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Redzing
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4 471 critiques
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4,5
Publiée le 10 octobre 2011
A la fin des 50's, le film noir vit ses dernières heures. Cela n'empêche pas Orson Welles de nous livrer un œuvre remarquable, prouvant que le genre n'est pas encore éteint. On pourra reprocher à "Touch of Evil" une intrigue un peu décousue, mais techniquement le film est irréprochable. L'impressionnant plan séquence d'ouverture est l'un des plus célèbres de l'histoire du cinéma, les angles de caméra sont toujours appropriés, et le duel Charleston Heston / Orson Welles est génial. Le scénario, sombre à souhait, passe d'ailleurs plus de temps sur l'opposition entre ces personnages que sur l'enquête policière. Un grand classique.
Oui, le plan-séquence qui ouvre le film est un monument du 7ème art. Maîtrise de l'espace, maestria technique, présentation virtuose d'un décor bref, c'est époustouflant. La suite m'a quelque peu déçu. L'intrigue est lourde et dense, peut-être trop pour une durée aussi courte mais ça avance trop lentement avant une brusque accélération au final (bref, on sent trop les réécritures). Par contre, la maîtrise du cadre, des lumières et des mouvements par O. Welles saute aux yeux et nous laisse souvent ébahi et émerveillé. Le casting est solide et la musique d' H. Mancini est à la fois diablement entraînante et assez sournoise. Selon moi, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ça reste une œuvre fondamentale et indispensable. D'autres critiques sur
L'interprétation excellente d'Orson Welles dans le rôle du flic pourri permet au film d'éviter le manichéisme car son personnage devient vite le plus intéressant et le plus attachant d'une œuvre passionnante où les rebondissements se succèdent sans temps mort.
De prime abord, un film très difficile d'accès avec une intrigue qui semble partir un peu tous azimuts et sa galerie de personnages à la psychologie plus qu'étrange pour finalement à une oeuvre sublime, complexe avec comme question centrale la notion de justice propre à chacun, la corruption. Après "Citizen Kane" et "La splendeur des Amberson", ma troisième incursion dans la filmographie d'Orson Welles pour un polar, techniquement sublime, complexe, alambiqué à la manière de films noirs comme "Le faucon maltais" ou "Le grand sommeil" pour un ensemble qui impressionne vraiment. Orson Welles est dantesque, trouble à souhait face à un Charlton Heston excellent de homme de bonne morale. Un classique indéniablement.
Le plan séquence d'ouverture est exceptionnel! Apres le film entre dans une ambiance sombre et poisseuse, dans laquelle s'installe un rythme très lent, peut être trop...
Un film époustouflant qui tient en haleine jusqu'à la fin. Les acteurs sont tous excellents. Orson Welles méconnaissable nous impose un talent incroyable. Superbe !
Un chef d'oeuvre du film noir réalisé par un génie du cinéma. Tous les acteurs principalement Charlton Heston, la sublime Janet Leigh ou encore Orson Welles lui-même livre des prestations inoubliables. L'incroyable plan-séquence du début du film résume en quelques minutes tout le génie du réalisateur.
Je n'ai pas trouvé grand chose de cultissime dans ce film, si ce n'est le plan-séquence initial. L'histoire est embrouillée et pas aussi captivante qu'elle aurait pu l'être. La mise en scène, tout en étant inventive, s'arrête parfois sur des détails superflus. En tout cas, elle ne parvient pas à donner de véritable souffle au récit. Les interprétations sont globalement bonnes, notamment celle d'Orson Welles. Mais là encore, il aurait fallu plus de "punch", et non ces longues scènes suffisantes où la caméra s'éternise complaisamment sur le caractère exagérément retors et pointilleux du personnage incarné par Orson Welles. Ce dernier s'est un peu trop regardé le nombril, au lieu d'essayer de retenir l'attention du spectateur, ce qui est quand même le minimum qu'on peut exiger d'un réalisateur ! Le suspense est bien mal rendu dans ce film, si tant est qu' "on" ait voulu en produire...
Je redécouvre ce classique sept ans après l'avoir vu dans mon cinéma préféré avec ma classe de seconde. A l'époque ce n'était pas vraiment le genre de film que je voulais voir, mais après avoir vu "Citizen kane" et "la dame de shangai" il y a quelque temps je me sens enfin prêt a re-voir celui la. Premièrement, ce qui frappe c'est la mise en scène de génie d'Orson welles, la première séquence est absolument grandiose, j'ai rarement vu une caméra se déplacer aussi bien, c'est beau, c'est fluide rien à redire et le mieux c'est que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Je retiens également cette scène terrible du meurtre ou Janet leigh est endormie dans sont lit et la manière intelligente de Welles avec l'utilisation de l'éclairage. Ce film est un classique, cependant j'ai eu une nouvelle fois un peu de mal à rentrer dans l'histoire et les prestations des comédiens ne sont pas toutes bonnes, à mon avis le veilleur de nuit en fait des caisses. Cela confirme donc que j'ai du mal avec ce film. Je reconnais le génie de Welles pour la mise en scène, mais il manque quelque chose pour que je le fasse rentré dans mes classiques.
je n'ai pas du tout accroché à ce film policier que film noir à mon avis, du coup je me suis arrête au bout d'une heure de visionnage. j'ai remarqué des influences de " assurance sur la mort" de Billy Welder.
Classique ou pas classique j'en ai rien à foutre je vois pas de chef d'oeuvre là dedans, c'est long, y a pas d'action et puis c'est chiant. Je sais même pas pourquoi je mets une étoile c'est peut être parce que j'ai pas envie d'être lynché!
J'ai trouvé le film brouillon et peu intéressant. Les personnages sont ennuyeux, comme le film. Pas de dialogues savoureux, une intrigue qui peine à maintenir l'attention. La scène du motel est très suggestive et le final m'a déçu.
C'est après une absence de dix ans qu'Orson Welles retrouve Hollywood pour mettre en oeuvre l'adaptation du roman "Badge of evil" de Whit Masterson. Comme à son habitude, il en restitue une oeuvre très sombre mais magistralement mise en scène et il ne tarde pas à nous le prouver, comme en atteste ce somptueux plan séquence d'ouverture qui est tout bonnement prodigieux. Des plans au sol ou aérien, rien ne l'arrête, durant plus de trois minutes, il en impose et bluffe littéralement ! La Soif du mal (1958) est basé sur un scénario extrêmement riche, avec une multitude de protagonistes, Charlton Heston & Orson Welles se donnent la réplique à travers de superbes face à face (notamment la dernière séquence). Orson Welles y interprète sans nul doute le personnage le plus exécrable qu'il est eu à jouer, détestable au plus haut point. A leurs côtés, on retrouve aussi Janet Leigh, le tout à travers un palpitant thriller entre le Mexique et les Etats-Unis. Bien que le scénario soit complexe, le spectateur reste facilement captivé par cette intrigue palpitante menée jusqu'au bout à la perfection.
Quelle classe... Quel génie... Quelle modernité ! Ce film, le dernier hollywoodien d'Orson Welles, boucle majestueusement la boucle ouverte avec Citizen Kane. Ce film, au-delà d'être un film policier au scénario très prenant, multiplie les idées géniales de réalisation : le plan séquence d'ouverture, évidemment, les gros plans sur les visages avec la fumée des cigarettes, la dernière scène, l'utilisation des sons radio... Le filmp est d'une modernité halluciante pour un film de '58, il n'a pas pris une ride. Après, comme je l'ai dit, l'histoire est géniale : Heston-Vargas doit trouver les preuves pour faire tomber Welles-Quinlan, policier véreux, corrompu et malhonnête. Ce film est une quête pour faire éclater la vérité. Mais au-delà de ça, le personnage que Welles s'est donné (qui crève l'écran) et ses acolytes font preuve d'une violence terrible, souvent montré, ce qui est osé. Toutes ces scènes de violence sont d'ailleurs magistralement corégraphié, enchaînant des gros plans, des sons stridents, des images chocs. Enfin, il faut souligner le casting génial du film où tout les acteurs crèvent l'écran. Un film à voir absolument, tant pour les cinéphiles (occasion pour eux d'une vraie lecçon de cinéma) que pour les amateurs. Un film noir passionant, une histoire d'amour, et des amitiés déchues. Belle leçon sur la face sombre de certains hommes. Un vrai chef-d'oeuvre