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shindu77
95 abonnés
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3,5
Publiée le 13 avril 2023
Film assez bouleversant avec un personnage principal, quelque peu particulier. Ce long-métrage traite de plusieurs sujets, que ce soit l'hyper obésité pouvant amener au décès à n'importe quel moment, la volonté d'un père d'essayer de renouer avec sa fille tout en refusant de se faire soigner pour essayer de sauver ce qui peut l'être encore. La mise en scène est assez conventionnelle dans l'ensemble. Ce qui fait que la note globale ne monte pas plus haut. Le casting se révèle être de bonne facture. Avec bien évidemment une mention spéciale pour Brandon Wrather qui est très convaincant dans son rôle.
Un film magnifique avec une histoire incroyable sur la condition humaine. Brendan Fraser joue une performance impressionnante. Malgré, certains travaux sur la prothèse de l'acteur que je trouve exagérés, Darren Aronofsky, remet un acteur oublié de Hollywood sous la lumières des projecteurs. Les deux oscars remportés par le film, dont celui de meilleur acteur pour Brendan Fraiser sont bien mériter.
Voilà l'exemple type du film qui se regarde sans déplaisir et qui soudainement vous bouleverse (comme indiqué sur l'affiche). En effet, Charlie (Brendan Fraser) souffre d'une obésité morbide qui limite son autonomie, et de ce fait transforme cet handicap en huis clos pour le spectateur. La première partie est convenable, sans plus, flirtant parfois avec l'ennui dans sa relation avec sa fille. Seulement, cette adaptation d'une pièce de théâtre montre crescendo en émotionspoiler: pour finir en apothéose . Darren Aronofsky s'appuie sur un Brendan Fraser méconnaissable en dénonçant au passage les ravages de la malbouffe. Au final, le choc est d'une rare intensité et vous cloue à votre fauteuil.
Un chef d’œuvre. De la mise en scène à la lumière, de la musique à la profondeur rendue des personnages : un chef d’œuvre. On se sent retranché dans notre humanité après avoir passé les deux heures de ce film dans un no man’s Land où tout est remis en question, la religion, la beauté, l’amour, le bien et le mal. à voir, mais surtout, à revoir !
Très partagé par ce dernier opus de Darren Aronofsky qui a une fâcheuse tendance à tout sur- intellectualiser depuis Pi et qui entretient savamment sa légende par des sujets choisis qui nourrissent son ambiguïté philosophique alors qu'il n'est en rien un philosophe . Darren Aronofsky c'est un peu Paulo Coelho au cinéma ...
The Whale est tiré d'une pièce éponyme de S.D. Hunter ( que je n'ai pas lue) et se présente comme un huit clos avec Charlie, professeur d'Anglais, dont l'obésité morbide est devenue extrême et ce qui lui reste de contacts à l'extérieur: ses élèves qui ne le voient jamais, son livreur de junk bouffe dont on ne connaît que le son de la voix et Liz (Hong Chau) qui lui sert de garde malade et lutte désespérément pour le maintenir en vie.
Charlie est malade et la fin est proche. Il multiplie les collapses. Il ne croit plus en rien. Mais il aimerait tant revoir sa fille Ellie, qu'il trouve si merveilleuse, mais qu'il ne connait plus depuis qu'il a quitté sa famille pour un homme, un compagnon qu'il a perdu et dont la mort a fait basculer sa vie . Quand Ellie débarque, pleine de fureur pour obtenir de son père une aide scolaire qui a tout d'un prétexte, s'engage un combat pour Charlie qui tente de retrouver une dignité perdue qu'il atteint in extremis dans la lumière blanche d'un ultime effort pour se tenir debout malgré sa corpulence hors norme.
Qu'a à faire dans cette histoire Moby Dick, la baleine blanche, poursuivie par le Capitaine Achab ? Je ne sais pas... si ce n'est de donner son titre à la pièce et au film... c'est ce genre d'intellectualisme dont on se passerait bien et dont Darren Aronofsky raffole ... moi pas ...
Quel est l'argument du film exactement ? Le regard des autres ? L'obésité extrême qui déshumanise les malheureux qui en souffrent ? La vacuité de la solitude même quand elle est consentie ? Ou la mort qui approche et qui pousse à une ultime mise en règle avant le départ ... je ne saurai répondre. Peut être tout à la fois.
Le film dure 117 minutes.
A noter la performance de Brendan Fraser qui obtient pour son rôle l'oscar 2023...
Porté par un Brendan Fraser au sommet de son jeu, The Whale est un film véritablement bouleversant. L'acteur, dans ses mouvements, et surtout dans ses regards, nous touche au plus profond de notre cœur et nous fait entrer instantanément en empathie avec son personnage. Le film n'est jamais voyeuriste, ni culpabilisateur vis à vis de Charlie, un homme en obésité morbide qui n'a plus la volonté de vivre et se tue à petit feu dans la nourriture. On peut se questionner sur l'intérêt de certains arcs narratifs, notamment autour de l'histoire d'un missionnaire, mais cela ne retire rien à la puissance folle du film.
Darren Aronofsky est un cinéaste qui est connu pour avoir une réalisation assez visible. Après une absence de six ans suite à Mother ! qui avait divisé le public, The Whale tranche avec ses autres films par sa mise en image très sobre (les seuls effets de mise en scène que l’on pourrait noter étant les splits-screens induits par les visioconférences et le tout dernier plan à forte connotation religieuse). Aronofsky choisit de tourner son film au format 1.33 pour souligner l’enfermement de son personnage principal et car il se concentre avant tout ici sur le travail des comédiens. Tiré de la pièce de théâtre du même nom signée par Samuel D. Hunter (qui est également le scénariste de l’adaptation), il montre la souffrance d’un homme condamné par son obésité morbide et cherche à comprendre les raisons qui l’ont poussé à cet état. Même s’il est parfois à la limite du pathos, le réalisateur réussit à immerger le spectateur dans son histoire notamment grâce à la qualité de ses comédiens. Ainsi, Sadie Sink, Hong Chau (qui méritait plus de remporter l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour ce film que Jamie Lee Curtis pour Everything Everywhere All at Once), Samantha Morton et Ty Simpkins sont excellents mais c’est, bien évidemment, Brendan Fraser qui domine le film. Arrivant à dépasser la difficulté de jouer avec des prothèses, le comédien arrive à retranscrire d’une manière incroyablement juste la souffrance physique et psychologique de son personnage à tel point que l’on pourrait croire qu’il a réellement connu la vie d’une personne atteinte de cette maladie. Les Oscars ont d’ailleurs reconnu cette performance en récompensant le film de l’Oscar des meilleurs maquillages et coiffures (pour Anne Marie Bradley, Judy Chin et Adrien Morot) et surtout de l’Oscar du meilleur acteur pour Brendan Fraser qui marque son retour sur le devant de la scène suite à un déclin médiatique dû aux douleurs physiques provoquées par les cascades qu’il avait effectuées sur ses précédents films et à l’agression sexuelle qu’il a subie de la part de Philip Berk, l’ancien président de la HFPA. The Whale est donc un drame poignant porté par des acteurs offrant de splendides performances qui arrive à dépasser le risque du pathétique.
woah quel prestation de l'acteur on s'attache à l'acteur Brendan Fraser méconnaissable par contre je mets quatre j'aurais aimé que sa fille soit plus humaine du coup je me suis pas attaché à son personnage en tout cas j'ai versé des larmes à la fin je comprends pourquoi Brendan Fraser à reçu l'oscar allez y sa vaut le coup.
The Whale, c’est l’histoire d’un homme qui, meurtri par la disparition de son compagnon, est devenu baleine. Une baleine harponnée, condamnée à vivre dans un huis clos filmé en 4/3, et qui tente, tant bien que mal, de renouer les liens avec sa fille qu’elle a négligée par amour. On y suit les derniers jours de ce grand cétacé, menacé par un compte à rebours qu’il a lui-même actionné et qui touche indubitablement à sa fin. D’ici-là, il survit au rythme d’interactions complexes, poignantes, pudiques ou grossières avec un monde extérieur qui vient à lui.
Pendant près de deux heures, la bête est exposée brutalement, d’une manière peu conventionnelle mais empreinte d’une sincérité certaine, à l’image des dissertations qu’elle attend de ses étudiants, trop habitués à ne décortiquer qu’en surface. The Whale, c’est aussi l’histoire d’un homme, Brendan Fraser, revenu d'une longue descente aux enfers pour finir oscarisé. Une récompense ô combien méritée tant l’acteur américano-canadien a – sans mauvais jeu de mot – crevé l’écran.
Chef d'œuvre pour le retour de Fraser. Il faut s'accrocher émotionnellement, jusqu'à la fin. D'une violence psychologique forte tout au long du film jusqu'à la libération finale, cela a été pour moi la montagne russe des émotions.
Bouleversant est un petit mot ! The Whale est un film magnifique qui fait réfléchir sur de nombreux aspects de la société. La performance de Brendan Fraser est en tout point digne d'un oscar. Nous pouvons même sentir parfois du réel, ce qui ne manque pas de nous mettre des frisons ! Darren Aronofsky, comme à son habitude, maitrise le film psychologique d'une manière qui fait que l'on ne s'ennuie pas. Un film à voir de préférence sur grand écran pour pouvoir l'apprécier de la meilleure façon possible.
Un film très bien joué. Le huis clos est assez pesant et il y a des longueurs. Je n'ai pas été aussi émue ni touchée que je l'imaginais. Un bon film néanmoins.
Darren Aronofsky a enfin trouvé un personnage qui fait le poids de la subtilité de son cinéma ! Comme dans les habitudes du réalisateur, The Whale est lesté d'encombrantes métaphores bibliques et culturelles et d'une grandiloquence mélodramatique qui, à force, pourrait laisser soupçonner une tendance voyeuriste. Cependant, l'interprétation de Brendan Fraser au capital sympathie indéniable, les artifices bienvenus du côté théâtre filmé et la belle photo glauque en 1.33 de Matthew Libatique font pencher ma note en faveur du film qui, à défaut d'être subtil, devrait au moins être mémorable.
Un jeu d'acteur à couper le souffle. On souffre avec Charlie. On vit avec lui. L'intrigue se déroulant dans un seul et ultime lieu, nous plonge dans son univers, et nous enferme dans sa condition. The Whale traite brillamment un nombre incalculable de sujets : les relations père / fille, la religion, la mort, l'amour, mais surtout la perception que l'on a sur nous mêmes. Le plus bouleversant réside en ce destin tragique : Charlie va mourir et on l'accompagne dans ses derniers instants. Ce film est sincère et honnête, il va droit au but. Le jeu de Brendan Fraser Sadie Sink est irréprochable et touchant. Un film à voir absolument dans les salles sombres à condition d'avoir le cœur bien accroché.