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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 juillet 2009
Jamais un film aura témoigné d'une mise en scène aussi riche, aussi virtuose et aussi novatrice que cette oeuvre d'Orson Welles. Une perfection technique difficilement égalable. Un film a découvrir absolument, uniquement s'il l'on aime véritablement le Cinéma, le vrai...
Un chef d'oeuvre. Un film noir à l'atmosphère glauque. Le scénario est passionnant, la confrontation Welles - Heston magique,les dialogues intelligents... on pourrait continuer longtemps. Un très grand film d'un génie.
Bof, bof, je suis obligé de dire qu'une fois la séquence d'ouverture passée je me suis ennuyé. Certes, le réalisateur sait manier sa caméra et l'introduction ainsi qu'une scène de meurtre sont très bien filmées, mais la musique n'accompagne pas bien cette histoire de corruption où l'on suit péniblement le bon Charlton Heston au milieu de ripoux. Et puis plusieurs choses ne sont pas crédibles : son sang-froid face au débile de l'accueil à l'hôtel lorsqu'il cherche sa femme ; le fait qu'il laisse la porte de prison grande ouverte après avoir visité quelqu'un dans une cellule ; le fait qu'il ne coupe pas le son de son récepteur microphone alors que l'homme sur écoute est si près qu'il l'entend ; ou encore un homme qui réclame à quelqu'un qui veut le tuer qu'il lui rende son pistolet chargé ! Bref, je n'ai pas réussi à voir quelque chose d'exceptionnel...
Un chef d'oeuvre ! De la très célèbre séquence d'ouverture (plan séquence) à la fin de Quinlan, on a droit à de magnifiques numéros d'acteurs, un scénario malin et une réalisation hyper soignée. Welles est un maître pour le cadrage et pour la lumière (c'est un noir et blanc somptueux). Les décors et les costumes sont également soignés. On peut alors se concentrer sur cette affaire banale, qui n'est finalement que le point de départ à la découverte des personnages, en particulier celui de Quinlan.
"Alors c'est donc ça, Orson Welles." A ce jour le seul film que j'aie vu du cinéaste, et je ne peux pas dire que j'aie été transcendé. L'idée était bonne d'opposer dans une enquête deux homologues policiers aux mœurs et méthodes radicalement divergentes, jusqu'à ce que ça tourne à l'affrontement personnel. Mais dans la pratique, le résultat est assez décevant. Il y a trop d'un côté le bon et de l'autre le mauvais. Le film aurait beaucoup gagné à prendre un angle plus subtil. Le matériau est tellement faible au final que Heston et Welles-acteur ne parviennent pas à faire parler leur charisme comme ça devrait normalement être le cas naturellement. Bref, une déception.
Bouzi Bouzouf aime « La Soif du mal » d'Orson Welles, film qu'il ne faut surtout pas confondre avec « La Soif du mâle », dans lequel la belle Mélissa Lauren, qui interprète une femme au foyer, reçoit chez elle en nuisette trois gros plombiers nus sous leur salopette bleue qui, à peine arrivés, sortent leurs outils pour s'occuper de la... Bref, cette tranche de vie n'a rien à voir avec le face-à-face légendaire – un choc des titans comme le claironne la bande-annonce de l'époque – entre Charlton Heston, tellement classe que l'on parvient à oublier le salopard qu'il était devenu à la fin de sa vie, et Orson Welles, tellement méconnaissable en gros salopard que l'on parvient à oublier le dandy très classe qu'il était dans la vie ; Welles qui nous gratifie également d'une réalisation magistrale, dominée par de longs plans-séquences (dont celui, anthologique, qui ouvre le film) durant lesquels la caméra bondit joyeusement de bas en haut et glisse latéralement avec virtuosité, tandis que fourmille tout un tas d'informations sur toute la profondeur du champ (quelque chose dit à Bouzi Bouzouf que Brian de Palma a dû prendre beaucoup de notes quand il a découvert ce film (au fait, qu'est-ce qu'il devient, ce bon bougre de De Palma ?)). Bouzi Bouzouf ne résiste pas à l'envie de rapporter un petit extrait d'un dialogue entre les deux protagonistes principaux, qui, non seulement, illustre bien la tension régnant entre nos deux titans tout le long du film, mais qui, aussi, s'avère d'une remarquable actualité plus de cinquante ans après sa sortie. CH : « Un policier ne met pas des criminels derrière les barreaux comme on capture les chiens ! Dans un pays libre, les policiers représentent la loi, qui protège même les coupables. » OW : « Notre boulot est assez dur comme ça. » CH : « Il doit l'être. Le travail d'un policier n'est simple que dans un état policier. C'est ça ! Qui donne le ton ? Le policier ou la loi ? » C'est à ton tour de prendre des notes, là, Brice Hortefeux !
L'un des chef-d’œuvres de Welles (avec les "Amberson" et "Kane") qui n'a pas pris une ride avec les années. Conçue à l'origine comme une simple série B pour redorer son blason auprès des studios, Welles se met à réécrire le film et le transforme en réflexion palpitante sur les frontières floues entre morale et justice, sur la dualité de l'homme et sur l'abîme qu'il porte en lui. Un noir et blanc expressionniste magnifie cette enquête policière et existentielle, et l'interprétation de Welles donne à l'ensemble un souffle shakespearien. Incontournable !
Un très bon film policier dont le scenario n'est pas vraiment tourné sur l'enquête mais sur les policiers eux même! La réalisation est impeccable, les acteurs incroyables (Charlton Heston vs Orson Welles!!!) et l'ambiance noire est très bien rendu! A voir
C'est bien, mais pas extraordinaire. Je m'attendais à avoir plus de frisson. On retrouve bien son style atypique, mais seule le tout premier plan m'a extasié, ce plan super long, en parcourant la ville est vraiment magistral. Mais outre ce plan, j'ai trouvé que le film manquait un peu de rythme, et l'histoire ne m'a pas passionée. Globalement, un bon film.
Perfection de la mise en scène,tant sur la forme que sur le fond ce film atteint les sommets sans que j'ai que j'ai envie de m'étendre en de longues palabres pour le prouver,voyez le vous-même.
Chef d'oeuvre absolu dans la filmographie d'Orson Welles, une véritable leçon de mise en scène ne serait-ce que la longue séquence d'ouverture. Du noir et blanc pour un film très noir où Orson Welles ne se donne pas le beau rôle. Charlton Heston, méconnaissable en policier mexicain intègre, Janet Leigh, une nouvelel fois fragile et désirable victime et la star Marlène Dietrich, inattendue en aventurière mexicaine sont les principaux protagonistes de ce fascinant polar.
Mon premier Orson Welles. La réalisation est géniale (des travelling qui durent, certains plans sont très beau, etc ...). Coté histoire c'est sympa. Du déjà vu, en somme, mais toujours bien (un flic qui créer lui même ces preuves). Cette intrigue est tout de même englobé dans une autre intrigue, celle qui fait emmener ce policier à enquêter. Beaucoup de personnages recherchés. Les dialogues fusent à une vitesse folle. Au début, pas habitué, j'étais un peu perdu. L'intrigue avance donc plus par les paroles que par les faits, une bonne maitrise donc.
Superbe! Ce film de Orson Welles est un petit bijoux. Le film est d'un génie incroyable, chaques scènes est exceptionelles. Le scénario est une pure merveille, à la fois simple et complexe. Les 2 acteurs principaux sont parfaits, Charlton Heston est d'une classe folle et Orson Welles est d'une méchancetée rare. De plus chaque plan est une perfection de mise en scène (plongée, contre-plongée, travelling... tout est superbement réussi et l'on voit que c'est pas fait au hasard), c'est là qu'on ce dit que Welles est un génie (on l'avait déjà remarqué dans Citizen Kane, la splendeur des Amberson ou La dame de Shanghaï). Le film nous offre de superbe plan-séquence (surtout l'introduction qui est parfaite) ou l'on voit que le génie de Welles n'est pas à revoir.
Avec ce chef d'oeuvre Welles délaisse un peu le scénario ( il est bien et prenant mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus important dans le film ) pour se consacré entierrement à sa mise en scènes, à sa photographie et réalise une oeuvre au style baroque, exprésionniste, dans laquelle il multiplit les jeux de lumière à l'aide d'un noir et blanc très contrasté et fabrique des plans séquences virtuoses à l'image de la première scène. Ce long plans sequence, absolument inégalé, est une belle représentation de l'art d'Orson Welles, démesuré, grandiose, étrange, unique.
Un film d'Orson Welles. C'est déjà beaucoup dire. J'ai dû me forcer à l'apprécier, ce qui n'est pas bon signe. Les spécialistes du cinéma gloseront à l'infini sur le plan-séquence initial (magistral, il est vrai), sur les souplesses narratives, sur les contrepoints permanents dont joue la structure du film. Si l'on fait l'effort de dépasser une première moitié lente et moite, pas dénuée d'intérêt mais manquant désespérément de rythme, on entre dans une demi-heure culte, à mon sens, du cinéma de suspense. Le final est éblouissant, une sorte de vertigo visuel et psychique ébouriffant, et la présence de Welles à l'écran est une déflagration. L'ensemble me parait cependant manquer d'homogénéité, ce qui s'explique je crois par certaines difficultés de tournage. Avis aux amateurs.