Mon compte
    L'Été dernier
    Note moyenne
    3,2
    1932 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Été dernier ?

    200 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    44 critiques
    3
    61 critiques
    2
    39 critiques
    1
    17 critiques
    0
    20 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Chamar
    Chamar

    29 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Le film dessine moins la question morale que le poids de la convention familiale bourgeoise, rappelée régulièrement par les personnages, "nous sommes une famille !", et son oppression sourde. Le désir vient là-dedans comme un objet obscur mais auquel on ne veut/peut échapper, parce qu'il permet justement aussi d'échapper au quotidien et à la "normopathie" que dénonce chez son mari le personnage formidablement incarné par Léa Drucker. Pas de clichés psychologiques, mais plutôt le mystère tremblant des pulsions et des corps, filmés entre obscénité et stylisation. Bref, des anatomies et des chutes (autrement stimulantes que celle qui vient d'atteindre 1 million de spectateur !), dont la force réside non pas dans le savoir faire scénaristique mais bien dans les acteurs, la mise en scène, la lumière, le son, le montage... bref, le cinéma.
    Jylg
    Jylg

    46 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2023
    Sujet extrêmement difficile, mais très bien traité avec un côté polar. Léa Drucker y est formidable, comme à son habitude. À ne pas mettre entre tous les yeux...
    Jean-Robert Vesin
    Jean-Robert Vesin

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2024
    Ennuyeux et peu crédible.
    1h44 perdue.
    C'est même quelque peu pathétique. J'étais réticent, je me suis laissé tenter pour Léa Drucker, mais très déçu au final.
    Benjamin
    Benjamin

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2023
    Film magistral. Impeccable description de la complexité du désir. Les images sont très belles. On ne lâche pas l’écran. A voir absolument !
    Jipéhel
    Jipéhel

    31 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2023
    Sans tabou

    Le film de Catherine Breillat, qui n’était pas revenue au cinéma depuis 2014, a été sans nul doute un des moments forts de la sélection de Cannes 2023. Un drame mâtiné de thriller de 104 minutes qui font évidemment beaucoup parler. Anne, avocate renommée, vit en harmonie avec son mari Pierre et leurs filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo, 17 ans, fils de Pierre d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, il annonce à son père qu’il a une liaison avec Anne. Elle nie. On ne peut que regretter que ce pitch en dise beaucoup trop long. Mais, il n’empêche qu’on est quasi hypnotisé par cette histoire d’emprise amoureuse montrée frontalement et crûment par la réalisatrice de Romance, A ma sœur !, ou Abus de faiblesse. Sans doute le meilleur Breillat.
    Voilà une cinéaste qui aime filmer le corps et le plaisir charnel… et il faut dire qu’elle le fit toujours très bien. Elle apprécie aussi les histoires scabreuses, sulfureuses, mais sait toujours éviter l’obscénité. Toujours sur le fil, mais rester en équilibre est tout un art, c’est ce lui de Catherine Breillat. Au-delà de la question de l’inceste – et encore le débat est-il ouvert -, ce qui l’a passionné avant tout c’est le mensonge proféré est la force de persuasion pour faire croire à l’incroyable. En vérité, cette histoire tient à la fois de l’univers de Bergman et de celui d’Hitchcock. L’intrigue est sombre et pourtant filmée de manière solaire. Un contraste qui amplifie sans doute encore la noirceur du propos. Ces visages et ces corps nus filmés au plus près font de Catherine Breillat, la réalisatrice des émotions. Certains trouveront la « morale » de ce film contestable, voire détestable, mais le politiquement incorrect a aussi ses charmes. Et ce film n’en manque pas. Et puis quel casting !!!
    Léa Drucker écrase tout sur son passage. Glaçante ou brûlante de désir, elle éclabousse ce film de tout son talent. Le jeune Samuel Kircher, au charme absolu, - frère de Paul et fils de Jérôme et d’Irène Jacob… belle filiation ! – qui tenait déjà le rôle principal du dernier film de Christophe Honoré, a une belle carrière qui s’annonce devant lui. Ajoutons les prestations impeccables d’Olivier Rabourdin et de Clotilde Courau, et on aura une idée de l’excellent casting qui sert ce film maîtrisé dans l’écriture comme dans la réalisation. Un drame qui nous dit que toute la lumière du monde ne permettra jamais d’élucider l’opacité d’un être jusqu’à l’inoubliable dernier plan d’un film qui ne garde bien de porter un jugement. Chacun fera le reste du chemin.
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    61 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2023
    "L'été dernier" nouveau film de Catherine Breillat. C'est assez compliqué de faire une critique sur un film évoquant le sujet de l'inceste, même si dans ce cas il ne s'agit pas directement de mère et fils mais belle mère et beau fils, par contre la belle mère est quand même marié avec le père de Théo. Le film est introduit par une situation qui peut souvent arriver et dans laquelle on pourrait se reconnaître : Une famille recomposée où la belle-mère et le beau fils ne s'entendent vraiment pas, se rejettent et je s'écoutent pas. Théo qui est donc le fils du père dans l'histoire vit, on l'imagine, assez mal l'arrivé d'une nouvelle personne dans son foyer et par-dessus le marché l'absence de son père. Anne (la belle-mère) va donc essayer de se rapprocher de Théo pour tenter de tisser des liens et améliorer la vie de famille. Le problème est qu'ils vont un peu trop se rapprocher jusqu'à avoir une relation intime.
    Tout cela est assez bien amené avec de bons acteurs mais qui dans certaines scènes le jouent souvent pas assez. A des moments du film le jeu est super mais à quelques moments on y crois un peu moins. Samuel Kircher (Théo) pour moi joue vraiment très bien l'adolescent un peu perdu, découvrant la vie sexuelle, s'intéressant aux filles à ce qu'elles peuvent vivre. Il parvient très bien à certains moments à paraître détestable voire fou.
    Le récit issu d'un film danois dont les droits ont été racheté est très bien rythmé et très bien mis en scène par Catherine Breillat avec une montée en tension qui est très bien gérée.
    Ce film présenté à Cannes cette année mérite d'être vu au cinéma.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2023
    Un sujet intéressant une réalisation a l'ancienne.

    L'intrusion d'un beau fils, mouton noir dans une famille recomposée. Une relation amoureuse un peu perverse. Un excellent sujet donc très intéressant. Mais une réalisation datée l'impression de voir une réalisation datée, des années quatre vingt.

    Pouvait beaucoup mieux faire...
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    14 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2024
    ​Retour de la sulfureuse Catherine Breillat qui n'avait pas tourné de films depuis 10 ans.
    J'ai vu pratiquement tous ces films depuis "36 Fillette" sortie en 87, et j'aime bien le cinéma proposé par cette réalisatrice.
    Il y a beaucoup d'ambiguïté dans ce dernier opus, et Léa Drucker s'avère magistrale dans un rôle très complexe.
    Après l'apparition dans le paysage cinématographique de Paul Kircher (qui joue le personnage principal du Lycéen de Christophe Honoré), on découvre son frère Samuel dans ce film ! Deux talents en devenir !
    Philippe G.
    Philippe G.

    8 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Comme j'ai jamais rien compris aux films de Catherine , j'en ai vu peu donc et ceux que j'ai vu bref , je ne peux qu'avoir été séduit par celui ci , direction d'acteurs , dialogues , récit , tout est limpide , évidemment Léa Drucker est de bout en bout remarquable , même la fin m'a conquis . Je risque d'aller en voir d'autres , pas ceux avec ROCCO néanmoins faut pas exagérer
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2024
    « Aux assises, les victimes font souvent figure d’accusés. »

    Catherine Breillat, vieille routière du bouillonnement cinématographique expérimental du début des années ’70 qui vit la libération des mœurs s’inscrire dans des œuvres plus ou moins ouvertement pornographiques, n’a jamais été considérée comme féministe et ne s’est jamais revendiquée comme telle même si les femmes et leur quête d’identité à travers désirs, plaisirs et questionnement du sentiment amoureux « idéaliste », comme elle le dit elle-même, sont au coeur de sa vaste et éclectique filmographie. Dans les faits, il lui arrive souvent de prendre des histoires d’objectivation du corps comme il en existe tant dans un cinéma qui a tant fait pour la culture du viol, et d’inverser les rôles. C’est encore le sujet de L’Été Dernier, adapté du film danois Dronningen (May el-Toukhy, 2019), où une grande avocate cinquantenaire spécialisée dans les affaires d’abus sexuels, Anne/Léa Drucker, tombe amoureuse de son beau-fils de 17 ans, Théo/Samuel Kircher quand ce dernier vient vivre chez son père, le mari d’Anne, donc.

    Si on y ajoute le parfum de scandale qui a émaillé la carrière de Catherine Breillat (qu’on pense à Romance, 1999), on peut s’attendre à un film tendu, malaisant parfois, assumé toujours. Au début, on peine pourtant à s’accrocher réellement à une histoire prévisible et lente, ponctuée de gros plans certes perturbants dans leur quasi immobilité et des effeuillages de Léa Drucker qui assume apparemment sans peine l’évolution physique de la maturité et l’alcoolisme de son personnage, mais globalement clichés. L’interprétation est assez fade et parfois inaudible, sans relief, sans âme. La bande son est assez chaotique, ce qui fait même penser qu’il n’y en a quand retentit le générique de fin et la voix de Léo Ferré. Les quelques brefs morceaux qui apparaissent ici et là sont en réalité signés Kim Gordon, ancienne membre des Sonic Youth.

    On se dit alors que L’Été Dernier aurait pu être un film sulfureux, à la manière de certaines œuvres de Michel Deville dans les années ’80, voire un manifeste il y a 40 ans, mais qui s’égrène, dans sa première heure toujours, à la façon d’un film bourgeois, pas inintéressant, loin de là, mais sans réelle originalité, parfois moralisateur, voire digne, à certains moments, d’un scénario pseudo-incestueux comme c’est la mode sur les sites porno populaires.

    L’oeuvre rebondit pourtant dans la dernière demi-heure pour délivrer son véritable message, autrement plus corrosif et malsain que l’aventure qui le précède et le génère. Et c’est précisément là que se décline tout le talent de l’auteure qui ausculte alors au scalpel les émotions de ses personnages sur leurs visages abîmés. Le trait bourgeois ne servait qu’à mieux le disséquer pour en révéler sa part de non-dits et d’hypocrisies, comme autant de valeurs surannées.
    Pseudofile
    Pseudofile

    9 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    Que dire de ce film qui nous raconte une histoire sexuelle et/ou amoureuse entre un adolescent tellement cliché qu'il en est insipide et sa belle-mère qui l'est un peu moins mais dont le parler croque bien l'univers de la bobeaufitude. Rien à reprocher à l'actorat qui incarne bien les divers personnages, même les deux petites filles qui jouent le rôle des adoptées, sortent agréablement de l'ordinaire de ce que jouent généralement les enfants de cet âge. Dommage que le seul personnage qui m'aie semblé intéressant dans le film - à savoir, le mari de la soeur de l'avocate - ne fasse pas partie de l'intrigue. De fait c'est la non-histoire de ce film qui est gênante. C'est totalement vide. Ca veut parler d'inceste, mais il n'y a aucune filiation entre un ado et sa belle-mère, de plus la majorité sexuelle e France est à à 15 ans hors il en a 17. On se retrouve donc dans les faits avec un simple scénario de tromperie d'une homme par son fils avec une femme qui n'est pas la mère de ce fils.
    Pas de quoi hurler "c'est très grave" comme le confrère avocat le fait dans le film, cela ne concerne que le domaine privé de trois protagonistes. D'ailleurs comment ce jeune homme paye ses frais d'avocats sans piocher dans les poches de Papa qui pour le coup serait informé de ce qui se trame. Et les détails intimes dont le fils aurait prétendument parlé pour prouver ses dires, et bien ils sont évincés du scénario en une espèce de tire-bouchon final, final qui donne l'impression que la réalisatrice ne savait pas comment terminer son film. Film qui donne en permanence un aspect artificiel des comportements et des situations. Sans parler de certaines langueurs dans les plans. Les scènes de copulation sont longues et sans imagination, idem pour les plans - souvent gros - nous montrant des gens pris dans leurs pensées; ça dure...
    Je finirai par un détail qui montre le niveau de superficialité de l'ensemble
    Comment expliquer qu'une femme avocate et donc supposée responsable choisisse de rouler dans une voiture de passionné comme le cabriolet de collection qu'elle conduit plutôt que dans une stannah comme son mari, dans laquelle elle pourrait installer des sièges-enfant à l'arrière. Et que lorsque qu'elle a un accident par sa seule faute, n'est perturbée ni par le fait qu'elle aie abîmé la voiture (qui est un véhicule plaisir je précise, en total décalage avec le rendu du personnage qui ne témoigne d'aucune passion) ni par celui que ses deux filles non attachées auraient pu être projetées hors du véhicule qui plus est décapoté. Elle le mentionne à peine et cela n'émeut pas davantage le mari. Un piètre film en somme, mais bien joué.
    Delphine Solange
    Delphine Solange

    12 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2023
    Merci Catherine Breillat pour ce film remarquablement conduit, remarquablement joué (Léa Drucker: rhaaaaa lovely!). Étrange comme certains films sont si bien écrits que l'on croit immédiatement à ses personnages...
    Quel suspense! Et, cerise sur le gâteau: quel savoureux coup de pied de l'âne à cette époque "normopathe" (merci aussi pour ce nouveau mot que je fais mien aujourd'hui). Pasolini aurait adoré.
    OlivierG
    OlivierG

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2024
    Couple peu attachant, gamins insuportables (le fils Théo en particulier), histoire d'amour peu crédible. C'est cependant bien filmé en particulier les scènes d'amour physique. C'est amusant de penser que dans quelques années on montrera du doigt la réalisatrice, comme Benoit Jacquot aujourd'hui, pour dénoncer pourquoi pas l'emprise des femmes mûres sur les adolescents. La roue tourne même quand elle ne tourne pas dans le bon sens !
    nonox
    nonox

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    film bouleversant! On parvient à comprendre chacun des 3 personnages principaux qui traversent une situation faisant émerger des réactions pourtant folles. Ils sont touchants et ce film m'a émue jusqu'à la dernière scène.
    JLD PHOTO
    JLD PHOTO

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2023
    un sujet délicat, bien mis en scène, Léa Drucker joue très bien, le jeune acteur est très bon aussi .
    C'est heurtant et ça questionne à la fois '
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top