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    L'Exorciste - Dévotion
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    218 critiques spectateurs

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    80 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2023
    Je trouve que ce film était plutôt moyen. Bien que je ne pense pas qu'il soit aussi mauvais que ce que prétendent de nombreuses critiques, il ne se situe pas non plus du côté des meilleurs. Le problème avec ce film, c'est qu'il sera toujours comparé à l'original, et il ne pourra tout simplement pas rivaliser. Nous sommes désormais dans un tout autre contexte, et ce qui a rendu le film L'Exorciste original si charismatique, effrayant et mémorable, c'est qu'il était novateur à l'époque, en 1973. Cependant, nous voilà 50 ans plus tard en 2023, et de nombreux films ont depuis exploité les mêmes concepts. Il est donc difficile de retrouver cette même sensation d'originalité.

    L'intrigue était correcte, mais elle semblait un peu décousue et manquait de fluidité. Le film comptait quelques moments de sursauts, mais je les qualifierais de "sursauts bon marché", comme un serpent surgissant soudainement d'un rocher ou une porte frappée de manière inattendue. Il n'y avait pas de véritables moments effrayants dans le climax du film, et cela constitue un point faible pour un film d'horreur. En réalité, il ne parvenait pas vraiment à instaurer un climat de peur, et par moments, il avait même des accents comiques. La voix du démon, lorsqu'il prenait possession de Catherine et Angela, prêtait même à sourire, et le décalage entre les mouvements des lèvres et la voix était dérangeant, ce qui nuisait à l'immersion dans le film.

    J'ai l'impression que ce film ne savait pas vraiment quel type d'horreur il voulait offrir : l'horreur visuelle, l'horreur dans l'obscurité avec des sursauts ou l'horreur psychologique. Finalement, il n'a pas réussi à se distinguer dans l'un de ces registres. L'une des scènes les plus réussies était probablement celle dans l'église où nous avons découvert que Catherine était possédée. Cette séquence était perturbante, légèrement effrayante et chaotique, ce qui m'a plu. Elle illustrait bien la manière dont les films d'horreur peuvent jouer sur l'imaginaire du spectateur.

    En ce qui concerne la question de savoir si ce film vaut la peine d'être vu, je dirais que cela dépend de vos attentes. Si vous appréciez les films d'horreur et que vous n'êtes pas trop exigeant en ce qui concerne l'intrigue, alors ce film peut vous convenir. Cependant, si vous cherchez à vivre pleinement l'ambiance d'Halloween et à ressentir une réelle terreur, je vous recommanderais plutôt de regarder l'original. Ce film tente de capitaliser sur l'original en ramenant des personnages familiers, un concept similaire et un motif sonore évocateur, mais il ne parvient pas tout à fait à retrouver la magie du premier opus.

    Je suis curieux de voir ce que les deux prochains volets confirmés nous réservent, notamment le retour de Regan. Se pourrait-il qu'elle porte encore quelque chose en elle ? J'espère que non, mais l'intrigue suggère qu'avec la perte de la vue de sa mère, elle pourrait être amenée à perpétuer son héritage en venant en aide à d'autres personnes possédées. Mes attentes ne sont pas très élevées, mais il y a encore du temps avant la sortie prévue, donc il est possible qu'ils tirent des leçons des lacunes de celui-ci et apportent des améliorations au scénario. Le studio a investi presque un demi-milliard de dollars pour acquérir les droits de cette franchise. Reste à voir si cela sera rentable.
    RedArrow
    RedArrow

    1 657 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 octobre 2023
    "L'Exorciste" de William Friedkin. Tout est dit.
    Culte, indémodable, toujours capable de nous hérisser le poil cinquante ans après sa sortie et de nous raviver le visage déformée de sa pauvre petite Reagan en train d'éructer les pires insanités à la seule écoute de son thème musical.
    Surtout, en plus d'être devenu un des piliers incontournables du cinéma d'horreur, "L'Exorciste" est aussi devenu la matrice, le père fondateur malgré lui, d'une litanie de films de possession contemporains ayant tenté d'en reprendre les codes sans jamais parvenir à renverser la suprématie indéboulonnable de leur modèle.
    Alors, certes, parmi la liste bien trop longue de ces enfants possédés non désirés, une poignée a réussi à rester dans les mémoires en proposant des variations intéressantes à cet héritage mais, à l'instar d'une Reagan vomissant des flux incontrôlables de liquide vert, une grande majorité s'est simplement contentée d'en régurgiter les plus célèbres effets, gonflés artificiellement à l'écran par les avancées technologiques en matière de FX, en se montrant bien souvent incapable de retrouver -ou même de comprendre- ce qui faisait le sel de son atmosphère si particulière et encore aujourd'hui si marquante.

    Bien sûr, au vu de son statut, "L'Exorciste" n'a lui-même pas échappé aux envies mercantiles de le voir prolongé de quelques suites (non dépourvues d'intérêt pour certaines d'entre elles) mais, en 2023, au milieu d'une nuée de resucées plus ou moins hasardeuses des plus grands hits cinématographiques des dernières décennies, comment ne pas frémir à l'idée de voir le long-métrage de Friedkin passer par la case du fameux legasequel (suite tardive prétendant être la plus à même de s'accoler à la source) alors qu'à quelques exceptions près, depuis un demi-siècle, la plupart des purs films de possession patinent sans génie autour des mêmes sempiternels acquis sans parvenir à tutoyer le maître étalon du genre ? Autant dire qu'il fallait être soit armé d'un concept fort et d'une vraie vision pour espérer s'y frotter soit être un kamikaze ayant l'envie folle de faire des rotations crâniennes à 180 degrés devant une mission quasi-impossible ! Mauvaise nouvelle, David Gordon Green se range manifestement dans la deuxième catégorie.

    Accompagné de son acolyte Danny McBride, le metteur en scène a bien entendu pour lui d'avoir ressuscité la franchise "Halloween" sur ce même principe de legasequel qui, indépendamment de sa qualité, a le mérite d'avoir donné un peu de sens à une nouvelle virée sanglante de Michael Myers à Haddonfield, avec un certain succès au box-office en sus... Mais de là à lui confier les clés de "L'Exorciste" pour y appliquer une formule similaire, le pari apparaît sacrément risqué, d'autant que son ultime épisode "Halloween Ends" est resté en travers de la gorge de nombreux fans du slasher initié par John Carpenter (tout n'y était pourtant pas à jeter, on n'en démordra pas, mais c'est un autre débat).

    Sans aucune surprise dans son approche, ce premier volet d'une trilogie annoncée (!) applique effectivement les mêmes préceptes de traitement pour lesquels "Halloween" 2018 a opté vis-à-vis de son matériau d'origine. Vous vouliez une réponse à la séquence d'ouverture chargée de mystère en Irak de "L'Exorciste: Dévotion" débute les hostilités par une introduction à Haïti qui n'en égalera jamais la force et qui, en plus d'utiliser les malheurs bien réels de la population locale à des fins scénaristiques futiles, ne sert qu'à rapidement bifurquer vers un énième paysage de petite ville américaine où des forces démoniaques ne vont pas frapper une petite fille mais deux. Grande innovation de dingo, hein ?

    Disparues pendant 72h dans les bois - et ce n'est pas un hasard vu comme le film insiste lourdement dessus, deux adolescentes vont revenir possédées jusqu'à la moelle auprès de leurs familles respectives... et voilà.
    Bon, soyons justes, quelques bonnes intentions vont parfois pointer le bout de leur nez au sein des errements sans âme de ces néo-démones sur pattes comme les développements autour de la relation père-fille des héros principaux, cette opposition/soutien de deux modèles de familles US ou l'idée d'union humaine transcendant les clivages religieux face au mal mais toutes vont finalement en rester au stade d'esquisses diluées dans une histoire de double possession horriblement banale et incapable d'en tirer le moindre impact conséquent (que ce soit la force de ce lien père-fille réduit in fine à un bête dilemme tenant plus d'un très mauvais "Saw" que de "L'Exorciste" ou cette volonté transreligieuse devenant le prétexte à une très mauvaise vanne, du moins l'interprète-on ainsi, sur la prédominance catholique dans ce type d'intrigue, rien ne parvient à captiver).

    Et si vous cherchez le moindre gouvernail à l'intérieur de ce récit atone, dont l'absence totale de montée en puissance se retrouve pallier par des effets de montage et sonores à côté de la plaque (on y décèle l'envie de singer l'omniprésence du mal en mode chappe de plomb sur un quotidien moderne du film originel, comme Friedkin avait su si bien la retranscrire, sauf qu'ici, à trop vouloir sombrer dans tous les excès possibles, c'est un échec complet), il ne vous restera dès lors que la maigre connexion aux évènements de 1973 pour espérer trouver un vague intérêt à cet appendice contemporain.

    En effet, toujours dans cette optique de décalquer le principe de ses "Halloween" et de remettre des visages connues face à leurs nemesis d'antan, David Gordon Green va évidemment faire revenir sur le devant de la scène le personnage d'Ellen Burstyn du premier film et la faire dialoguer avec le démon... mais, là encore, dans quel but ? Personne ne saurait le dire car, là où la place de Laurie Strode était légitime pour un nouveau round avec Michael Myers, Chris MacNeil ne semble être présente que parce que le film en question s'appelle "L'Exorciste", n'apportant aucune plus-value ni information décisive qui puisse aider à faire avancer l'intrigue ou les autres protagonistes vers une solution qu'ils n'auraient pu avoir sans elle. En plus d'être inutile (voire même risible quant au sort qui lui est réservé), elle sera accompagnée in fine d'une autre surprise toute aussi vaine et gratuite dans une démarche de fan service outrancière. On peut néanmoins imaginer que cela aura une importance pour les suites à venir mais, en l'état actuel des choses, rien ne parvient à souligner une véritable pertinence à l'existence de ce film 2023. Et encore moins son exorcisme final, bien plus oubliable que d'autres longs-métrages récents du même type, un comble pour un titre voulant s'inscrire dans la continuité de celui de "L'Exorciste" !

    À l'opposé du film de William Friedkin dont les images et l'ambiance nous poursuivaient bien au-delà de sa découverte, celui de David Gordon Green s'évanouit aussi vite de nos esprits que des vapeurs d'eau bénite au contact de flammes infernales. S'il y a bien un exorcisme à effectuer, c'est sur les producteurs qui ont eu l'audace d'imaginer qu'un tel projet pourrait faire une suite convenable à un monument du cinéma d'horreur. On attendra de savoir où cette trilogie veut en venir mais, après un premier opus si pauvre à tous les niveaux, on ne voit pas trop comment le démon de 1973 pourrait à nouveau nous posséder...
    2985
    2985

    248 abonnés 1 029 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2023
    William Friedkin a posé les bases voir les fondations de ce qu'allait être un film d'exorcisme, malheureusement le reste souffrira de la comparaison. L'original prenait son temps, nous présentait des personnages faisant preuve de bon sens, tentant de trouver une raison logique aux événements, que ce soit de la part des médecin ou du père Karras avant de se résoudre à l'évidence, Friedkins évitant tout sensationnalisme. David grodon Green avait a peu près réussi a livrer une suite d'halloween satisfaisante avant d'en faire n'importe quoi, avec cet exorciste, il se plante dès le début, n'ayant apparemment pas saisie toute la subtilité dont faisais par le film original. On aura a faire a des jumpscares tape a l'œil, et surtout une histoire peu novatrice, le cinéma ayant déjà exorciser tout et n'importe quoi depuis dès décennie, si l'on est pas un minimum créatif, on se répète forcément. Ellen Burstyn ajoute ce petit côté nostalgique, mais sa présence ne suffit pas à en faire un film inoubliable comme son modèle.
    Cinephile6759
    Cinephile6759

    32 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2023
    Malheureusement noyés sous 50 ans d'autres films abordant la possession, les démons etc.
    L'exorciste Dévotion, va probablement souffrir de la comparaison avec le chef-d'oeuvre de 1973. Même avec la présence à l'écran de Ellen Burstyn pour justifier son titre : l'exorciste, histoire d'avoir de la notoriété, reste un film lambda des productions BH.
    Le film fonctionne plutôt bien notamment grâce aux maquillages et aux jeux des jeunes actrices.
    DamienReloaded
    DamienReloaded

    27 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Voilà trop longtemps que le diable se joue de la franchise The Exorcist. Après avoir délivré un chef d'oeuvre absolu en 1974, la saga peine a recréé un continuum avec des suites inutiles à un film qui se suffit à lui-même.
    En confiance, depuis sa suite reboot d’Halloween en 2018, David Gordon Green se voit confier le droit de mettre en chantier la « nouvelle » suite directe du film de Friedkin.

    Hélas, passé le premier quart d’heure de curiosité, ce nouveau film ne répond en rien aux attentes du spectateur. À l’image du précédent film de la saga (Au commencement), la subtilité de l’original, voir du troisième opus, n’a guère sa place ici. On avance tête baissée dans l’intrigue qui ne garde que peu de secrets si on a vu la bande annonce. En résulte, des personnages peu développés, des enjeux pas toujours clairs et un sous-texte maladroit. Car, comme tant de film de son époque, « Dévotion » souffre d’un mal bien connu « le wokisme ». La seule originalité de l’œuvre tient au binôme de protagonistes possédées qui, comble du ridicule, est interracial. Deux fillettes noires n’ayant pas été assez bankable et deux fillettes blanches, pas assez inclusives. En résulte des scènes et des dialogues absolument grotesques, faisant perdre toute crédibilité à l’oeure. Il faut dire que Gordon Green n’en est pas à son coup d’essai et les suites d’Halloween avait été rongé des mêmes maux (et d’une qualité relative). En plus de faire revenir Ellen Burstyn, en Chris Mac Neil à…90 ans se révèle absolument absurde. La brave dame n’ayant une palette émotive assez limitée à présent.

    Enfin, L’Exorciste Devotion n’a rien compris au roman de Blatty et au film de Freidkin dont il s’inspire. Nous avons face à nous, une œuvre qui se tente aux jumpscares, au détriment de toute angoisse véritable et psychologique.

    Vide et sans saveur, le diable semble avoir encore gagné dans sa livraison nanardesque. S’arrêtera-t-il là ?
    Clint B
    Clint B

    49 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Non mais sérieusement, il va faire une nouvelle trilogie de L'exorciste !?! Oh my god (justement) ! Dans la trilogie originelle, le premier est la "master piece", donc ça, c'est la "master pisse" j'imagine ! ;-).
    Mais que c'est mauvais, hautain, mal réalisé, mal écrit, bref c'est juste nul. J'espère de tout cœur que là où se trouve Monsieur William Friedkin, il n'y a pas de cinéma....
    selenie
    selenie

    6 188 abonnés 6 172 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    Ainsi à l'instar des panels raciaux devenus obligatoires et systématiques voici que même dans l'exorcisme on voit arriver plusieurs exorcistes de différentes religions jusqu'à ce que ce soit sans queue ni tête. Un prêtre ok, logique vis à vis de la foi des parents, mais une sorte de gourou vaudou qui sort de nulle part c'est trop, on se demande alors pourquoi pas un rabbin, un imam... etc... Et que dire de madame Elle Burstyn alias Chris MacNeil, là que pour légitimer le lien avec le film original, au point qu'on en fait une experte en exorcisme façon vite fait bien fait. Ce ne sont plus des ficelles mais des cordes mouillées déjà vues mille fois, le réalisateur pensait-il réellement surprendre les spectateurs aussi facilement que ceux de 1973 ?! Rappelons que Friedkin mettait plus d'une heure à mettre en place le climax devenu mythique, le temps qu'une mère affolée puisse accepter un tel événement. A contrario David Gordon Green veut surtout aller trop vite, où comment les parents pensent à la possession très et trop vite, l'accepte plutôt "bien" ce qui empêche par là même d'instaurer une atmosphère adéquate aussi essentielle que nécessaire.
    Site : Selenie.fr
    Alice025
    Alice025

    1 653 abonnés 1 362 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    Sans surprise, un navet. Les films des dernières années sur les exorcismes étaient vraiment médiocres et celui ci ne déroge pas à la règle, caméo ou non.
    C'est fade, sans surprise, avec des acteurs qui jouent mal et surtout à aucun moment je n'ai ressenti de la peur où ne serait-ce qu'un léger stress. Rien d'alléchant, que de la banalité, passez grandement votre tour !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Andréa D
    Andréa D

    9 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 octobre 2023
    Scénario trop lent, je me suis endormi au bout de 15 minutes.
    Quelle déception, je m'attendais avoir peur. Le scénario est nul.
    Chucky.
    Chucky.

    16 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2023
    Malgré les rares bonnes idées, le film ne rempli pas son contrat. C'est très lent, c'est beaucoup moins oppressant et effrayant que l'original. Même si le caméo est appréciable, le film reste quand même assez faible, ça ressemble plus à un épisode de série B, qu'à un film d'horreur.
    Lyah
    Lyah

    377 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2023
    Grosse déception. Dès le début, on voit bien que l'on a plus affaire ici à une série B qu'à une véritable suite qualitative du tout premier volet qui était un chef d'oeuvre. En effet, l'histoire met un temps fou à se mettre en place et l'on a du mal à s'intéresser aux personnages. De plus, on ne peut pas dire que ce film fasse vraiment peur. Sans intérêt.
    sunshine1
    sunshine1

    98 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 octobre 2023
    On a beau critiquer la proie du diable ou l'exorciste du Vatican sortie il y'a peu mais au moins ils allaient jusqu'au bout de leurs grand guignolesque avec des scènes qui en mettent pleins la vue pour le bonheur des amateurs de grands huits mais celui ci a coûté le même budget voir plus et on se demande où est passé l'argent. Il n'y a pratiquement peu et aucune scène avec des sfx de qualité, une réalisation digne d'un téléfilm sans réelle innovation, une lenteur et des dialogues sans fins et surtout aucune tension tout le long du film .
    Rsl Ïc Lo
    Rsl Ïc Lo

    12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Sachez que le visionnage de ce « film » m’a obligé à créer un compte pour pouvoir le noter.
    La note est plus que généreuse.

    Je vous interdis de le visionner.
    La VF est catastrophique.
    Il n’y a aucune tension. La BO est inexistante.
    Des références ? Aucune.
    On se fout royalement des effets spéciaux tellement le film est ennuyeux.

    Comment un tel film peut-il être diffusé ? Comment ce scénario a t-il pu être validé ?
    Il y a vraiment des choses qui m’échappent dans l’industrie du cinéma.
    Oggy Kleinte
    Oggy Kleinte

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Que c’est nul !!! Il faut que ce soit à 48 min que le film est dans l’ambiance soit disant « horreur ». C’est moche, degeulace, on voit rien la luminosité est au plus bat dans se film. Les 30 premières minutes du film n’ont aucun sens à mon goût. Il y a trop d’effets spéciaux. En plus c’est long, trop long pour qu’il se passe rien. Le jeu d’acteur est pourri, même les acteurs ont en marre d’être présent, surtout le retour Ellen Burstyn. Et ça doit être une trilogie quand même. Bah pour moi ça sera non. Une suite directe du film L’Exorciste sortie en 1973. Cette suite n’aurait jamais dû voir le jour. On ne devrait pas faire des suites aux films originaux et surtout ceux qui ont marqué l’histoire du cinéma. J’espère que le film Five Nights at Freddy’s produit aussi par Bluhmouse prévue pour le 8 novembre 2023 sera bien. Déjà que avec le film Megan sortie en 2022 était sensé être flippant, j’ai plutôt vu un film drôle. J’aimerai vraiment que Blumhouse assure et réussisse à faire un Five Nights at Freddy’s (flippant) et un peu gore comme dans l’univers. En attendant ils se sont raté sur cette suite. Faites des vrai films d’horreur comme Mister Babadook, Conjuring, Dead Silence et Jeepers Creepers.
    Cinememories
    Cinememories

    479 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    Quand on ne sait plus rien/bien créer, on préfère recycler. La devise des majors hollywoodiens est connue depuis assez longtemps qu’on ne s’en étonne plus. Une Étoile est née (A Star Is Born) reste le maître de cet exercice, qui lui réussit toutefois bien mieux que la dernière malédiction dont le studio Blumhouse semble avoir hérité. Après avoir remis en selle Michael Myers dans la dernière trilogie Halloween, David Gordon Green continue de dévaler une pente qui se raidit à vue d’œil. Si L’Exorciste du Vatican possédait déjà tous les symptômes des films d’exorcisme en perdition, il avait néanmoins le mérite d’amuser la galerie. Ici, il n’en n’est rien et L’Exorciste : Dévotion (Believer) n’a plus qu’à ramper dans sa propre bêtise, en espérant rendre hommage au film culte qui lui a donné naissance, seul argument commercial d’une nouvelle saga qui fonce droit dans le mur dès son premier opus.

    50 ans après avoir terrorisé toute une génération, que reste-t-il de l’adaptation de William Friedkin ? Tout comme le cinéaste de l’Illinois, malheureusement disparu cet été 2023, David Gordon Green a bien relu le roman éponyme de William Peter Blatty pour se bâtir une base solide. Il s’agit de son point de départ, car sa trilogie garde la même structure que pour sa saga Halloween. Suite directe du film de 1973, il compte sur la vétérane Ellen Burstyn pour faire le pont entre deux générations. De même, le cinéaste préserve la mise en garde de l’ouverture, qui ne se déroule plus dans le désert irakien, mais sur les plages d’Haïti. Changement de culture donc, car on bascule chez une famille réduite à un père veuf et sa fille.

    On ne précipite pas les choses et le traumatisme d’un deuil non résolu provoque alors cette possession que l’on attend. Cela rappelle dans un premier temps le jeu insolite et cruel mis en place par les adolescents de La Main. Malheureusement, c’est à partir de ce moment que tout bascule dans une toute autre dimension. Afin de préparer la contrainte de l’exorcisme final, il a fallu posséder non pas une, mais deux jeunes filles. Angela (Lidya Jewett) et Katherine (Olivia O’Neill) partagent donc le même lot de souffrances, malgré la trajectoire davantage développée de la première. C’est en tout cas plus consistant que la caractérisation des personnages secondaires, que l’on esquisse à peine, histoire de passer le temps.

    Parlons-en du temps, celui qui défile proportionnellement à notre ennui, tandis que Friedkin l’exploitait dans le but de nous terroriser. Les vaines tentatives sont nombreuses, mais aucune ne fait véritablement mouche. David Gordon Green peine à créer une atmosphère anxiogène sans employer de jump scare, notamment par le biais de cuts ou l’insertion d’images subliminales. On se surprend également à voir la pièce maîtresse d’Insidious, convoquée dans un timing abominable qu’on ressort évidemment frustré de cette expérience qui ne fait ni chaud ni froid. Tout se joue sur la forme, approximative et un peu aléatoire par endroit. Nous savions déjà que le cinéaste n’est pas vraiment un conteur d’histoire, mais un artisan d’effets habituellement spectaculaires. Son style semble avoir atteint ses limites dans un projet qui dépasse tout le monde, à l’évidence.
    Questionner les limites de la foi, autant chez les croyants que les athées, voilà les promesses initiales d’une œuvre qui génère l’effroi dans ce qui est incompréhensible ou difficile à accepter. La mort et le désir d’épargner une vie sont les principes d’un film qui rejette instantanément le diagnostic scientifique et médical. Le doute n’est plus permis et il reste donc assez peu de choses à ronger pour le spectateur. La transformation des enfants est également catapultée avant même que l’on puisse cogiter autour des tabous sexuels dont on fait allusion. La parentalité et la communauté semblent être les seuls messages forts d’un film qui grille trop rapidement ses cartouches.

    De nombreuses suites ont tenté une approche viscérale différente, sans atteindre le même degré que le film de Friedkin. Celui-ci échoue également dans son manque de foi envers une œuvre qu’on exhume sans limite et sans regret. Il y a de quoi nous faire regretter le charisme de Max Von Sydow en Père Merrin et de l’incarnation du démon Pazuzu, car les esprits ne font que parler dans le vide cette fois-ci. L’Exorciste : Dévotion se contente alors de rejouer les mêmes cartes que le film de Friedkin, en essayant de réemployer ses gimmicks visuels. Ce sont malheureusement les seuls spectres pertinents que nous verrons à l’écran, car tout ce qui englobe l’intrigue est superflu, que ce soit la dramaturgie, les effets gores ou les frissons. Tous les arguments manquent à l’appel dans cette œuvre particulièrement inoffensive.

    Aucune prière ne semble atteindre les hautes sphères de producteurs, prêts à en découdre dans une trilogie. Ce film serait donc le premier jalon d'une marche sans fin, lente et douloureuse. On en lève les yeux si haut vers le ciel qu’on serait capable de se retourner comme Reagan dans le film original. Mais au lieu de descendre les escaliers, on va simplement chercher à fuir ce théâtre hanté par la vanité et chercher un peu de réconfort dans ce que nous a légué William Friedkin. De toute évidence, il n’y a rien qui lui appartient dans cette œuvre malhonnête et qui ne justifie pas notre déplacement pour une poignée de jump scare, tout juste bons à bousculer quelques écoliers qui n’ont pas encore subi leur baptême du cinéma d’épouvante.
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