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sameplayerparis
34 abonnés
144 critiques
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2,5
Publiée le 16 septembre 2023
Déçu par ce film alors que la bande-annonce était prometteuse. Léa Drucker est excellente mais c'est à peu près tout ce qu'il y a d'intéressant dans ce film. Le rythme est mollasson, les scènes de sexe sont longues, assez moches et répétitives, on se lasse de compter le nombre de verres de vin blanc bus à tout bout de champ. Bref, le film ne prend pas.
Voilà un film sulfureux qui m'a pas mal perturbé, je dois le reconnaître. Cette relation entre une femme de 50 ans et son beau-fils de 17 ans est plutôt malaisante à voir, certaines scènes intimes auraient d'ailleurs pu être un tantinet raccourcies. Passé cette sorte de voyeurisme malsain, il reste la sublime prestation de Léa Drucker, totalement magnétique et troublante dans ce rôle. Immoral et dérangeant, et pourtant tellement humain ! Site CINEMADOURG.free.fr
Commencer par préciser que le film perd un bon point sur sa note à cause du nombre incroyable de scènes où l'on voit les personnages un énorme verre de vin blanc à la main, insupportable façon de représenter la bourgeoisie au cinéma car totalement éculée. 😂
Enchaîner en disant que décidément la famille Kircher comporte de sacrés talents et que le jeune Samuel est vraiment bluffant dans ce rôle de jeune homme en crise, fragile et à la fois très sûr de lui.
Préciser que j'ai vraiment aimé le film même s'il ne m'a pas convaincu de bout en bout, notamment car une trop grande partie est consacrée à la relation alors que la bande-annonce laissait entrevoir que la découverte de celle-ci arriverait plus rapidement.
L'on n'est pas forcément très à l'aise lors des scènes d'amour mais la réalisatrice a l'intelligence de se focaliser principalement sur le personnage féminin, mettant davantage au centre de ces scènes ce que ressent et recherche cette femme plutôt que la relation à proprement parler.
Grande performance de Léa Drucker dont chaque mot est pesé et joué avec une ambiguïté incroyable. Héroïne presque Hitchokienne, son timbre et ses intonations, à la limite de la dissonance parfois, contribuent à rendre sa performance remarquable. Et c'est lorsqu'elle doit faire face aux accusations qu'elle devient immense.
C'est d'ailleurs à ce moment-là que le film devient absolument passionnant car le sujet n'est plus uniquement familial mais devient politique. Ce n'est en effet pas seulement dans sa propre défense que cette femme se jette corps et âme mais dans celle de tout un monde bourgeois et de ses privilèges, évitant à tout prix que l'ordre en place ne s'écroule. Le dernier plan du film, très puissant, en est la meilleure illustration.
Terminer sans oublier Olivier Rabourdin, excellent lui aussi, dans un rôle bien plus complexe qu'il n'y paraît.
Catherine Breillat n'avait pas fait de film depuis dix ans. Avec l'été dernier, elle réussit l'exploit de livrer à la sobriété film sans doute le plus grand public et en même temps l'un de ses meilleurs. Grand film inconfortable et ambigu sur le désir portée par une Léa Drucker impériale, l'été dernier est un précis d'analyse psychologique brillant, une plongée dans les méandres de la passion, un film d'emprise charnel et complexe. Totalement amoral, le film évite tous les écueils qu'il aurait été possible sur un tel sujet jusque dans sa manière de filmer les scènes de sexe. On en ressort troublé et plein de questions restent en suspens. Bref, du grand Breillat que l'on espère retrouver avant dix ans !
Pas sulfureux mais romantique, telle est la façon dont Catherine Breillat juge son propre cinéma, ce en quoi il est permis de ne pas adhérer. Qu'importe, disons que la réalisatrice est passée maîtresse dans l'art de distiller le trouble et qu'elle aime plus que tout transgresser la morale. Dronningen (Queen of Hearts), le film danois dont L'été dernier est le remake, s'illustrant surtout par son côté pataud et embarrassant, le long-métrage de Catherine Breillat n'a pas de mal à largement dépasser son piètre modèle, dont il n'a de fait gardé que le sujet central. Situé précisément dans un milieu privilégié, où l'on roule en Mercedes décapotable, L'été dernier oppose aux basses hypocrisies d'une bourgeoisie confite dans son confort, la pureté d'un désir réciproque qui explose comme un doigt d'honneur à la bien-pensance. Même si ici tourné dans une lumière splendide, le cinéma de Breillat cultive toujours l'art de l’ambiguïté, dans une liaison mineure aux conséquences possiblement majeures. Léa Drucker, à l'apogée d'une carrière de plus en plus étincelante, manie la glace et le feu avec efficacité, parfaitement positionnée entre le jeune et talentueux Samuel Kircher et le vieux et remarquable Olivier Rabourdin. Au delà de son pouvoir de "bousculement", il ne se dit pas suffisamment que la Breillat est une exceptionnelle directrice (manipulatrice ?) d'interprètes.
Ennuyeux, prévisible, rempli de clichés. Cerise sur le gâteau si je puis dire, quelques orgasmes interminables de Léa Drucker. De bons acteurs ne suffisent jamais à faire un bon film. Dommage
Un scenario qui met mal à l'aise, des scènes qui trainent en longueur et une fin incompréhensible. Je n'arrive pas à comprendre comment une actrice comme Léa Drucker ai pu se perdre dans ce type de film .
Je suis sidérée... Ce film est d'un vide, MAIS D'UN VIDE. Ayant vu la bande-annonce avant d'aller voir le film, je peux vous assurer qu'il n'y a rien de plus que le scénario présenté durant celle-ci. Les personnages sont des clichés vus, revus et re-revus. Je pourrais vous citer au moins 5 autres films avec les mêmes personnages copiés-collés... L'histoire n'est même pas crédible. Qu'est-ce qu'une mère de famille accomplie de 50 ans voudrait faire avec un ado morveux qui crapote à longueur de journée et laisse ses caleçons et ses canettes de coca traîner sur le sol de sa chambre ? Les scènes de sexe sont longues, laides inintéressantes, répétitives et comblent un évident vide scénaristique. Passez votre chemin, ce film est sans intérêt et il n'y a pas de fin.
film sans intérêt ,des scènes de sexe sans fin , de longues embrassades , du vin .....le sujet aurait dû être intéressant mais c'est loin d'être le cas !!! le rôle du père n'est pas convaincant ....hyper déçue ...
On l'a déjà dit mais je confirme : L'été dernier vaudrait le déplacement à lui seul pour Léa Drucker, impériale. Mais l'été dernier vaut aussi pour ce qu'il est plus largement : un grand film, maîtrisé et captivant, sur le désir et la complexité des relations humaines, de la tendresse à la cruauté. Un film brut, filmé au plus près des visages, dans les belles lumières de la cheffe-opératrice Jeanne Lapoirie.
Le principe du jeune ado qui n'en fait qu'à sa tête, c'est pénible mais à la rigueur ça pourrait passer. Mais la femme avocate bien dans sa vie qui se laisse séduire et plus par ce jeune c** ... En plus il y a une culture du viol fortement sous-jacente dans la manière dont le jeune insiste lourdement... et elle se laisse faire... et ça marche au final... et ça lui plaît au final... un enchaînement totalement toxique qu'il faudrait vraiment exclure des films ou alors vraiment le montrer comme une agression... vu que c'est bien une agression. Et ça c'est que les scénario. Mais l'acting du jeune est lourd, tellement too much, avec des gros plans sur des expressions vraiment pas inspirantes, souvent figées. Les scènes de sexe aussi sont inutilement longues et peu inspirées. Bref je me suis fortement ennuyé et j'ai eu du mal à rester jusqu'au bout. La question de la différence d'âge dans une relation devra attendre d'autres films pour être traitée intelligemment je pense.
Passez votre chemin .... film scandaleux ou une belle mère couche avec son beau fils ( relation donc incestueuse ) avec des scènes d'amour qui mettent mal à l'aise, un scénario vide tout comme la fin du film. Mis à part cela il ne se passe presque rien mise à part le chantage entre belle mère et beau fils pour révéler l'affaire du côté du beau fils et au contraire de ne pas la révéler du côté de la belle mère qui a bien plus à perdre ( pêle mèle son mariage avec le père, possiblement la garde de ses filles, sa maison et bien évidemment sa carrière d'avocate renommée aux affaires familiales ou elle s'occupe toute la journée de jeunes à problèmes ).
On se demande comment une telle histoire peut être crédible.
Présenté en compétition officielle à Cannes (2023), " l'été dernier" est reparti la corbeille vide.
Par delà, la trame principale ( une histoire à caractère incestueux- entre un fils et sa belle mère - dans la bourgeoisie de province), le dernier opus de Catherine Breillat est aussi une proposition de réflexion sur le couple, ses arrangements, ses accommodements, la part du mensonge ( ici il sert à sauver les apparences et son statut social) utilisé ici copieusement pour fuir une image de soi détestable.
Malheureusement, il aurait fallu un scénario beaucoup plus élaboré ( la problématique de l'inceste n'est pas traitée) et détaillé ( la psychologie des personnages n'est pas fouillée et ne dépasse pas -ou si peu- le stade purement descriptif), pour ( me) convaincre.
On peut toutefois souligner la qualité de la mise en scène, la photo et les décors soignés.
L'interprétation de Olivier Rabourdin est formidable mais le reste du casting est ( à mes yeux) beaucoup moins raccord avec les personnages interprétés.
Bonjour C'est la première fois que je rédige e la critique d'un film mais après avoir vu "l'été dernier" je me suis senti investi d'une mission. Si je devais résumer mon ressenti je dirais que ce film est laid. Laid à tout point de vue. La relation entre les deux protagonistes se résume à un rapprochement physique qui se fait très rapidement de façon incompréhensible puis à des scènes de sexe consistant en des plans fixes interminables des visages de l'un ou de l'autre, ou l'on voit davantage une femme se laisser faire par un homme qu'un couple faire l'amour. Le garçon en question adopte les trois quart du temps une mou adolescente/ tête à claque insupportable qui rend d'autant plus incompréhensible l'attirance de la belle mère . On assiste donc à une histoire de désirs éventuellement mais jamais d'amour. On voit des personnages, on les regarde prendre des risques incroyables en vivant une relation qui peut avoir des conséquences catastrophiques sans qu'à aucun moment on n'en comprenne les motivations. Car tout est montré mais rien n'est "dit" qui nous permette de suivre l'un où l'autre. D'un point de vue purement esthétique il y a une crudité dans l'image, la lumière et les gros plans de visage que j'ai trouvé écœurante comme si breillat voulait nous dégouter des différents personnages. Laid et pénible.
Cela pourrait être une copie de Perfect Mothers mais ici cela tombe complétement à l'eau du fait du jeu pueril des acteurs, en particulier celui du beau fils. Dommage pour cette erreur de casting/