant et qui nous incite à réfléchir que nos habitudes, notre situation, ce film dégage une atmosphère peusante. Un rythme parfois lent, des actions parfois trop longues font naître un certain ennui par moment. Mais globalement, l'action est toujours présente. Ce film part d'une très bonne idée, et arrive à une révélation épouvantable à la fin dans le même esprit que tout le film. On est heureux de finir et de se dire ce n'est qu'un film, car on est tout de même pris malgré nous dans ce futur imaginé. Alors bon visionnage .
En lisant les critiques, je me suis fendu la poire. "Ce film n'est pas de la SF", "On a l'impression d'être aujourd'hui", " les jeux vidéos datent" ... Ben oui les mecs ! Et c'est bien cela qui fout les boules en le regardant aujourd'hui ... En 1974, quand je l'ai vu au cinéma, je me suis dit : "c'est ignoble mais c'est pour 2022, on a encore le temps". Quand je l'ai revu en 1995 à la TV, après avoir travaillé dans des quartiers surpeuplés et crados de notre bon vieux Paris, le 18ème tout ça quoi, je me suis dit : "Mais j'ai déjà vu cela quelques part ! ". Aujourd'hui, après avoir vu les faubourgs de Nairobi et avoir suivi les reportages sur les quartiers pauvres de la puissante Amérique, sachant aussi ce que Mossanto fait aux paysans des pays en voie, non pas de développement, mais en voie de libéralisation économique, je l'admets avec la bouche ouverte sur un cri qui jamais ne sortira : "on est cuit, on y est ! ". Réfléchissez bien les mecs et regardez un peu les réserves de poissons sauvages, les pics de productions agricoles, technologiques, et surtout la courbe d'une démographie galopante. Nous sommes grillés et rien ne nous sauvera, surtout pas le libéralisme et l'économie de marché. Ce film est génial car il a prévu, il y a 39 ans, les évènements quasiment exacts qui vont avoir lieu dans la décennie à venir. Le duo d'acteurs Charlton Heston et Edward G. Robinson y est fantastique quant aux scènes soit-disant Kitchs, elles sont largement compensées par la mort de Sol dans le "centre" et par le repas où Charlton Heston mange pour la première et certainement la dernière fois de sa vie, un steak de bœuf. Le final, la main ensanglantée qui crie une vérité irréversible par la bêtise des financiers m'a marqué à tout jamais d'une haine envers eux, alors qu'ils pouvaient nous éviter tout cela d'un simple accord commun ... "Comment a-t-on fait pour en arriver-là ?"
Le fait est que ce film, qui devait être excellent à son époque, a aujourd'hui bien vieilli. Pour commencer l'univers dépeint par le film, bien que visionnaire sur bien des points, se montre révélateur de certains stéréotypes de l 'époque, notamment une vision de la femme très réductrice, réduite ici à une bimbo pleurnicharde. En outre le personnage principal est lui aussi prisonnier de son époque, archétype du gros dur sans peur ni reproches, il peine à avoir se montrer attachant. De plus l'intrigue n'est pas si bien ficelée du moins jusqu'au dénouement final et le rythme paraît aujourd'hui bien lent. Reste que le visionnage de ce film aujourd'hui, s'il n'a sans doute pas le même impact qu'à l'époque, reste intéressant, rien que pour son dernier rebondissement qui a dû en marquer plus d'un, ou pour la fameuse scène de l'euthanasie qui reste une de mes préférées tous films confondus.
Un film de science fiction intéressant mais qui manque d'intensité et d'une véritable originalité. Considéré comme une œuvre culte visionnaire, ce film est à découvrir.
Personnelement ça ne me dérangerait pas plus que ça de consommer du soylent green, si c'est bon et présenté sous forme de tablette (tant que des petits vieux altruistes demanderont a finir au foyer). Franchement que tes tablettes de proteines viennent de volailles, de boeufs ou d'humains, ça change pas grand chose. Quand on meurt, nos restes nourrissent des bestioles ou servent d'engrais pour des aliments qui finissent dans notre assiette,. D'ailleurs ca n'a pas l'air de déranger grand monde au moment de la "révélation". L'idée du film ou les personnages passent leur temps à s'extasier en bouffant de la salade, une tomate, sucer un glacon ou ecrire sur un bout de papier, est très drôle. Les filles qui servent de mobilier, c'est très courant dans certains pays (thailande, phillipines, ...) La prédominance de la bouffe industrielle au détriment des aliments naturels qui ont un cout prohibitif (fruits, legumes) et le rechauffemebt climatique sont déjà notre quotidien. Pour cela le film est juste dans son anticipation. L'expansion de la surpolpulation, du chomage, de la corruption, des inegalites entre quartiers pauvres et quartiers riches sont également notre quotidien aujourd'hui. Même si le film est daté visuellement, il reste un des meilleurs films d'anticipation pour la justesse de son univers dystopique.
un film très intéressant dans l'idée de la science fiction d'anticipation avec une véritable réflexion sur ce que peut devenir une sorte de dictature lorsque la nourriture disparaîtra... certes le film à mal vieillie, cependant, ce film reste un véritable chef d’œuvres. le scénario est très intéressant et fait réellement réfléchir. Le décor est urbain, et ressemble à une grande usine désaffecté, on ressent à travers la ville une idée de forte population mais en même temps tout le long de film on ressent une sorte de solitude du personnage principale. Enfin, le choix sonore est excellent, que ce soit dans le foyer avec ce magnifique moment au images et musique qui donnes cette impression d'humanité perdue que dans les usines, oui, le sons des usines me parait intéressant dans le sens qu'il y a une véritable rythmique suivant thorn. seul bemol : le film reste tout de même prévisible sur ce que découvre thorn dans les usines.
Vraiment impressionné par ce sublime polar de science-fiction au scénario à la fois sombre, intelligent et inventif. Charlton Heston est comme d'habitude excellent dans ce rôle viril et charmeur. Quelques très bonnes scènes comme celle de l'émeute, une bonne réflexion sociétale, une belle brochette de jolies actrices, classique des années 70. Une sacrée référence dans le genre.