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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
La soif du mal est un film doté d'une mise en scène des mieux maitrisés de toute l'histoire du cinema . Chaque plan meme fixe est d'une complexité incroyable (on reste particulierement admiratif devant ce fameux plan sequence) . Les acteurs sont irréprochable autant que le scenario qui part d'un simple fait divers pour arriver progressivement grâce à un engrenage millimetré à une fin incroyable . A voir absolument , l'un des meilleurs welles !
Dans cette version longue en VO (15’ de ) le spectateur ne fait pas la différence avec la version d’origine. Le film s’étire un peu, avec des séquences et des propos inutiles. Pourtant le début est prometteur, avec travellings dans une rue en mouvement et de belles caisses des années 50. Un noir et blanc superbe, principalement de nuit ou d’intérieur, avec ses ombres et ses lumières (ça rappelle Hitchcock) qu’on retrouve tout au long du film. Côté personnages, Orson Welles fera la différence en y jouant magistralement ce rôle de "gros pourri". On ne voit pas beaucoup Marlène Dietrich, mais on pourra s’attarder sur son extraordinaire beauté.
Bon polar noir, avec un Orson Welles qui interprète parfaitement un policier corrompu quand au rôle de Charlton Heston qui joue un mexicain, le choix peut paraître bizzare mais payant. Concernant le film, la photo est à couper le souffle avec une belle utilisation du blanc et noir, l'histoire ne cesse d'avoir des rebondissements pour un final grandiose, de plus le tout est bien filmé avec un bon rythme sans temps mort mis à part au début où l'on a un peu du mal à rentrer dans le film, enfin le scénario reste classique pour ce genre, mais très bien réalisé avec un bon suspens.
C'est ce qu'on peut appeler un chef d'oeuvre en tout point. D'abord, il y a la mise en scène virtuose, comme dans le plan séquence au début où tout s'enchaîne avec maestria (il n'y a qu'à constater en voyant le film).Il faut du génie pour signer de telle séquence. Les prises de vues, le noir et blanc hyper contrasté donne au film une véritable atmosphère de malaise, qui, allié à une histoire pessimiste à souhait, qui explore les bassesses humaines, forment une oeuvre d'une noirceur si extrême qu'elle en devient fascinante. Les acteurs sont parfaits (les hommes: Welles et Heston, les femmes : J. Leigh et Dietrich). Captivant d'un bout à l'autre.
Disons nous la vérité... qu'est t'il arrive à orson Welles ?! Comment peut il pondre un film si.. si Majestueux et finir ça carrière comme il l 'a fini !? je veux des réponses ! Ce film et imaginatif jusqu'au extrême. Il à une longueur d'avance sur toute l'histoire du cinéma.
Mise en scène virtuose, intrigue solide et rondement menée, ambiance oppressante et très bon jeu d'acteurs tous les ingrédients sont là pour faire un excellent film noir. Un chef d'oeuvre du cinéma américain à ne pas louper.
L'un des plus grands films de tous les temps ! Voilà : comme ça, là c'est dit. J'ai du mal à comprendre ceux qui lui reprochent d'être ennuyeux... Personnellement je l'ai trouvé captivant, le scénario est bon. Et puis surtout : la mise en scène est tout simplement prodigieuse par ses effets souvent très marqués (contre-plongée, dutch angle, mouvements de caméra), mais encore par sa sobriété de temps en temps (juste en laissant la caméra dans l'ascenceur...) Que ceux qui veulent mettre en scène des polars regardent ce film : ils ont tout à y apprendre ! Parfait !
Très loin d'être le meilleur Orson Welles. Le scénario est brouillon et assez creux, à croire que le maître ne savait aps trop où aller. Il paraît que c'est la faute d'un montage imposé à Welles. D'ailleurs, un message prévient avant le film que ce montage ne correspond pas à la volonté du réalisateur mais qu'ils ont fait au mieux... Bref: décevant.
Se regarder un bon Orson Welles, ça fait quand même plaisir. Juste pour se rappeler que le bonhomme voyait où le cinéma pouvait nous emmener, et exploitait toutes les possibilités de sa caméra. Les jeux sur les ombres sont toujours travaillés, on ouvre avec un plan séquence génial, les contre-plongées sont écrasantes... Bref avec Welles, on reste pas bloqués dans un coin de pièce à regarder 3-4 personnages tailler le bout de gras (Rhomer, si tu nous regardes). On se fait manipuler, trimbaler, et c'est plutôt agréable. Welles campe bien son personnage de vieux ripoux grincheux qui pourrait avoir son abonnement au club des alcooliques anonymes. L'opposition entre les deux personnages centraux marche très bien, avec un Charlton Heston d'une grande classe (si l'homme pouvait être un quart de ce que l'acteur est bordel!). Le tout sur une bonne musique, ambiance blues/rock des années 50 ou longues notes pour les moments d'angoisse. Un classique du film noir
L'action se situe au Mexique, à Los Robles, ville-frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, ou un notable meurt dans un attentat. L'enquête est confiée à deux policiers : Mike Vargas qui est haut fonctionnaire de la police mexicaine et Hank Quilan, policier Américain des plus douteux et corrompu. Mike Vargas a épousé une jeune Américaine du prénom de Susan et ils sont en voyage de noces. Pour les besoins de l'enquête, le couple est séparé. Vargas va être malmené par Hank Quilan qui lui fait tout pour accuser un innocent et en plus, Susan va avoir des problèmes ou elle sera emmenée par son mari en attendant dans un motel totalement paumé au fin fond d'une zone désertique et sera agressée par une bande de voyous travaillant pour le compte de Hank Quilan ou elle subit notamment une dose de drogue. Vargas vient rechercher Susan et l'emmène dans un hôtel en ville ou un homme fait éruption. Quilan s'en prend à Vargas et tente de le tuer et va s'en sortir, lui, fera tout pour condamner l'Américain.
Il y a des films qui sont de petits chef-d'oeuvres : tout y est optimisé pour servire une histoire : les personnages, la façon de filmer, le découpage, le cadrage, les dialogues, la musique. La Soif du mal continent tous ces ingredients. Le plus impressionnant est la mobilité de la caméra (il n'existait pourtant pas de drones à l'époque) et les cadrages façon Jean-Pierre Jeunet ou Jean-Pierre Melville ou encore Alfred Hitchcock. Il y a une intensité qui ne quitte quasiment jamais l'écran, à l'exception peut-être de l'épisode du Motel, un peu incertain en comparaison du reste. Rien que le travail de la caméra et le jeu des acteurs est en soi un exploit. Sans compter un manichéisme franc et direct qui ne fait pas de mal dans le contexte plutôt sombre de l'histoire. Un grand film comme on en réalise pas souvent...
Autant le dire d'emblée, j'ai pu découvrir ce film dans des conditions assez exceptionnelles. Un samedi soir à la Cinémathèque Française dans la salle Henry Langlois et la bande dans son format d'origine en 4/3 (ce n'est pas le cas du Dvd) de plus avec une copie d'une belle qualité. Que demander de plus ? Orson Welles filme avec une modernité incroyable. Le montage est tout simplement parfait, la photographie est magistrale : il suffit de se laisser porter par cette première scène époustouflante pour se laisser tenir en haleine tout le long du film. Le noir et blanc est profond et suitant, les acteurs pris dans un scénario chaotique nous servent un jeu inspirés et tourbillonant, les gros plans vous glacent et les contre plongée vous rapetissent dans votre fauteuil... Non vraiment, je continuerai son oeuvre à la Cinémathèque tant les sensations sont palpables et les émotions sont fortes. Encore une grande leçon de cinéma. Les cinq étoiles n'y seront pas car la fin m'a quelque peu déçue.
Orson Welles est definitivement le réalisateur qui a le plus révolutionner le cinéma américain et cela dés son premier film. Avec cet soif du mal il le prouve une nouvelle fois. La réalisation n'a pas pris, ou presque, une ride. Le scénario est plutot simple : l'histoire d'une enquete d'un meurtre à la frontière méxicaine enquété par un policier vereux interprété par Welles lui meme. Le film qui signait le grand retour de Orson Welles fa orson welles fut un échec lors de sa sortie... le film fut malheuresement charcutier par les promoteurs, notament la première scène avec le travelling qui avait 30 ans d'avance et qui allait etre repris par pas mal de réalisateur dans les années 70. Un très bon film policier.