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Nath0301
49 abonnés
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1,5
Publiée le 19 mars 2024
Des acteurs vraiment très bons, investis et convaincants ne suffisent pas à sauver ce film d'un profond ennui. Il faut vraiment avoir peu d'imagination pour nous sortir encore en 2024, toujours le même personnage d'héroïne quadra-bourgeoise qui roule en cabriolet, se promène en talon aiguille et robe d'été en toute saison et sirote du vin blanc en toute occasion... Quelques scènes familiale, avec les deux adorables petites filles m'ont arraché un sourire, alors que les scènes de sexe m'ont fait bailler comme jamais.
Un très grand film, filmé avec énormément de sensibilité et intelligence. Léa Drucker époustouflante. Dans l’ère de « woke » et de « néo-féminisme » (je ne comprends toujours pas le sens de ces mots), enfin un film qui traite un sujet universel, qui concerne et les femmes et les hommes : l’abus sexuel.spoiler: Les scènes de sexe, bien que gênantes, sont nécessaires pour montrer la dépendance sexuelle d’Anne, l’origine de laquelle se trouve dans son enfance, quand elle a été victime elle-même. Maintenant, elle recrée le cycle avec Théo. Un film indispensable pour tous qui aiment le cinéma, et qui ont souffert de et/ou ont eu à faire avec l’abus sexuel.
L'Été dernier. Des étreintes entre Belle-mère et son beau-fils. Alors que son mari au bout de quinze secondes l'acte est fini, son beau-fils sait relever sa libido. Trois étoiles.
Le voici donc ce film scandaleux de Catherine Breillat sur un adultère un peu incestueux.
Première constatation. Le parfum de scandale n'est plus le même que dans les années 70. La situation est certes borderline mais de l'eau a coulé sous les pont de la sexualité...
Maintenant parlons du film, maîtrisé presque de bout en bout avec une Léa Drucker altière et femme puissante, ce qui est aussi un renversement des rôles si on compare avec des films plus accusateurs sortis dans les années 70 sur le même sujet.
Anne, avocate renommée, vit en harmonie avec son mari Pierre et leurs filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo, 17 ans, fils de Pierre d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, il annonce à son père qu’il a une liaison avec Anne. Elle nie.
Les acteurs sont tous excellents et la mise en scène, la photographie et le montage de très bonne facture.
J'ai juste regretté la fin un peu idiote et très dispensable. Je ne vous la révèlerai pas mais disons que amputé des dix dernières minutes le film était déjà parfait.
Une véritable déception... Le film utilise pas mal de code qu'on avait déjà pu trouver dans le film Harry un ami qui vous veut du bien, ou encore le film inexorable, mais ici tout est un pétard mouillé.
Le fils dont j'ai oublié le prénom joue extrêmement mal, d'ailleurs l'ensemble des acteurs je les ai trouvés plutôt mauvais hormis le père qui défend avec brio son rôle.
En conclusion on pense que le film va décoller à un moment donné mais malheureusement il restera au sol.
Un film vertigineux de Catherine Breillat réalisatrice de 75 ans, habité avec grâce par Samuel Kircher, Léa Drucker, Olivier Rabourdin ! Transgressif ! Brûlant ! Endiablé ! Courageux ! Insensé ! Essentiel ! On y croit. On s'y perd. Et on aime.
Pas crédible du tout, autant les personnages que l'histoire. Et les scènes de sexe (beaucoup à mon goût) sont sans passion et sans désir, aucun sentiment ne s'en dégage... Dommage!
13 965 abonnés
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3,0
Publiée le 27 août 2024
Ce film marque le retour derrière la camèra de la sulfureuse Catherine Breillat, dix ans après le dècevant "Abus de faiblesse" (2013) avec Isabelle Huppert et Kool Shen! Le rèsultat est aussi ambigu que troublant! L'histoire est celle d'une quadragènaire èpanouie qui vit une liaison dangereuse avec son beau-fils ado de dix-sept ans! Le ton devient ensuite plus sèrieux et joue sur la manipulation au profit d'un travail d'actrice souvent impressionnant! Au-delà de l'amour incestueux, la porte de la fascination est souvent grande ouverte! Pour s'en convaincre, il suffit de voir la sèquence clè entre les èpoux! Avec "L'ètè dernier" (2023), Breillat fait preuve qu'elle n'a pas perdu la main (à dèfaut d'être passèe tout prêt du Cèsar de la meilleure rèalisation). On se fait donc (comme le personnage de Lèa Drucker) complètement embarquè par cette passion destructrice et on en ressort fortement perturbè...
"L'été dernier" est le remake du film danois "Dronningen" et autant dire de suite que l'adaptation de Catherine Breillat ne vaut pas l'original. Est-ce parce que j'avais encore en tête la version de May el-Toukhy, je ne sais pas, mais j'ai trouvé que tout sonnait faux. Seul l'aspect psychologique reste intéressant avec cette emprise morale d'une femme qui sait ce qu'elle veut et qui est prête à tout pour garder ce qu'elle a déjà. Cependant, cela se dessine trop tardivement et tout ce qu'il y a avant est insipide avec des scènes de sexe mal filmées et plutôt laides et un jeune acteur peu convaincant. Léa Drucker s'en sort par contre très bien, mais son personnage manque de consistance. J'avais trouvé l'original pesant et dérangeant tandis que "L'été dernier" parait bâclé et trop souvent à côté de son sujet.
Le film se joue vraiment entre la mère et le fils. Que faire d’un désir mutuel soudain et répréhensible? En quelque sorte elle est coupable de le nier et on a du mal à comprendre la fin. C’est en quelque sorte une petite déception. La scène chez l’avocat était pourtant très dure.
Relecture contemporaine de Phèdre, le récit intense, captivant et plein d’ambiguïté du désir transgressif d’une femme mariée, interprétée par l’éblouissante Léa Drucker. 3,75
Hormis la prestation saluée à juste titre de Léa Drucker, ce film au scénario ennuyeux, ampoulé et artificiel, manque de coffre et de passion malgré ses scènes de sexe qui semblent posées pour noyer la vacuité du rapport entre cette femme inconsciente et cet ado narcissique et manipulateur. A l'arrivée, le film de Catherine Breillat manque de modernité, comme un ersatz d'un film de Rohmer qui aurait vieilli, avec le temps.
Catherine Breillat s'empare une nouvelle fois d'un sujet sulfureux, qui pour une fois, marche très bien. C'est très prenant, les acteurs incroyable dans ce drame societal !