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DX333
14 abonnés
179 critiques
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5,0
Publiée le 14 février 2025
Il est difficile de juger les creux et semblant de faiblesse du jeu tant ils semblent caractériser les personnages dans leurs situations. Car ce film met en scène une guerre sans but, sans morale, sans esthétique, un long calvaire sans logique. Cette musique lancinante tourne en rond, comme ces personnages tous aussi dissemblables les uns, les autres. D'ailleurs, on ne sais pas où ils sont exactement, on ne sais pas ce qu'ils font précisément, on ne sais pas si les officiers le savent eux-mêmes. C'est une façon de raconter ce qui ne peut se suffire par les mots, en disant juste " asseyez-vous et voyez".
A première vue Platoon de Oliver Stone est un film sur la guerre au Viêt-Nam comme on en a vu plein d’autres (avec le jeune soldat qui en voix off raconte son périple dans cette guerre dans une ambiance lyrique et apocalyptique)… sauf que non. Ici, c’est à peine si on voit des vietnamiens, tant le film est porté sur nos américains. On a l’impression de les voir avancer tout le film à la recherche de… rien. L’unique fois où on voit des vietnamiens c’est une pauvre famille que nos protagonistes torturent. Et ça fait bougrement plaisir de voir un film pour une fois pas profondément manichéen et patriotique, mais qui souligne plutôt l’absurdité totale de la guerre. Nos américains ne se contentent pas de faire la guerre aux Vietnamiens : ils se battent entre eux. Même les plus anciens qui ont vu mille horreurs et qui auraient dû s’assagir trouvent encore à se chamailler, quant à notre héros, c’est un petit nouveau qui s’est engagé volontairement, il voulait faire joujou avec la guerre, parce que l’homme n’aime certainement pas marcher au milieu des serpents mais il adore le conflit. Et ça, Platoon nous le montre, sans s’étaler sur trois heures, bien encadré par son ambiance de tempête en plein milieu du calme (calme avec tension), sa très satisfaisante photographie, de bonnes prestations d’acteurs (Tom Berenger, Willem Dafoe, Charlie Sheen), l’Adagio for Strings à briser le coeur de Samuel Barber (sur la scène de la mort d’Elias elle est déchirante). Bon film de guerre.
Le second film de la guerre du Vietnam par Oliver Stone, vus par des soldats, entraînements de guerriers frais, welcome to the jungle, c’est pas la fête au village d’après
Platoon est un film de guerre puissant qui plonge le spectateur dans l'horreur et la complexité morale du conflit vietnamien. Oliver Stone, lui-même vétéran de cette guerre, livre une vision réaliste et sans compromis, portée par une mise en scène immersive et des performances remarquables, notamment celles de Charlie Sheen, Willem Dafoe et Tom Berenger.
L’affrontement idéologique entre les personnages de Dafoe et Berenger est au cœur du récit, illustrant les luttes internes et les divisions morales au sein des soldats. La photographie et la bande originale renforcent l'atmosphère oppressante et tragique du film.
Malgré quelques moments où le symbolisme peut paraître appuyé, Platoon reste une œuvre incontournable, non seulement pour son message poignant, mais aussi pour son authenticité.
Pour beaucoup c’est l’un des plus grand film réalisé sur la guerre du Vietnam, mais moi je suis assez partagé. Ce film m’a un petit peu ennuyé, mais cela n’empêche pas qu’il reste impressionnant.
Chef-d'Oeuvre que ce film et pourtant d'excellent film sur la Guerre du Vietnam il y en a comme "Voyage au bout de l'enfer" , "Apocalypse Now" où encore "Full Metal Jacket" mais là il les surpasse de part son réalisme , pas étonnant lorsque l'on sait qu'Oliver Stone est un ancien soldat ayant connu cette Guerre ! "Platoon" est un film fort et sans concession sur le Vietnam et la fin de l'innocence Américaine vu à travers les yeux d'un jeune engagé volontaire ( Charlie Sheen) qui va découvrir l'horreur de la Guerre ! La bande-son signée Samuel Barber est mémorable !
Ça donne bonne conscience aux américains d’avoir perdu cette guerre. Ils auront été moins fiers lors des attentats de World Trade Center. Si ce peut faire vibrer les bafs boys. Moi, il y a mieux pour m’exciter
Platoon est le seul film de guerre qui m'a fait réfléchir. Olivier Stone à fait un travail monstrueux car même si je peux lui reprocher que les scènes de batailles soient un petit peu flou et brouillonne et que certains personnages auraient pu être encore mieux développer(une version longue ne serait pas de refus), les thématiques du film reste là ! Que ce soit entre la terrible rivalité entre ses deux sergents,[ Spoiler] la mort magnifique d'Elias [ fin du Spoiler] et l'esprit de Taylor s'éveillant petit à petit devant la dure réalité de la guerre , Olivier Stone a parfaitement retranscrit tout cela ! Une chose qui m'a marqué dans Platoon c'est bien évidemment la scène de l'attaque du village , pour une des premières fois on ne veut pas nous faire passer les Américains forcément pour des héros mais on nous montre la bêtise humaine à l'état pur . Un grand film nous montrant les bons moments de la guerre tout comme les mauvais !
très bon film de guerre avec d'excellents acteurs. on y voit une jeune recrue être confrontée aux horreurs de la guerre du Vietnam et évoluer avec celles ci. il est également confronté aux problèmes éthiques de cette armée américaine en déroute. un regard différent sur cette guerre qui a traumatisée l'Amérique.
Platoon est un film de guerre correct mais il est certain qu'à côté de nombreux mastodontes sortis quelques années plus tard, il fait un peu tâche. Bien que l'idée du richard qui veut faire la guerre en se rendant compte trop tard qu'il n'y a rien d'amusant là-dedans soit bonne, le reste pêche un peu. La rivalité entre les deux supérieurs est elle aussi intéressante mais pas utilisée jusqu'au bout à bon escient. Et si on ressent tout de même bien l'horreur de la guerre du Vietnam, ce n'est que sur quelques passages que l'on voit véritablement ce qu'il s'y passait, le reste du film étant beaucoup plus long et morne. Platoon reste un bon film mais bien loin derrière les autres du genre.
"Platoon" n'est pas un film que j'affectionne particulièrement mais que j'ai nettement réévalué au fil du temps. Il faut reconnaître qu'il est visuellement très convaincant (à l'exception d'armes à feu qui n'ont pas de recul), qu'il réserve des moments très forts et éprouvants et qu'il est extrêmement critique envers l'armée américaine au Vietnam. Si sur ce dernier point il n'aborde que peu les motivations politiques des USA, il montre parfaitement la dérive d'une armée en plein doutes et en déliquescence. Et c'est cette capacité d'Oliver Stone de se mettre au niveau du simple trouffion d'une façon aussi crédible qui rend son travail remarquable. Par contre je n'aime toujours pas la manière dont le final est filmé, c'est certes spectaculaire mais trop brouillon et illisible.
Platoon décrit le Vietnam, la sale guerre, à travers le parcours initiatique d'un jeune idéaliste pris entre 2 feux : celui cruel de Barnes (Tom Berenger en superbe salaud) et l'autre, plus humaniste d'Elias (Willem Dafoe en mentor désabusé mais juste). Oliver Stone plonge le spectateur dans l'horreur qui marque la rétine comme ces soldats ont été marqués dans leur chair lors de cette guerre si bête et inutile, symbole de la gloire perdue des États Unis.
Tout en nous immergeant au plus près du ressenti de soldats confrontés à la jungle vietnamienne grâce à une mise en scène de toute excellence, le récit confronte à travers les personnages d'un glaçant Tom Bérenger et d'un vibrant Willem Dafoe l'utopie d'une guerre saine à sa réalité terrifiante qu'il faut pourtant refuser pour conserver quelque part de son humanité; or celle-ci ne cesse de vaciller face à l'absurdité des tueries, à la douleur des vaines pertes humaines ou au désespoir d'une jeunesse gâchée ainsi que l'illustre le candide héros (avatar d'Oliver Stone lui-même) dont les tourments moraux sont habilement portraits par Charlie Sheen, incarnation funambule de ces soldats (interprétés par un solide casting) épargnés tant par le piège du manichéisme que celui de l'anonymisation. Par leur froid réalisme, diverses séquences manifestent l'horreur psychologique du conflit, de la paranoïa animale (au village) aux rivalités fraternelles (la mort inique) en passant par la lutte suicidaire (l'ultime carnage) avec en fond le majestueux Adagio pour cordes de Samuel Barber. Un réquisitoire pacifiste brutal, intense, marquant.