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Un visiteur
2,0
Publiée le 30 avril 2023
«The Whale» comporte certes des performances d’acteurs assez incroyables chacune dans leurs registres. D’un côté Brendan Fraser méconnaissable physiquement et saisissant dans son jeu d’acteur – la prestation d’un des grands d’Hollywood sans conteste et une des meilleures de ces dernières années. De l’autre Sadie Sink, dernière révélation de «Stranger Things» juste merveilleuse, pour autant je suis assez déçu de ce nouveau film de Darren Arnofosky. Il est d’une grande platitude dans l’ensemble et manque cruellement d’entrain. Pour moi largement surcoté. Mieux vaut reregarder "Black Swan" qui est un chef d'œuvre à l'inverse.
Film assez glauque qui retient malgré tout l'intéret. Ce huis clos met en scène un prof en obésité morbide, dont la vie est menacée à court terme. S'ensuivent d'intéressantes réflexions sur l'humain, sa fragilité, ses dépendances, sa destinée. A noter l'impressionante métamorphose de Brendan Fraser.
Je sors de voir cette daube. Aucun intérêt. Jeu d'acteur grossier. Message incompréhensible limite malsain. Quel intérêt de grossir de 70kgs pour un Oscar? Toute l'Amérique boursouflée et décadente dans ce navet
J'ai aimé ce huis clos dans un appartement dans lequel vit reclu un homme à l'obésité morbide. J'ai aimé son infirmière et amie qui bouge pour lui et se démène. J'ai aimé le démarcheur évangéliste un peu perdu. Je n'ai pas aimé sa fille rebelle dont j'aurais aimé sentir plus la colère. J'ai aimé l'oiseau qui vient manger à sa fenêtre. Un homme désolé qui m'a ému. Et toujours la pluie dehors. Un homme qui mange trop car son amour s'est laissé mourir de faim. Un film bouleversant.
Bravo à Brendan Fraser, magistral, et à la réalisation sans concession qui met en lumière (glauque) la solitude, la dépendance et le comportement suicidaire d'un homme qui a tout perdu, sans jugement et sans euphémismes. Malgré les scènes crues d’addiction et la difformité du personnage, on n’arrive à ressentir qu’empathie et tristesse pour cet homme, qui avant d’être gros est père, prof, amant, ami, veuf, ex-mari. Belle et importante performance que nous montrer si nettement son humanité quand l'extrême obésité réduit si souvent les gens qui en souffrent à un statut de sous-citoyens.
Superbe film sur la décadence, l'engraissement de la société américaine via ce triste exemple de vie . Une vraie critique de l'uberisation de la société américaine...qui gagne du terrain ici. Seul, en télétravail, s'engraissant de malbouffe industrielle livrée à domicile... Seul , sans lien physique...il en oublie son physique hors norme... Seul, dépendance affective assurée, apeurée... Seul....sans repères...
Un cumul de sordide, de voyeurisme et d’obscène pendant 2h. Une image poisseuse et si laide que la nausée vous guète… Film détestable, ignoble, à éviter! Revoyez Requiem for a dream si vous le pouvez.
Je ne pensais pas dire ça un jour d'un Aronofsky, mais quel ennui! Brendan Fraser porte à lui seul ce film grâce à son jeu tout en nuance et des maquillages incroyables. Il mérite amplement son oscar. Mais ça s'arrête là. Sadie Sink est tout simplement insupportable ! Et je pense que cela ne m'a pas aidé à apprécier ce film. A tel point que l'enjeu même du film, à savoir si la relation père/fille va s'arranger, n'a plus aucun intérêt. Je suis peut être passé à côté mais c'est pour moi une déception cinématographique.
Bien, mais sans plus. La scène finale est censée être émouvante, mais c'est tellement mielleux avec la musique, la lumière, le timing parfait, qu'on en rigole presque.
Un excellent film. Un huit clos quasiment tout le film est filmé dans un lieu unique. Lieu de "La baleine" un homme en surpoids maladif qui vit enfermé évitant d'être vu.
Un homme qui fait le bilan de sa vie, avec ses regrets, son principal regret étant sa fille...
Une claque ! Confirmé a la fin du film par le silence dans la salle comme si on voulait suspendre le temps . Impossible de retenir les larmes ..Il fera partie de mes meilleurs films . Même mon fils de 17 ans a adoré ..
Une salle en pleurs, pour ma part il me manquait 5 ou 10 secondes pour que je lâche tout. Ce film m'a lassé de la nourriture, m'a lassé de l'idée de faire des enfants ou encore lassé d'être amoureux. Tant de sujets abordés en deux heures, en huit clos et en format 4/3 : L'obésité, L'homophobie, l'amour, la religion, l'argent, l'amitié, la parenté, l'abandon et d'autres. spoiler: Dernière pensée pour la dernière scène qui est juste [...]. Rob Simonsen nous fait une composition juste parfaite pour cette dernière scène. J'aurais aimé qu'elle dure un peu plus longtemps pour que je puisse libérer les mauvaises émotions. Petite déception par le plan de la mort qui je trouve gâche cette fin [...].
Un film époustouflant, que dire, poignant. Nous sommes immédiatement immergé dans ce fabuleux et triste récit des les premières secondes. Tout le long du film nous sommes transporté dans la vie de Charlie souffrant obésité morbide, qui se décrit lui même de "dégoûtant", ce qui met en avant la tristesse intérieure du personnage. On se sent d'autant plus, dans la peau de Charlie, notamment grâce au jeu d'acteur exceptionnel de Brendan Fraser qui nous offre une interprétation exceptionnelle pour un retour sur la scène. J'ai ressenti chaque émotion du film en puissance x 1000, les larmes n'ont pu se contenir. Un film poignant doté d'une écriture incroyable.
De Darren Aronofsky (2023). Avec Brendan Fraser, Sadie Sink, Ty Simpkin. Incontestable , le fait majeur du film à noter est la performance d'acteur époustouflante de Brendan Fraser . Et je ne parle pas que de sa transformation physique (celle de se grimer en personne très obèse et presque impotente !). Une performance à noter dans les dialogues certes mais aussi dans toutes ses mimiques, grimaces, efforts pour se déplacer et autres .. Pour le reste, au delà bien sûr de cette performance presque hors norme (bravo à l'acteur comme aux prothésistes, maquilleurs et autres techniciens) , il y a quelque chose de dérangeant dans ce film . Où tout semble initié par à la fois une moralisation outrancière liée à la culpabilité . Oui, on apprends les prémices de ce que peu être l'obésité morbide et de ce côté là , le film est réussi . On voit donc un homme dégradé, haïssant même ce qu'il est devenu . Même si incontestablement il y a de la force dans ce film, ils a semble t'il des incohérences dans le récit . Jusqu'à la fin en forme de rédemption par l'amour filial régissant . Un Oscar de meilleur acteur bien mérité pour Brendan Fraser .
The whale est un huis clos saisissant. On y partage le quotidien d’un homme obèse et obsédé par la nourriture, traversé par une douleur, celle de la perte d’un être cher. C’est impressionnant, drôle parfois, émouvant aussi.