Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ml-menke
40 abonnés
551 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 27 novembre 2011
Belle maîtrise de Orson Welles qui nous présente des jeunes mariés embarqué dans un histoire de gens pas honnêtes. On apprécie la recherche qui a été faite pour la jolie mise en scène. Et des acteurs convainquants ferment le tout dans un cercle de film bien fait.
On ne présente plus ce chef d'oeuvre où le réalisateur joue sans arrêt avec les nerfs du spectateur ! C'est noir, très noir... mais c'est également et surtout très brillant !
La Soif Du Mal est un classique de Orson Welles, un film devenu un classique grâce à sa mise en scène impressionnante et d'une infini beauté. La scène d'introduction est culte et nous donne le ton du film, une claque visuelle et mentale de chaque instant. Le scénario est d'une grande intelligence et est formidablement écrit, les personnages sont extraordinaires, profond, noir et vrai, les acteurs sont géniaux, Charlton Heston est formidable, Janet Leigh deux avant Psychose nous offrait déjà une grande interprétation, Orson Welles est tout simplement inoubliable et d'une présence sidérante, Akim Tamiroff est un peu en-dessous, Valentin De Vargas est époustouflant, Dennis Weaver est excellent, Marlene Dietrich est parfaite, la mise en scène est maîtrisés de bout en bout, sublime et juste énorme, la photographie de Russell Metty est splendide. La Soif Du Mal est splendide, rythmé, maîtrisé, éblouissant, efficace, dur. Dommage que la fin soit un peu court et que certaine longueur gâche légèrement le film. À voir.
La soif du mal et le revers de la femelle, te fera réfléchir à deux fois avant de visionner un film de Orson Welles. Comme à chaque fois avec un film de cet excellent réalisateur selon la légende et l'aura qu'on lui fédère.Je n'arrive jamais à véritablement accrocher.
Je ne sais pas si c'est son style qui m'horripile, ou bien la façon qu'il a d'user à foison de plans tous les plus splendides mais exagérément biscornus. C'est paradoxale n'est-ce pas, mais la simplicité et l'authenticité d'un film permet de s'adresser à un large public sans segmenter comme on a de plus en plus tendance à le faire avec une réalisation qui se veut accepter pour tous les publics. Le choix d'une réalisation sobre permet donc de rendre le message viable pour tour le monde.
Revenons en à notre film, alors on aime, ou on n'aime pas. Certains vont vénérer les nombreuses réalisations de Orson Welles sous prétexte que c'est un génie reconnu et populaire.
D'autres vont préférer le conspuer pour des motifs équivalents, juste pour être à contre-courant.
Un film majestueux ou raté, culte ou simpliste ? A chacun son avis.
Chef d'oeuvre toute catégories sur la paranoia & bien sûr l'aveuglement face à la vraie richesse ; ce film est à relier aux autres productions de Welles, sinon évidemment à " La conjuration des imbéciles " de J.K.T.
un intrigue simple mais efficace et des grands acteurs, Charlton Heston, Marlene Dietrich, Orson Welles ... un beau spectacle dont toute la qualité est dans la mise en scene ! une mise en scene exceptionnel, un éclairage parfait qui manie artistiquement la lumière et l'obscurité en fonction des sentiments et du rythme de l'histoire, Orson Welles joue avec sa caméra de manière plus qu'impressionnante (notamment la première scène qui est franchement géniale, il n'y a pas de mots pour une telle performance) et une photographie plus qu'exceptionnelle... visuellement c'est su grand art, même si, pour comparer, j'ai plus accroché a Citizen Kane (qui était pourtant sa première expérience dans le cinéma)... Orson Welles reste un grand nom du cinéma, l'un des plus grands et le prouve avec "ce bref modèle visuel" comme il le dit lui même "auquel j'ai passé de longues et dures journées", un résultat a la hauteur de son travail passionné et acharné.
Si ce n'est pour sa séquence d'introduction, La Soif du Mal a mal vieilli et on est loin de la frénésie de Citizen Kane... À l'époque, ce film a du faire sensation mais il faut avouer que presque 60 ans plus tard le Mexique et les flics pourris ne font plus rêver.
Un tout grand classique du film noir et du cinéma tout simplement. D'ailleurs la réalisation vertigineuse et toujours inventive, les mouvements de caméra sont géniaux, tout les 15 secondes il se passe quelque chose à voir ou entendre (les dialogues sont intelligents). Les acteurs sont tous parfaits mais Janet Leigh je la trouve particulièrement grandiose ainsi que Orson Welles qui offre une prestation mémorable.
La soif du mal est avant tout un policier esthétique, une mise en scène (avec Welles on s'en doute) mais c'est bon de le préciser pour ceux qui s'attendraient à un scénario 5 étoiles (Ex : Usual suspects ; Silence des agneaux). Mais dès les premières scènes on sait qu'on aura le droit a quelque chose de grand. Le plan séquence d'introduction évidemment, mais surtout la scène suivante ou Janet Leigh apprend qu'elle n'a pas été "retenue prisonnière" par ses malfaiteurs, mais juste invité à une intimidation dans le but d'en savoir davantage sur son mari. Tout se joue dans le dialogue et les regards. Ensuite pour faire court, Welles est excellent autant devant que derrière la caméra. Charlton Heston a ce qu'il faut de charisme, Janet Leigh en revanche est un peu en dessous. Par ailleurs d'agréables surprises s'invitent au casting au fur et à mesure, une surprise si on ne lit pas le scénario, ce qu'on devrait faire à chaque fois pour les grand film noirs de Welles, d'Hitchcock voir d'autres. Bref un bon moment à passer.
Grand admirateur du travail d’Orson Welles, j’ai davantage de mal avec ses films noirs, que ce soit sa Dame de Shanghai que je trouve un peu ennuyeux et, dans une moindre mesure cette Soif du mal que je trouve toutefois supérieur grâce à l’affrontement jouissif entre Welles et Heston. Par contre, je trouve que bon nombre de films noirs de série B sont finalement plus aboutis et implacables que ces deux œuvres, certes magistrales sur le plan formel, mais un peu trop languissantes dans leurs développements narratifs. Ici, certains personnages n’échappent pas au piège de la caricature (le veilleur de nuit par exemple) et on s’ennuie quand même assez souvent face à une progression narrative un peu poussive. Reste bien évidemment la maestria formelle que l’on ne peut évacuer d’un revers de manche : le moindre plan respire le génie formaliste d’un grand du septième art. Mais celui-ci était peut-être un peu trop conscient de sa valeur et étale parfois un peu trop sa science du cadrage au détriment de l’émotion et du plaisir simple du spectateur. Cela reste du grand cinéma, mais je préfère largement ses premiers films, et bien entendu ses adaptations de Shakespeare.
Déjà j'ai la chance de pouvoir voir la version de Orson Welles, et non celle présenté au cinéma à l'époque. Et ça commence de la plus belle des manières, une superbe introduction, un long plan-séquence avec l'explosion de la voiture est superbe. C'est le dernier film Hollywoodien de Orson Welles, et c'est un magnifique au-revoir. C'est un excellent film noir qu'il nous livre, entre corruption, boites de strip-tease, morale ou encore motels sordide. L'intrigue est vraiment bien ficelée, le scénario est bien construit et bien écrit, les personnages sont intéressants, il y a le flic pourri Américain et l'agent des stups mexicain, intègre lui. Le suspense tient de bout en bout, l'ambiance, mystérieuse et intrigante en première partie puis sombre et mystique en deuxième partie, est excellente. La photo en noir et blanc est parfaite. La mise en scène est bien faite et inventive, et le film est porté par une somptueuse bande originale signé Henry Mancini. Charlton Heston est excellent et il a la classe. Orson Welles tout comme Janet Leigh sont très bon. Durant le peu de temps qu'elle apparait Marlène Dietrich est superbe. Un grand réalisateur pour un grand film.
Un chef d'œuvre brillamment réalisé et audacieux de Orson Welles avec des plans séquences remarquables, des acteurs exceptionnelles et un brillant scénario.
Une mise en scene virtuose, une histoire prenante, un Orson Welles impressionnant et meconnaissable. Bon avouons tout de meme que le maquillage pour faire paraitre Charlton Heston plus mexicain est un peu force! Mais l ensemble remarquable n a pas pris une ride et se doit de continuer a etre cite comme l un des chefs d oeuvres des annees 50