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    La Soif du mal
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    161 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juin 2018
    Un film qui a connu un accouchement bien difficile. Insatisfait du pré montage, les producteurs de Universal ont fait appel à Harry Keller pour tourner des scènes supplémentaires et revoir le montage initial. Insatisfait du travail accompli, Orson Wells rédige alors une note de 58 pages aux producteurs leur indiquant toutes les retouches qu’il désirait apporter à son œuvre. Il faudra attendre plus de quinze ans avant de voir porter à l’écran Touch of evil tel qu’imaginé par Welles. Il en résulte une facture des plus sombres. Tant dans le propos que dans le fait que le tournage s’est pratiquement déroulé entièrement de nuit. On assiste à un affrontement entre le bien et le mal personnifiés par deux hommes représentant la justice. L’un intègre, bellâtre et en pleine lune de miel, l’autre corrompu, physiquement répugnant et limité aux plaisirs de la prostitution. Les deux opposants se livrent à un véritable match d’échec qui se conclue avec la mort du diable. La morale appartient toutefois à la liseuse de bonne aventure, interprétée par nulle autre que Marleen Dietrich, qui devant la dépouille de son ancien client avoue que c’était tout de même un sacré bonhomme. Orson Welles est monstrueux à souhait, Charlton Heston démontre une carrure d’acteur qui lui permettra de remplir le rôle de Ben Hur l’année suivante et Janet Leigh perce toujours l’écran même si certaines scènes ne l’avantagent pas. Ce remontage respectant les intentions du réalisateur contribue au monumental héritage cinématographique d’Orson Welles.
    septembergirl
    septembergirl

    604 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Un bon thriller d’Orson Welles, à l’ambiance sombre, qui se déroule à la frontière américano-mexicaine. La mise en scène est impressionnante, avec notamment une magnifique scène d’introduction qui donne le ton au film. Les interprétations sont toutes de qualité, avec notamment un Charlton Heston d’une grande classe. Cependant, la réalisation souffre de quelques longueurs et manque d’homogénéité. Un bon polar malgré tout, qui constitue un classique du film noir !
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Une leçon de cinéma. Au 19ème siècle en Italie les compositeurs d'Opéra transcendaient des histoires souvent de peu d'intérêt pour en faire des chefs d'œuvres. Orson Welles à partir d'un scénario, certes intéressant, mais n'ayant rien d'exceptionnel réussit à en faire un monument de l'histoire du cinéma. Comme à l'Opéra où l'ouverture se doit d'être brillante, on a droit dès le démarrage à une séquence de folie qui nous scotche dans notre fauteuil. Les mouvements de caméra, les éclairages, les cadrages ne sont jamais gratuits mais au service de la progression dramatique du film. La direction d'acteur est remarquable, dominé évidement par Welles lui-même, mais Charlton Heston n'a peut-être jamais été aussi bon, quant à Janet Leigh… (et oui Welles aimait aussi les belles femmes et il la dirige superbement) Signalons aussi la présence de Marlene Dietrich et de Zsa Zsa Gabor en guest star. Quant à la fin, magnifiquement filmée utilisant tout l'espace et pataugeant dans l'eau boueuse, spoiler: elle laisse une impression amère, happy end, certes, mais uniquement pour Heston et Leigh… Welles n'était pas naïf au point de nous faire croire que la corruption s'arrêterait avec le mot fin…
    PS : Et quand  je pense qu'il y en a qui préfère Brice de Nice…
    Akamaru
    Akamaru

    3 107 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    Un sommet absolu du film noir,et c'est peu de le dire."La soif du mal"(1958),oeuvre matricielle de l'omnipotent Orson Welles,surfe sur la virtuosité d'une mise en scène proprement extraordinaire,que ce soit l'inoubliable plan-séquence d'introduction suivant une voiture piégée,ou les mouvements et cadrages de caméra très étudiés.L'histoire se déroule dans une ville fictive frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique.Un attentat vient d'être commis.Les méthodes des 2 policiers chargés de l'enquête s'opposent.La droiture et la méticulosité de Vargas le Mexicain d'un côté contre la corruption et l'intimidation de Quinlan l'Américain de l'autre.Très intéressante confrontation entre Charlton Heston et Orson Welles,2 géants intemporels du cinéma.L'ambiance devient irrespirable à mesure que les tensions raciales et les luttes de pouvoir se font jour.L'ambiguïté morale de Quinlan est symbolisée par son flair infaillable en contradiction avec ses agissement orduriers.Vargas,lui,se tient à sa ligne de conduite,et aspire à une vie paisible avec sa ravissante épouse(Janet Leigh,dans un prélude à "Psychose").Les personnages secondaires sont très creusés,et font même la différence au bout du compte,pour conclure cette partie de perversité,de malveillance,et d'ego.A voir absolument.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2010
    L’incarnation physique par O. Welles de la corruption même (avec obésité, sueur, visage déformé, bouffi, mal rasé) est une des choses les plus mémorables que j’ai jamais vu au cinéma. Elle suinte à la fin une souffrance intime, tragique. Comme les meilleurs réalisateurs de films noirs Orson Welles a retenu les procédés de l’expressionnisme. Il apporte en propre un sens presque architectural de l’espace (frappant aussi dans Othello). « La soif du mal » est un des grands films où le héros positif n’est jamais qu’un faire-valoir d’un mal omnipotent. Plus fort que les anti-héros égarés et manipulés habituels aux films noirs.
    shmifmuf
    shmifmuf

    180 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2011
    On dit que rien n'échappe à l'emprise du temps.

    En fait si, peut être ce film!
    ElAurens
    ElAurens

    80 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Je peux dire qu'à la fin de ce film j'étais heureux que ça ce finisse. L'histoire m'a ennuyé dès le début et je ne parle pas du rythme calamiteux qui a fait que j'ai failli m'endormir, j'ai regardé ma montre plusieurs fois en tout cas. C'était limite si dans ma tête je m'imaginais une autre histoire, notamment quand Janet Leigh se retrouve dans un motel seule, oui bien sûr comment ne pas penser à Psychose. Janet va prendre une douche et la Norman Bates arrive tandis que la musique de Bernard Herrmann se fait entendre, bon je divague complètement là. Je me sens un peu seul devant le nombre incroyable de critiques très élogieuses, si c'est réellement l'un des meilleurs films d'Orson Welles je ne risque pas de devenir fan de ce réalisateur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2021
    Après avoir assisté à près de 40 minutes de ce film impossible à regarder j'ai dû me rendre a l'évidence. Les acteurs étaient mauvais le scénario était décousu et l'intrigue illogique. Quelques exemples Charlton Heston est censé être un Mexicain. Sa nouvelle épouse Janet Leigh et lui sont en lune de miel à Tijuana. Si vous emmenez Janet Leigh en lune de miel il y a certainement de bien meilleurs endroits où l'emmener qu'une ville frontalière mexicaine miteuse. Mais attrapez la suite de cette logique. Heston est un policier au Mexique qui poursuit un gang de trafiquants de drogue. Juste à la frontière près de l'endroit où ils marchent une bombe fait exploser une décapotable avec deux personnes à l'intérieur. La logique voudrait qu'il suppose que cet endroit est dangereux non seulement pour lui mais aussi pour sa femme ils restent, Plus tard elle se déshabille dans sa chambre d'hôtel qui n'a pas de stores et quelqu'un l'éclaire d'une lampe de poche depuis une fenêtre située en face. Après s'être couverte que fait-elle elle éteint la lumière dans sa chambre appelle-t-elle la direction non elle grimpe et dévisse l'ampoule chaude de sa chambre (sans ressentir la moindre douleur) et la jette de l'autre côté de la rue dans la fenêtre d'où venait la lumière et elle fait mouche. (Essayez de lancer une ampoule c'est comme lancer une balle de ping-pong.). Heston ne semble pas pouvoir trouver un autre hôtel en ville alors il l'emmène dans un autre motel encore plus miteux dans le bled où elle est la seule cliente. Elle se prélasse dans la chambre en bustier tandis qu'une bande de durs en voiture arrive. Elle ne montre absolument aucune peur ou inquiétude face à la tournure des événements. Pendant ce temps son mari ne semble toujours pas s'inquiéter pour sa sécurité même si le motel appartient au chef du gang de drogue. Pourquoi alors se trouvent-t-ils tous les deux dans ce bled personne ne le sait et surtout pas le spectateur. Il y a des apparitions inutiles de Marlene Dietrich et Eva Gabor et même de Dennis Weaver dont le jeu consiste à regarder d'avant en arrière nerveusement derrière un ensemble de lunettes trop grandes. Pour ceux d'entre vous qui voient ce film d'un œil positif vous devez avoir regardé un autre film que celui que j'ai regardé...
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    27 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2009
    Décidément, Orson Welles n’a pas son pareil : c’est le plus grand réalisateur de nanars de tous les temps ! Quel brio dans la mise en scène, et à la fois qu’elle ratage dans le scénario. A faire un cinéma basé uniquement sur l’image et la mise en scène il en oublie le principal : l’histoire !! Au départ, j’ai vraiment cru que ça y était, j’allais moi aussi pouvoir dire combien Orson Welles est un réalisateur génial, etc. Il est vrai que le début l’est. Long plan séquence, modèle de suspense ou l’on suit une voiture que l’on sait contenir une bombe sur le point d’exploser... J’étais scotché et lorsque mon téléphone a sonné j’ai fait un bon sur mon canapé. Malheureusement l’histoire ne suit pas et l’on s’ennuie vite des frasques totalement artificielles des personnages. Les scènes se passant au motel en étant l’exemple le plus âpre. Que demande le peuple ? ‘’Mais qui a écrit le scénario ?’’ Ben, lui pardi ! La Soif du mal est tiré du roman Badge of evil de Whit Masterson, c'est-à-dire Robert Wade et William Miller. Orson Welles avoue n'avoir pas lu le roman mais seulement le scénario de Paul Monash, qu'il a largement réécrit au cours du tournage. Pas la meilleure idée qu’il est eu…
    Napoléon
    Napoléon

    144 abonnés 1 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Une belle mise en scène avec une histoire vraiment bien ficelée. Après le film à sans doute pris de l'âge.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2007
    L'ambiance est superbe, O.Welles grandiose: la Soif du Mal a bien l'allure d'un classique à la photographie hors du commun. Le déroulement de son script ne se fait malheureusement pas aussi bien que la réalisation enchante: ses errances scénaristiques minent un long-métrage pourtant marquant.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2023
    Un grand classique! Un film noir remarquable qui rend hommage à un genre qui le mèrite! Un cinèaste gènial, des acteurs et des techniciens formidables qui nous ont donnè des images virtuoses et marquantes, sans l'ombre d'un poncif! Et pourtant, tout ça pour une très banale histoire policière! Merci Monsieur Orson Welles, vous êtes un gèant du cinèma tout court car même en flic crasseux et corrompu, spoiler: on vous aime comme Tana alias Marlene Dietrich vous aimez dans le film!
    Certes "Touch of Evil" (1958) est difficile à comprendre en un seul visionnage, il faut d'ailleurs s'y attaquer à plusieurs fois pour en tirer toute la quintessence, mais à l'arrivèe le cinèphile est rècompensè en recevant au centuple plusieurs sèquences d'anthologies dans la tronche spoiler: (le magistral plan sèquence d'ouverture entre-autres)
    qui rejoignent sans problème le cercle restreint des films qui ont fait rèfèrence! Un vrai tour de force...
    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Il existe des films où le spectateur se rend compte, dès la première séquence, qu’un grand metteur en scène est aux commandes. "La soif du mal" en fait incontestablement partie. En un plan séquence magistralement tourné et diablement efficace, Orson Welles frappe un grand coup et nous rappelle qu’il est bien le réalisateur de "Citizen Kane". Il plante, de surcroît, son décor dans un lieu atypique (la frontière américano-mexicaine) qui change des habituelles métropoles urbaines et dont il exploite le potentiel avec sont talent habituel (on traite, ici, des conflits de juridictions, du racisme, des différences culturelles, de l’immigration, d’une Amérique en mutation…). Welles se sert, ainsi, de son décor comme d’un moteur renforçant l’antagonisme entre les personnages, ce qui densifie considérablement l’intrigue, par ailleurs, assez classique. En effet, cette histoire d’affrontement entre un procureur mexicain intègre (Charlton Heston, très bien pour peu qu’on mette de côté son maquillage un peu grossier censé le faire ressembler à un latino) et un flic américain ripoux (Orson Welles lui-même, qui s’est offert le meilleur rôle et qui s’avère, une fois de plus, époustouflant de charisme) n’est pas la plus révolutionnaire qui soit puisqu’on retrouve les thèmes habituels, tels que les combines entre collègues, les connivences mafieuses ou encore la corruption. Il semblerait, cependant, que l’intérêt de Welles se soit porté ailleurs… En effet, "La soif du mal" est le dernier film hollywoodien de cet artiste maudit (des producteurs) et il est difficile de ne pas voir ce film comme une sorte d’adieu de Welles au grand écran (ou plutôt au grand public). Le film baigne, ainsi, dans une ambiance de nostalgie d’une époque révolue, notamment à travers le personnage du flic ripoux, dont on évoque le flamboyant passé. Le fait que Welles se soit attribué ce rôle mais, plus éclatant encore, la présence de Marlène Dietrich (icône mondiale du cinéma des années 30 et 40), comme souvenir de ce glorieux passé, vient confirmer que le réalisateur entend profiter de son film pour opposer la génération des illustres anciens aux jeunes nouveaux représentant la relève (Charlton Heston, donc, mais également, Janet Leigh). Cette opposition vient, d’ailleurs, appuyer le propos du film, avec ce monde en plein renouveau, dans lequel les anciens ne se reconnaissent plus. C’est cette superbe allégorie qui offre, à mon sens, tout son cachet à "La soif du mal" qui, à défaut, serait, pour autant, resté un bon film, malgré un rythme parfois un peu lancinant et des effets de mise en scène parfois un peu datées spoiler: (voir la scène de l’apparition du visage du cadavre du mafieux fraîchement étranglé).
    Il confirme, s’il en était encore besoin, que Welles était effectivement un génie incroyablement moderne pour son époque…
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    397 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    Je me disais bien ... Ce film je l'avais étudié en seconde au lycée mais bizarrement je n'en gardais aucun souvenir, en fait ça m'est revenu d'un coup, je me suis juste endormi devant et ensuite j'ai réussi à me procurer un résumé complet pour broder un truc (les jeunes ne faites pas ça !). Et pourtant à ce même moment, enfin à une ou deux années près j'avais apprécié deux autres films de Welles, "Citizen Kane" et "Le Procès", alors où est le problème ? Simple fatigue ou véritable ennui ? Sans doute un peu des deux car en le revoyant aujourd'hui, et en restant cette fois bien éveillé, j'ai tout de même eu toutes les peines du monde à rentrer dans ce polar. Bien entendu techniquement il n'y a rien à redire, que ça soit ce plan séquence génial au début du film ou cette maîtrise absolue du clair obscur, Welles est véritablement un cinéaste de génie doublé d'un excellent metteur en scène et néanmoins acteur de ces propres longs métrages. Juste le scénario qui ne m'a guère passionné, un film noir sous fond de corruption policière où Charlton Heston campe le rôle de Mike Vargas un policier mexicain qui à la suite de l'explosion d'une bombe dans une voiture entre la frontière americano-mexicaine décide de s'impliquer dans l'enquête et se confronte à son homologue Hank Quinlan (Welles himself bien bedonnant) aux méthodes douteuses. La femme de Vargas (Janet Leigh) se retrouve malgré elle également embarquée dans ce bourbier. Au final c'est uniquement ce duel idéologique entre Vargas et Quinlan qui ressort de ce film, l'intrigue n'est pas forcément brillamment exploitée, faute à une écriture un peu lourde et un rythme qui tend à l'assoupissement. Mais la performance des acteurs et la technique imparable de Welles tiens en éveil, permettant d'apprécier tout de même cette œuvre d'un fort classicisme, certaines répliques où fulgurances de mise en scènes sont d'ailleurs admirablement exploités, sans compter ce twist final plutôt astucieux (bien que traditionnel parmi les codes du genre avec un certain recul). "La Soif du Mal" reste une petite déception, enfin par rapport à sa grande réputation, "La Dame de Shanghai" a réussi là où ce film a échoué, mais en toute objectivité l'œuvre de Welles ne manque certainement pas de grandes qualités techniques et esthétiques.
    stebbins
    stebbins

    503 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre, une claque visuelle et scénaristique, des acteurs hors pairs, une musique sublime, des dialogues tout en finesse et un sujet personnel, diaboliquement intelligent, monumental...Tout semble parfait dans ce film d'Orson Welles, à commencer par le premier plan, plan séquence d'anthologie d'une brillante maîtrise. Ce grand film peut être vu comme un simple divertissement, mais aussi comme une excellente critique de la corruption judiciaire, du racisme ( le personnage de Quinlan apparaît non seulement comme un homme intransigeant, mais aussi comme un être intolérant et raciste. Cependant, il a aussi ses bons côtés, tels que le courage et la persévérance, comme en témoigne la balle qu'il a reçu à la place de son meilleur ami et collègue. En définitive, ce personnage est extrêmement complexe et gagne en épaisseur au fur et à mesure que le film avance ). Janet Leigh campe ici le rôle de Suzie, femme qui se retrouvera confronté à des junkies et à leur chef Grandi, un mafieux ayant soif de vengeance à l'égard de Mike, le mari de Suzie ( Charlton Heston ). Il s'agit bien d'un film extraordinaire, fabuleux, peut-être encore plus aboutit que Citizen Kane. Exceptionnel.
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