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mat niro
360 abonnés
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3,0
Publiée le 4 mai 2022
Est-ce que ce film va réconcilier les amateurs de rap et d'opéra? Pas si sûr, mais il dégage un charme certain. En tout cas, pour son premier long-métrage, Claude Zidi (fils) signe un film où il cherche à casser les codes du monde de l'opéra. Bien sûr, c'est souvent maladroit avec des raccourcis faciles entre bobos et jeunes de cités. Et pourtant, MB14 qui incarne le personnage principal est aussi à l'aise dans une battle qu'à l'Opéra Garnier. Michèle Laroque dans son rôle de mentor ne surjoue pas spoiler: (le coup de la maladie à la fin était peut-être de trop) . Au final, il faut prendre ce film comme un divertissement agréable avec des guest-star (Roberto Alagna), plutôt qu'une véritable réflexion profonde sur le clivage entre deux univers distincts.
Quel joli petit « feel-good movie » français ! Son pitch : des battles de Rap aux arias d’Opéra, il n’y a qu’un pas et le déterminisme social peut être vaincu avec un peu de chance et beaucoup de volonté (c’est pas faux ;-) ) Même si son scénario est assez cousu de fil blanc, le film est drôle, rythmé et d’une grande fraîcheur. J’ai suivi cette histoire avec énormément de plaisir et d’émotions. « Ténor » est touchant et jamais lourdingue. Il y a des moments vraiment très drôles, les rires féminins fusaient dans la salle. Il y a aussi du régal pour les yeux (l’opéra Garnier sous toutes ses coutures) et pour les oreilles. J’ai également été bluffée par Mohamed Belkhir (dit MB14). Il est épatant dans ce film : il joue bien et ses prestations musicales ( Rap ET Opéra !) sont emballantes. Et il est beau gosse, ce qui ne gâche rien. spoiler: Quant à la scène finale, je la voyais arriver, je savais quelle aria conclurait le film. Tellement évidente, tellement efficace ! Une fin parfaite. Bravo Claude Zidi Junior !
Ce film est une pépite. Très plaisant à regarder, avec beaucoup d'émotion. Les personnages sont très attachants. Michèle Laroque est pleine de grâce et joue de façon retenue et généreuse. L'Opera Garnier est un lieu magique et sublime et est superbement filmé. Un vrai moment de détente et d'émotion avec un final en apothéose. Une très belle bande son pour accompagner cette belle histoire. Ça fait un bien fou !
Dans quelques années on dira que c’est LE film qui a révélé le talent d’acteur de MB14, aussi surprenant que prometteur ! Le scénario bien réussi suit le même schéma que celui de « Billy Elliot » dans le domaine du chant lyrique. Une comédie de toute beauté où tout s’oppose : le rapp à l’opéra, la population des cités à celle des bobos avec ses certitudes et ses doutes, opposant les clichés préjugés à la réalité factuelle, le contraste entre violence et bienveillance comme les sentiments d’amour et de haine, où les sublimes voix riment avec les voies et choix si difficiles d’assumer. Les rebondissements surprennent tout au long d’1h40 de pur bonheur, séduit par la justesse des jeux crédibles de Michèle Laroque et de Mohamed Belkhir. Bravissimo à Claude Zidi qui a su soutenir un rythme très enjoué suscitant beaucoup d’émotion. Pour reprendre à propos une citation du film, j’ai comme le pressentiment que ce chef d’œuvre bénéficiera d’autant de succès que « Les choristes » pour devenir aussi, un film culte.
Ténor : un film jeune premier, mais avec de l’expérience. Première réalisation solo de Claude Zidi Jr, le réal a fait le choix d’un scénario respectant les classiques du genre. Un jeune issu de la banlieue bourré de talent trouve sa voix en brisant le plafond de verre, afin d’accéder à art qui ne semblait pas être fait pour lui. Le terrain est donc particulièrement stabilisé, on ne compte plus le nombre de comédies populaires tirant sur ce fil scénaristique. Ténor se sort très bien de l’exercice, MB14 et Claude Zidi profitent de ce chemin balisé pour apporter les touches nécessaires afin de ne pas proposer une énième resucée du propos. On le ressent dans la qualité des dialogues, qui (merci énormément) ne sonne pas faux banlieusard. Dans l’humour pratiqué, qui lui aussi ne transforme pas les gars de la cité en teubés de base, et les gens de la haute en précieux d’un autre siècle. Il y a un profond respect et une égalité dans le traitement des personnages, dans la représentation du quartier, ou les costumes, issus de l’opéra Garnier ou de Bondy.
On pouvait dans les premières minutes les trouver caricaturaux, mais malgré des classes sociales, des métiers ou des rôles très caractérisés, les personnages se développent avec une humanité qui transpirent au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire.
Le scénario a l’audace de ne porter aucun jugement, de prendre le temps d’étoffer les personnages secondaires. À l’arrivée du générique, l’ensemble de la distribution ressort grandi de l’aventure. Dans la salle aussi.
Nous sommes dans l’ambiance générale de ce film plus sur une humanité, une famille au sens large retrouvée, qu’une success-story. Vous ne verrez pas Antoine / MB14 faire une tournée des opéras, ou devenir une star du rap (ce qu’on peut par contre lui souhaiter dans la vraie vie, pour ceux qui connaissent les qualités du bonhomme). On sent une Michele Laroque impliquée et heureuse dans ce film, et la prestation de Guillaume Duhesme a quelque chose de Cantona dans le style humour brutal.
C’est un film de jeune premier avec de l’expérience. Un film fréquentable, qu’on peut présenter à sa famille, qui ne cache rien de malsain sous ses atours. Vous le garderez longtemps comme un beau souvenir. J’y suis allé pour MB14, et je repars avec cette envie de voir le prochain film de Claude ZIDI jr. Maintenant que Mohamed a joué dans ce film qui lui ressemble tant avec autant d’aisances, je suis impatiente le découvrir dans de nouveaux rôles.
Et comme cela devient rare : emmenez mémé et vos gosses à la séance.
Dans la lignée des multiples scénarios sur l’intégration, la diversité, les talents issus de la banlieue avec l’idée en arrière-plan que ça doit surprendre. C’est devenu un genre en soi. Un filon... inépuisable. Dans ce registre, il y a souvent une touche militante mais pas vraiment ici. Une histoire sympathique, ode au meilleur des mondes (de fiction ?), avec quelques relents de fable sociale. Occasion de faire un peu de vulgarisation musicale tour à tour sur le rap (récemment on a eu le hip-hop) et l’opéra. C’est le fait que les deux genres musicaux et culturellement opposés soient abordés et croisés dans le même sujet qui est original. Mais c’est la seule chose. Pour le reste, c’est assez convenu et lisse.
On ne croit pas du tout a cette histoire. Passé cela , on se laisse porté quand même grâce aux comédiens correct , a la beauté du théâtre et évidemment a l’émotion de la musique.
Un film incroyable, un véritable coup de cœur que je ne suis pas prêt d'oublier, une histoire qui pourrait presque débuter comme Billy Éliott, bien que là on soit dans le monde des adultes. Un film ou l'émotion jongle avec un scénario solide et une interprétation en or. Michèle Laroque est exceptionnelle, incroyable prestation de MB 14, un film très réussie de Claude Zidi junior qui prend le chemin de son célèbre père. A voir absolument
Première petite Comédie dramatico-comique de Zidi fiston, pas mal, original sur l'opposition Rap de banlieue et Opéra Garnier, mais trop conventionnel sur les grosses ficelles qui les opposent. Tout repose sur le talent confirmé depuis "the Voice" de MB14, quant aux autres ils font le Job (Michèle Laroque comprise) . On peut voir ce film comme un conte de fée d'un jeune de banlieue qui se cherche à travers la music mais la moral de ce message en ascenseur social pourrait en faire sourire plus d'un (pourquoi Mohamed Belkhir s'appelle Antoine ? par exemple etc), bien que j'avoue être bien tomber dans le piège émouvant final (spoiler: Sur un chant lyrique plutôt que sur un rap bien sûr ça marche à tout les coups !! c'est malin). Une note comique bien aidé par un langage bien coloré de jeune d'aujourd'hui, pour le reste c'est très convenu avec ses clichés sans être heureusement désagréable à suivre. Mais aucun doute que ce film séduira quand même toutes les personnes ouvertes à tout les genres musicaux ce qui est mon cas, mais un doute pour les puristes du Rap comme ceux du Chant classique. OK les ténors.
Quel film ! et surtout un film qui m'a procuré beaucoup d'émotions, pour un premier film on peut dire que l'acteur a un sacré talent. Il y a beaucoup de messages à faire passer (la discrimination, le mélange dans une société divisée..). Fin bref à retenir comme film avec une Michèle Laroque au top comme d'habitude.
C’est un bon film, au départ, quand j’ai vu la bande annonce j’étais très sceptique je me disais que ce film allait être bourré de clichés sans poésie ni originalité. Mais je me suis trompée, et les larmes ont coulées ! A voir vous ne serez pas déçus !
Ne démarre jamais noyé sous le bien pensants et les bons sentiments. Le film s'arrête avant la réponse à la seule question : Antoine va-t-il réussir quelque chose dans sa vie ou va-t-il continuer à ne pas finir ce qu'il commence ?
Après le lamentable Déguns (2018), Ténor atteste l’attachement de Claude Zidi Junior aux personnages issus des banlieues qui se heurtent aux institutions et aux classes sociales favorisées. Le livreur de sushis gravit les marches de l’opéra, essuie le mépris de ceux qui y étudient, apprend les codes de la bonne société pour s’y conformer et entraîner avec lui ses amis, lors d’une clausule qui ressemble, à s’y méprendre, à l’invasion animale du lieu par une horde de survêtements et de baskets.
Le film semble disposer des meilleures intentions du monde, soucieux de révéler derrière chaque rappeur des cités un chanteur lyrique qui s’ignore, mais se prend les pieds dans le tapis de la morale bourgeoise bien-pensante qui échoue à éveiller Antoine à la culture ; en lieu et place, ce dernier est un fantoche qui fait à la fois sourire les riches par son langage et sa grossièreté, et les conforte dans l’idée qu’ils accomplissent, grâce à lui, une bonne action. Dit autrement, nous n’avons accès qu’au triomphe du quota et qu’à la promotion de l’ascenseur social républicain ; le propos politique ne vaut guère davantage que les balbutiements conflictuels entendus sur nombre de plateaux télévisés actuels.
Si les acteurs jouent convenablement, leur jeu souffre d’une écriture stéréotypée qui rend les enjeux prévisibles. La mise en scène demeure conventionnelle et illustrative ; elle ne témoigne ni d’une maîtrise quelconque ni d’une ambition esthétique. Voilà une production médiocre qui risque de plaire, compte tenu des bons sentiments et des clichés qu’elle véhicule.