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mat niro
352 abonnés
1 815 critiques
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1,0
Publiée le 27 octobre 2021
Oh mon dieu! Quel film catastrophique que nous sert ici Guillaume Canet! Se réfugiant sur une île pour y trouver l'inspiration (il est pianiste), cette oeuvre va vite virer à une introspection titillant le ridicule. Et pourtant, le casting est riche avec des acteurs de qualité , mais cette analyse psychanalytique ne débouche sur rien de concret et c'en est presque pathétique. Une erreur de parcours dans la carrière de Monsieur Canet qui rebondira à coup sûr après ce film consternant et nombriliste. Sans doute le pire film vu depuis la réouverture des salles.
GC remonte le long de la côte atlantique - étape précédente : Arcachon et ses "Petits Mouchoirs" (avec suite - hélas - 9 ans plus tard). C'était le temps du film de potes, qu'une critique bienveillante tentait de raccrocher à la tradition Sautet. Le voilà accostant sur une île bretonne (localisation non précisée - en tout cas hors saison). Il est venu "faire le point" (et accessoirement revivifier une inspiration au point mort - il compose des musiques de films). Comme le piano de la location n'est pas accordé, il passe son temps à repeindre les volets (phase 1), et à convoquer ses familiers, passés et présents (médecin de famille, épouse et maîtresse, meilleur ami, parents, progéniture...), en phase 2 - ce psychodrame chichiteux virant au délire façon "Horla" (au petit pied) et nettement du pauvre ("Lui" vs "Lui"). D'aucuns évoquent Blier (le fils) avec cet opus de Canet scénariste, filmant Canet interprète (et même en double !). Tentation auteuriste probable, en effet, mais exhiber ses affres et se contempler le nombril, cela n'a jamais fait un bon film. Ni même un film, tout court ! 1 h 22 d'une suffisance et d'un ennui insoutenables - à fuir.... Souquez, souquez ferme !
S'offrir une auto-psychanalyse sur grand écran, c'est chic, non ? Comme le piano désaccordé de la maison de l'île bretonne de Lui, l'esprit de Guillaume Canet (son personnage) souffre d'une sévère désharmonie. Crise aiguë de la pré-cinquantaine ? Le cinéaste/acteur se livre à un déshabillage intime qui convoque les mânes de l'absurde et de la fantaisie, beaucoup façon Blier mais sans la science des dialogues de l'auteur de Buffet froid, tout en prenant l'exercice très au sérieux. Ce qui fait le plus défaut dans Lui, c'est l'absence d'humour ou tout du moins de piètres tentatives pour en insuffler, alors que l'auto-dérision était la seule manière de ne pas rendre la manœuvre prétentieuse. A la place, nous avons droit à une ribambelle de grossièretés, qui peuvent égayer 5 minutes, mais pas quand elles sont répétitives. Cependant, Canet n'est pas seul, dans Lui, et encore heureux. Les scènes avec Lætitia Casta et Virginie Efira permettent de ne pas s'assoupir totalement, les deux actrices ayant une vraie présence et quelques petites choses à dire. En revanche, Kassovitz, Baye, Cohen et Chesnais ne sont que de passage et leur apport est négligeable. Écrit durant le confinement, Lui a visiblement des visées cathartiques pour son auteur même s'il ne s'agit pas d'un essai intégralement autobiographique. Tant mieux pour lui, s'il se sent mieux désormais. Voici au moins un spectateur conquis d'avance. Quant aux autres ...
Malgré les belles prises de vue de la Bretagne, ce film est creux, ennuyeux et soporifique.. Guillaume Canet tente le cinéma d'auteur mais n'arrive pas à communiquer d'émotions avec son film très égocentrique.
On pensait cette année avoir touché le fond avec le film de Mouloud Achour, c'était sans compter avec le nouveau film de Guillaume Canet. C'est gênant de bout en bout, et cela n'a même pas le charme de certains navets tellement c'est mauvais. À fuir…
A éviter si on veut passer un bon moment de cinéma. De bons acteurs, c est pour ça le 0,5 maic c'est tout ! Je ne comprends pas l'intérêt de ce film. Ca faisait longtemps que je n étais pas allée au cinéma alors pour voir ce navet, quelle déception !
U n portrait un tantinet narcissique du sieur Canet sur la problématique du "moi", mes envies, mes emmerdes, ma maîtresse, mes parents, mes enfants... un début poussif pour arriver au personnage principal qui au fil du film narre toutes ses déceptions, ses plaisirs, ses frustrations au travers de personnages existants dans sa vie. Tourné sur la magnifique belle île, l'ensemble est poussif mais pas inintéressant. A voir si on aime ce type de cinéma très bavard et centré sur un personnage...
Moi qui aime tant le travail de guillaume Canet, quelle déception que ce Lui. On s'y ennuie tellement, qu'il faut lutter contre le sommeil durant ce long film. A fuir donc. Vivement le prochain !
Une comédie dramatique pleine de clichée, ennuyeuse, auto et ego centrée sur un type détestable qui fait sa psychanalyse sur grand écran. La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com
J' y allais sans grande conviction. Hélas j'avais raison. Malgré un casting de qualité, le film reste médiocre, mégalo sur la personne de Canet même s'il s' en défend, ennuyeux et ...inintelligent. Passez votre chemin.Il y a mieux à voir en ce moment dans les salles de cinéma.
J'ai failli ne pas aller voir ce film après avoir consulté sa note spectateur sur allociné; puis j'ai vu que sur les 21 notes en dessous de 1 étoiles il n'y avait qu'un seul commentaire .... bizarre... quand on n'est pas content on a besoin de s'exprimer en général ... doncje suis allé le voir en salle et grand bien m'en a pris. Ce n'est - peut-être - pas le meilleur film de Guillaume Canet (encore que, même les meilleurs se font étriller par la critique), mais celui ci est véritablement audacieux, inventif et relativement profond. Comme souvent avec ce réalisateur on est dans un registre de divertissement qui invite aussi à la reflexion. Il propose une intelligente métaphore (pour ne pas dire allégorie) du processus d'introspection; il y a de la subtilité dans le fond et une vraie audace dans la forme. Par ailleurs le jeu d'absolument tous les acteurs est au top. C'est certainement un de ces films qui trouvera son public plus tard tant le snobisme panugien dont il fait l'objet semble un rouleau compresseur inarrêtable.
Un compositeur en mal d’inspiration s’isole afin de tenter d'écrire au piano une œuvre pour laquelle ses commanditaires deviennent très pressants, les délais de remise de cette bande son destinée à un film étant écoulés. Mais, autour du piano désaccordé dans cette maison (un coin reculé de Belle Isle en Mer, dont on profitera un peu des paysages et de l’environnement, l'essentiel tenant toutefois en huis clos dans cette maison), il sera sans cesse dérangé par des personnages de sa vie : ses parents, sa fille, son épouse, son amante, son médecin, un ami. C’est ici dévoiler le fond mais ces visiteurs ne sont en fait quespoiler: des pensées oniriques qui viennent tourmenter l’homme, anxiolytiques et alcool aidant sur fond de crise d’angoisse . Ce faisant, il s’agira d’une plongée dans lspoiler: a psychanalyse, le psychisme, la névrose, la psychose, l’égocentrisme et toutes ces choses là… Un conflit entre l’individu (« Lui ») et la réalité extérieure. D’une manière générale je n’apprécie pas tellement le jeu de Guillaume Canet. Tant pis si je suis le seul. Mais ce que j’apprécie encore moins (et c’est valable pour d’autres aussi) c’est quand il est à la fois réalisateur et acteur principal du scénario qu’il a lui-même écrit. Il fait tout ! Et pourtant il y a déjà tellement à faire pour chaque élément de l’écriture et de la réalisation d’un film. Le résultat final ne peut donc pas être très bon.