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The CritizMan
11 abonnés
50 critiques
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0,5
Publiée le 2 novembre 2023
J'ai trouvé pire que "La Nonne 2". Un film inintéressant et désintéressé par son propre concept... David Gordon Green avait brillamment réalisé Halloween avec panache, mais ici, c'est long, ennuyeux, cela prend une éternité à se mettre en place, et les maquillages sont laids.
Inutile de préciser que les amateurs du genre, et ceux qui ont vu les premiers épisodes seront plus que déçu, mais consternés. Le film est très lent à se mettre en route, le scénario est insipide, les acteurs à la ramasse. Quand on arrive derrière des chefs d’œuvre du genre, on se doit de proposer une réalisation soignée et innovante. Or la, nous avons un scenario d'une banalité affligeante mais qui se croit novateur en faisant appel à plusieurs croyances, un peu comme un gloubi boulga fadasse, le jeu d'acteur est au niveau zéro et le tout dure beaucoup trop longtemps. Bref, on s'ennuie ferme et l'amateur est très fâché de s'être fait berné ainsi.
Bien loin de ces ancêtres. Une catastrophe.... Ça ne fait pas peur. C'est balo pour un film d'horreur. 2 jumpcares ont faits mouche. Sinon ennuit total. Même le moment de l'exorciste était risible. N'allez pas voir cette daube.
Un film d'horreur excellent ! Le but c est de fire peur, alors là, on l'a eu ! Les personnages sont talentueux, les deux fillettes , aieaie , vraiment horrible à voir!! Beaucoup mieux que l'ancien pour moi!
C'est gênant tellement c'est nul. Un cuisant sentiment de honte vous poursuit, à voir les acteurs et actrices s'agiter, tous aussi mauvais les un que les autres. C'est vraiment horrible, d'autant que le film ne décolle JAMAIS. Honnêtement le temps de vie est précieux, protégez-vous de ce type de gâchis.
Heureusement William Friedkin ne verra pas cette suite/remake. Ne cherchez pas l’épouvante ou le coté choc de l’original. Vous ne trouvez qu’un film d’horreur calibré pour les culs-benis de la Bible- belt á base de prêchi-prêcha interminable.
David Gordon Green n'est pas un réalisateur dénué de talent comme l'a prouvé sa pourtant décrié trilogie d'halloween. Son interprétation de l'exorciste était donc attendue et le film a pâti bien avant sa sortie d'une très mauvaise presse. Alors si le film multiplie les clin d'œil au classique de Friedkin, notamment à travers le retour du personnage d'elle Burstyn et le cameo de Linda Blair, il n'en a pas du tout la puissance subversive. On pourra même trouver le film woke dans sa volonté de réunir toutes les croyances et religions du christianisme au paganisme. De plus, dans le choix des deux victimes, le film se présente comme inclusif. Le problème est que le film perd en subversion. Tout est très propre même si le film réussit à surprendre dans son dénouement et que sa première partie particulièrement bien réalisée réussit à créée un climat d'angoisse avec quasiment aucun effet. C'est quand on rentre vraiment dans le sujet que le film retombe comme un soufflé. Il y a d'ailleurs finalement peu de scènes chocs, au point que l'on regrette les quelques très laids effets spéciaux, ce qui est aurait pu être un gage de qualité si le film avait été mieux écrit et moins académique. Pas déshonorant mais assez fade en comparaison du grand classique de Friedkin.
Je ne serai pas original en disant comme beaucoup que ce film est nul. La bande annonce était pourtant assez bluffante. C'est affligeant et ridicule. Comment peut-on écrire en 2023 un scénario aussi simpliste et trahir une "franchise" comme l'exorciste. Des comportements irrationnels, des raccourcis, des facilités, sans parler de cette diversité maintenant obligatoire dans les films... Un mot sur la mythique Ellen Burstyn (Chris Mac Neil) rescapée du tout premier opus "L'exorciste", qui fait une courte apparition pour dispenser son savoir en la matière mais a un comportement des plus débiles et naïfs face au mal.... Une seule bonne note, Leslie Odom (Victor le père d'une des enfants) qui joue plutôt bien.
Mais non !!! Ce film est une suite abominable. Tant par le jeu des acteurs que par le scripte. Sans oublier le scénario complètement bancale. C'est tourné façon série B. C'est un réel gâchis. Moi qui me faisais une joie de le voir. Et ils veulent faire une suite...
Un téléfilm qui manque cruellement d'intérêt. Les acteurs sont fades et sans intérêt. Le scénario est toujours en construction. Aucune profondeur, aucun sens. Malheureusement, le titre attire mais l'œuvre en lui même m'a conduit à la sortie avant la scène finale.
De toutes les suites et préquel de L’Exorciste (1973), celle-ci n’est sans doute pas la meilleure (j’avais beaucoup aimé le numéro 3, jamais revu). Mais David Gordon green, le réalisateur, malgré le très mauvais Halloween Ends, s’en sort plutôt bien. La mise en scène est solide, le scénario bien ficelé. Le tout est prenant et bien flippant. Deux des actrices, et donc deux des personnages, du film d’origine sont même de retour. Mais vraiment pour un clin d’oeil car leur présence ne sert pas vraiment le récit. Dévotion est le premier d’une trilogie annoncée (la suite a même déjà une date de sortie en 2025), une fois de plus est-ce une bonne idée ? Certes, on a vu mieux en matière de films d’exorcisme, dont le film de William Friedkin bien sûr, celui-ci ne renouvelle pas le genre. Mais le tout se laisse voir sans problème et nous flanque une belle frousse.
Étonnamment ce n'est pas si mal... Oui il y'a plein de choses qui vont pas dans la réalisation de cette nouvelle tentative de l'Exorciste, le moment où les 2 filles sont dans une sorte d'égout pour s'amuser à chercher des réponses, le moment où on comprend que c'est là où il s'est passé quelque chose, est totalement nul, on souhaiterait un peu plus de panache dans ce basculement, que les choses prennent le temps de se mettre en place, ce qui cloche c'est que l'on ne sait rien de ce lieu et on le saura jamais.... Mais, sinon c'est bien écrit, et mettre l'accent sur l'athéisme et une bonne idée. Les jeux d'acteurs sont bons et le lien avec le premier opus est solide même si Ellen Burstyn, son come back et son rôle n'est vraiment pas terrible.... Il faut donc laisser la chance au film dans le registre des nombreux et ultra navets de la franchise....
Très bon film d'horreur. La suite de l'exorciste original. J'ai beaucoup aimé, on y retrouve l'ambiance angoissante et on a de la peine pour les parents même si le premier film exorciste reste le plus effrayant.
En relançant la saga originale The Exorcist, David Gordon Green construit un pont entre deux licences qui ne s’étaient jusqu’alors jamais rencontrées en raison de leur profonde différence de regard sur le Mal, l’un raccordé à la religion (ladite saga The Exorcist), l’autre écarté de tout ancrage religieux, capté à l’état brut dans des exécutions cliniques sans rédemption aucune (Halloween). L’esthétique adoptée par le cinéaste est similaire : importance des jeux de lumières et des couleurs néons, gros plans sur des visages diaboliques, police d’écriture similaire pour le générique, mise en scène volontiers fragmentaire qui se plaît, en recourant à un montage rapide qui demeure lisible, à associer des scènes courtes dépourvues d’unité de lieu et de temps, parfois même à pulvériser une même scène en petits éclats. Ce choix singulier donne au film une complexité quelque peu artificielle, mais participe d’une atmosphère anxiogène qui incarne à l’image la thématique de fond : rassembler. La cocotte en papier dépliée furtivement en est le symbole.
Le long métrage semble condenser les trois chapitres de la résurrection de Michael Myers entre 2018 et 2022, intégrant au retour du démon (premier épisode) la frénésie d’un collectif (deuxième épisode) occasionnant une transmission du Mal, une contamination qu’il faudra stopper (troisième épisode). David Gordon Green commence par insister sur les dérèglements du quotidien qui isolent les individus et fragilisent les familles, présentant les intervenants extérieurs comme des fanatiques ou des fous – la vielle voisine qui se plaint des poubelles, les membres de la paroisse qui investissent la maison etc. – pour mieux représenter la nécessaire refonte de la communauté à la manière d’un cercle sacré intégrant les anciens et les nouveaux, le passé et le présent. La clausule prend la peine d’étendre cette morale, de lui garantir une universalité : quelle que soit la religion, l’essentiel est de croire parce que la croyance contient autrui et donc le remède au Mal. Un tel élan humaniste et mystique, lourdement amené par des dialogues verbeux, surprend néanmoins un spectateur comme exorcisé du divertissement horrifique qu’il venait voir et des images qu’il avait en tête, convié à la « bénédiction », comprenons à « dire du bien » en conjuration au Mal ambiant. Un film inégal mais stimulant.