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    L'Été dernier
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    Rémy LE BIHAN
    Rémy LE BIHAN

    15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    J'ai adoré ce film ! Choquant , sûrement ! On peut être mal à l'aise , mais une réalité de vie ,
    Acteurs parfaitement justes !
    Une belle réussite
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2024
    Où Catherine Breillat puise-t-elle l'intensité de cette histoire ? Dans l'ambivalence des relations qu'elle filme. Le plaisir bourgeois pourrait se trouver dans l'immoralité, contrairement à ce qu'on souhaiterait nous faire croire au début, en nous présentant cette avocate toujours endimanchée, verre de vin blanc à la main, racontant ses commérages à sa sœur.

    Malgré une longueur appuyée lors des scènes de sexe, on comprend qu'elles servent toutes deux intérêts aucunement voyeuristes : celui de développer la frustration de cette femme ; et celui de montrer le plaisir charnel, avec lequel elle renoue, lorsque le fils se sent attiré par elle, et inversement.

    Rares sont les films capables de bouleverser autant que le dénouement de celui-ci. spoiler: La colère silencieuse, qui éclate en dispute et se retourne finalement contre le mari, est un grand moment du cinéma.
    Les interprétations sont saisissantes, et les visages auraient difficilement pu être mieux choisis.
    amafu
    amafu

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2023
    Tout cela démarre lentement, un peu trop, mais tout s'accélère au moment où le jeune Théo avoue à son père sa liaison. Et là, on assiste à une sorte de jeu du chat et de la souris entre Anne et Théo. Quelles sont les motivations de ce dernier ? Nuire à sa belle-mère ou bien est-il réellement amoureux d'elle ? Il aurait pu garder le secret. Et Anne (magnifiquement jouée par Léa Drucker), incapable de résister aux avances de Théo, cherche-t'elle à tuer son ennui ? Elle semble avoir tout ce qu'on peut désirer, mais il semble que ce ne soit pas assez. Ce qui m'a frappée aussi ce sont ces gens constamment un verre de vin à la main (même si c'est un détail, cela peut montrer un sentiment d'insatisfaction chez Anne). La fin est un peu décevante à mon avis.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2023
    Retour en fanfare de Catherine Breillat après le beau « Abus de faiblesse » il y a près de dix ans. Derrière l’apparente simplicité d’un drame bourgeois se noue un récit complexe sur le regard et l’emprise amoureuse, loin des colifichets chabroliens qui le menaçait. C’est que Anne, avocate de la défense des mineurs, va entamer une liaison avec le fils de son mari, un adolescent de 17 ans dans une jolie villa d’île-de-France.

    En effet Breillat fait tableau dès qu’il s’agit de filmer le tabou moral et sexuel qu’elle entreprend de renverser avec une joie toute solaire, bien à l’encontre de son sujet et de ses lieux communs. Aucune épate formelle chez elle, mais une somme d’attentions et de petites broderies somptueuses (un mouvement d’appareil d’une bouleversante intelligence, un plan de visage renversé, une caméra qui se rapproche…) qui mettent à mal, et d’emblée, les lois apposées du regard sur l’inceste. En réalité, « L’été dernier » est avant tout un film d’une profonde ambiguïté parce qu’il est lumineux et caressant, plutôt que tragique et jugeant. C’est parce qu’un visage se défait que l’effet se joue, ou qu’un mot trop littéraire sort d’une diction où les fins de phrase retombent, que nos oreilles sortent du carcan du « film à sujet ». La morale, qui n’existe en fait pas chez elle et qui se fait la violation du droit de jouir, en fait les frais : formidable pouvoir qu’a Breillat de rendre plutôt aimable un personnage que l’on ne jugera pas plus haut que la taille des souffrances qui ne sont pas dites, mais subtilement distillées. La monstruosité, c’est ici d’abord la honte de la normalité et la perversion du mensonge qui transforme Anne en adulte démissionaire, irresponsable.

    Alors qu’elle lui dit sa peur du vertige amoureux (qui n’est pas de tomber, mais d’avoir peur d’avoir envie de tomber), Anne se lance avec Théo dans un vaste programme d’auto-destruction que l’amour porté par ceux autour ne peut réfréner : une sorte de pathologie-poison où l’envie de vibrer enfin, de vivre libre de ses traumas anciens, donne au taureau la force de s’enfoncer ses propres cornes. Un petit peu comme les récits transgressifs de Bataille ou Oshima, Breillat partage le goût du risque et du seppuku, non par posture mais par intelligence de la position ; l’humanité que recelle cet amour pas bon est aussi une forme de menace qui s’étend à tous, une mauvaise herbe que l’on a peine à couper dans nos jardins intérieurs. Breillat met en scène la pulsion, et par là-même une humanité qui se débine dans la fange de ses propres mensonges honteux. Quand le secret commence à tout dévorer, on devine le personnage ne plus savoir qu’elle ment.

    Il y a aussi l’art consommé de savoir filmer le sexe comme une splendeur à la fois engagée et distante, un moment qui se fait définitif dès que le chemin en est pris. On suit alors cette histoire belle et sordide comme une question sans réponse, un échec de la vie dans un court terme dont les conséquences ravageuses seront remises sous le tapis grâce à l’amour inattentif des hommes. L’alliance qui brille discrètement dans la nuit, beau détail littéraire sur lequel se referme le film, renonce à faire tomber le couperet sur son personnage, mais l’invite plutôt à continuer de tomber dans son mensonge, devenu norme et vérité.

    Revient alors frontalement le génie de direction d’acteurs (Drucker, Kircher, Rabourdin, sont extraordinaires), l’écoute attentive aux choses de la vie qui irradient l’écran et le transfigure, des lignes de dialogue que peu de cinéastes français savent écrire et diriger avec une telle oreille, et cette nécessité de filmer ce qui se passe sur le visage de quelqu’un qui tombe, plutôt que de se complaire sur le choc à terre. C’est dans cet intervalle que Breillat s’affirme enfin comme une cinéaste de la sagesse, fusse-t-elle filmée dans les voiles de la subversion. Et bien sûr, c’est le visage de Tadzio qui revient en tête lorsque, prise dans les mensonges de la nuit, Anne ferme définitivement la porte et remonte dans le lit conjugal avec l’image d’un spectre qui aura changé sa vie. Comme chez Visconti, la beauté est une hantise qui a le pouvoir de tout détruire.
    Fredbernardeau
    Fredbernardeau

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2023
    Je lis un peu partout que ce film traite du désir, de la transgression, de l'inceste... Qu'il est donc sulfureux ! De mon point de vue il traite aussi (surtout !) de la lâcheté, de la veulerie, de la vengeance. Car le personnage joué par Léa Drucker personnifie cette lâcheté, cette veulerie, ce désir de vengeance. Elle veut bien avoir une relation incestueuse avec Théo, son beau-fils, mais le secret doit être bien gardé. Sinon le château de cartes de la jolie petite famille, de la situation sociale confortable, s'écroulera irrémédiablement. Et lorsque Théo lâche le morceau à son père et trahit donc le secret, elle soutient avec morgue, les yeux dans les yeux de son mari, que son fils ment, qu'il a tout inventé. Plongeant le mari dans un océan de doute et faisant de Théo un sale petit menteur. Parole d'avocate réputée contre petit ado à problèmes. C'est donc cet aspect là du film que je retiens : le combat du pot de fer contre le pot de terre. Jusqu'où l'âme humaine peut aller dans la lâcheté, la veulerie pour sauver les apparences et préserver son petit confort bourgeois. Quant aux élans transgressifs en eux-mêmes (soit disant LE sujet du film) ils m'ont plutôt fait sourire, transformant la bombe cinématographique annoncée en pétard mouillé. En résumé Léa Drucker marche en talons aiguilles, Catherine Breillat la filme avec ses gros sabots.
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Oú est la passion ? Oú est le vertige ? Oú est la folie qui devrait animer les deux amants face à l'interdit ? On n'y croit pas une seconde, en plus les gros plans interminables...quel ennui.
    Sabrina Delouis
    Sabrina Delouis

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2023
    Film parfois avec des moments longs et creux. Des scènes filmées trop longuement. J ai été déçu j en attendais plus et la fin est en ??? ce que je déteste
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    Un film un peu lent qui prend le temps de faire évoluer la relation entre les deux amants.
    Des discussions très feutrées toujours avec un verre de vin à la main.
    Un film très esthétique dans de beaux décors avec de beaux personnages stylés.
    Des personnages au fort caractère qui m'ont posé question : amour ? emprise ?
    Mais au delà de son caractère léché, ce film ne me restera pas longtemps en mémoire.
    Aria
    Aria

    7 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2023
    Film fort. On peut y voir un exemple de manipulation pour ma part je serais moins critique vis à vis du personnage d'Anne puisque la fin du film est ouverte. Belle performance de Léa Drucker.
    Nine
    Nine

    7 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2023
    Film dérangeant (? ) sur les arcanes du désir. Il n'est pas question d'inceste contrairement à ce que j'ai lu dans les critiques, de plus Anne n'avait ni élevé ni vécu avec son beau-fils. La différence d'âge est grande (30 ans) et toujours plus difficile à digérer lorsque la femme est plus âgée, ce qui personnellement m"a interrogée c'est que Théo est vraiment très jeune (17 ans) , et du coup la psychologie de Léa m'échappe vraiment. En effet comment une femme mûre, intelligente, peut risquer ainsi sa relation de couple (par ailleurs harmonieuse et tendre) pour un ado qui n'a pas d'intérêt pour grand chose ? C'est le reproche que je fais au film, notamment sur la fin où vraiment la psychologie des personnages frise la pathologie. D'ailleurs Léa est alcoolique, il faut souligner qu'elle a constamment des verres de vin bien remplis à la main, à tout moment de la journée. Les 2 petites filles sont admirablement bien filmées et sont de véritables bulles pétillantes de fraîcheur et de malice.
    Cadreum
    Cadreum

    5 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Au cœur, une liaison romantique transgressant la morale, dépeinte avec une maîtrise et plongeant dans les méandres de l'interdit. Dans une narration et une mise en scène souvent maladroite, provocatrice et clichée, Léa Drucker incarne avec brio un personnage épris et redoutable, ajoutant une dimension subtile à cette exploration audacieuse.
    Pierre P.
    Pierre P.

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2024
    Si le film n'est pas toujours confortable il n'en demeure pas moins qu'il déploie de grandes qualités. Je retiens avant tout la présence des visages (d'abord Léa Drucker s'abandonnant à la volupté ou au contraire dure et froide) et la qualité des plans.
    Malgré tout, quelque chose d'un peu bancal. Je n'ai pas cru vraiment au rapprochement entre le fils et sa belle-mère. A mon sens, il manque un trouble, une complicité, quelques éléments pour rendre crédible cet émoi soudain et ces premiers baisers. En revanche, la 2e partie, une fois que les deux spoiler: luttent pour ma vérité ou le mensonge, une fois qu'on est passé dans une forme de survie brutale c'est plus intéressant et plus fort (même si des détails restent peu crédibles. Ainsi les amants ont été surpris le jour de l'anniversaire d'une des petites filles, il aurait été facile pour Théo d'inviter son père à questionner ce témoin)
    Un film donc intéressant, parfaitement maitrisé et à l'interprétation puissante.
    Audrey Chopard-Lallier
    Audrey Chopard-Lallier

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Histoire bien amenée. Dans les critiques lues, je ne vois nulle part la cruauté du personnage féminin qui, certes a peut-être du désir et quelques sentiments mais elle se comporte comme une irresponsable et plus comme une adolescente que l'adolescent lui-même. Elle n'a pas d'états d'âmes, et oublie les conséquences de ses actes. Tout est dans la chanson finale : "Quand on a 20 ans... on aime pour la vie". C'est la cruauté de cette femme que je retiens face à la naîveté de la jeunesse.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2024
    Catherine Breillat signe là un film puissant, par sa forme avec sa mise en scène, et part son sujet. Sa mise en scène raconte l'histoire et ceci avec assez peu dialogues. La réalisatrice fait passer beaucoup de choses et conte sans recours à des dialogues explicites, uniquement par la mise en scène, ce qui est la forme d'expression du cinéma bien sûr : raconter l'histoire par la mise en scène.

    L'autre force, est aussi sa thématique et son sujet dans cette famille ou le père, la mère et les enfants entretiennent mutuellement de drame. À noter qu'il s'agit du remake d'un film danois de 2019 (Dronningen, de May El-Toukhy).

    Léa Drucker porte le film, car il s'agit de l'histoire de son personnage, qui évolue, ou pas, au cours de l'histoire, qui est le plus passionnant, central donc et est celui qui est de toutes les scènes. Elle apparaît froide dans son cadre professionnel, jusqu'à son évolution tout au cours du film, au gré des interactions avec son beau fils, source du principal arc dramatique du film. Elle est en maîtrise, quels que soient ses interlocuteurs : son mari, ses filles, sa sœur, son beau fils. Même si celui-ci va la mettre en danger.
    L'avantage du film est que, en tant que spectateurs, nous avons beau imaginer les évolutions possibles de l'histoire, ainsi qu'imaginer les fins possibles de l'histoire, le scénario et Catherine Breillat sont capables de faire évoluer l'histoire ou de conclure d'une manière que nous n'avions pas imaginée.
    Laure Marseau
    Laure Marseau

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2024
    Je suis plutôt fan des films "d'auteurs" ou avec un scénario sulfureux, si le film nous transmet de la sensualité ou de l'émotion. Malheureusement, malgré les bonnes critiques des médias, je n'ai absolument rien aimé dans ce film. Je rejoins les critiques qui trouvent que tout est laid, y compris les scènes de sexes, qui sont censées nous montrer un peu de sensualité. spoiler: La fin est incompréhensible, on dirait que le film a été coupé d'un seul coup, sans raison.
    J'aime bien Léa Drucker, mais je trouve qu'elle joue mal dans ce film, aucune émotion, on dirait qu'elle récite son texte. La scène où Léa Drucker se moque des végétariens est honteuse, en quoi les steaks de soja sont si pénibles à acheter lors des courses ? Le comédien Samuel Kircher est très mal dirigé. Le seul point positif de ce film, je l'ai regardé pendant que je télétravaillais, donc je n'ai pas eu l'impression de perdre mon temps.
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