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domisonisway
20 abonnés
35 critiques
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5,0
Publiée le 2 janvier 2023
Lioret signe un de ses meilleurs films, l'intrigue a priori simple est transcendée par l'approche du cinéaste à la fois dans une veine réaliste et émotionnellement spectaculaire.La vie du Lycée est particulièrement bien rendue et interprétée. Le film à voir pour bien commencer l'année !
Ce nouveau film de Philippe LIORET est une adaptation au monde d’aujourd’hui de Roméo et Juliette de William SHAKESPEARE qui est parfaitement réussie. Le film est bien réalisé et scénarisé par ce réalisateur dont la réputation n’est plus à faire. Il a bien su adapter cette love story en s’inspirant du thème intemporel shakespearien. Ce n’est pas le même contexte mais l’esprit y est parfaitement respecté et on suit avec intérêt cette nouvelle version modernisée et très prenante.
Shakespeare, Romeo et Juliette... le terreau est fertile. Mais la variation qu'en fait Lioret est subtile et magnifique, avec ses deux splendides acteurs. Belle adaptation, moderne et urbaine, comme l'étaient dans des styles radicalement différents celles de Wise ou de Luhrmann. Vu en avant-première avec le réal et les deux amants maudits aux cinoches de Ris-Orangis. Sabrina Levoye irradiait la salle comme elle irradie le film.
Un très beau film auquel on pense encore plusieurs jours après. Une histoire crédible qui ne tombe pas dans le mélo ou dans un quelconque parti pris. De bons jeunes acteurs , une pépite en ce début d année.
Roméo et Juliette des temps modernes, 16 ans marque une nouvelle inspiration dans l’œuvre de Philippe Lioret, même si, et ce n'est pas une surprise, l'aspect social n'est pas absent. Il est même au cœur de l'intrigue avec deux familles que tout oppose, au risque de tomber dans des clichés persistants mais ceux-ci n'ont-ils pas toujours une grande part de vérité ? Bien écrit, avec son lot de rebondissements dramatiques, 16 ans use sans abuser de hasards et coïncidences qui restent du domaine du crédible, à partir du moment où l'on accepte les lois intangibles du romanesque. Le récit donne de l'importance à chacun de ses personnages, exposant les raisons de chacun sans jugement, dépendant de leurs cultures et situations économiques respectives. Cette honnêteté de traitement ainsi qu'une certaine pudeur, particulièrement visible dans son dénouement,spoiler: terrible soit dit en passant , rejoignent tous les autres longs-métrages d'un cinéaste qui a ses convictions mais qui n'est pas du genre à les asséner sans réflexion. Aucune star n'est à l'affiche, de façon à donner de la fraîcheur à son histoire mais sa direction d'acteurs reste toujours à un niveau très élevé. Dans les deux rôles principaux, Sabrina Levoye et Teïlo Azaïs crèvent l'écran, faits naturellement pour interpréter des caractères romantiques et tragiques. Juliette et Roméo constituent à l'évidence un couple éternel, soluble dans n'importe quelle époque.
16 ans nous montre comment l'éveil amoureux innocent de deux adolescents peut être influencé par les usages, les moeurs et les actions de leurs familles respectives. Le film est bien fichu en pointant du doigt une "origine du mal" et nous pose la question suivante : est-ce que tout se serait passé différemment si *** ?
Ce film social à ne pas manquer, nous permet de rentrer dans l’intimité de deux cellules familiales bien différentes. Avec bonheur nous pouvons voir de nouveaux comédiens, crédibles, justes et bien dirigés.
Il y a les films qui vous font rire, d'autres qui vous font peur, ou réfléchir, ou pleurer, ou rêver. Celui-là, sans le moindre doute, est un film qui vous donne la haine, au mieux la colère, voire la honte d'appartenir au genre humain. C'est un tel concentré, tout-à-fait réaliste et vraisemblable de bêtise, de racisme, au nom de la "dignitè". Cette dignité qui se décline d'une façon ou d'une autre, d'un bord à l’autre de la société... Le spectateur n'a pas une seconde de répit. Il s'était justement installé dans l'innocence et la sincérité dès les premières minutes du film, si bien filmées. Après, qu'on demande à un gamin d'avoir le courage d'un adulte, ce n'est pas nouveau depuis Shakespeare et Corneille. Mais ici, c'est désespérant parce que ça se passe à côté de chez vous, aujourd'hui. C'est donc un film qui donne envie de taper tout le monde ! Évidemment il faut être intéressé et sensiblisé par les problèmes actuels, puisque c'est un film qui s'inscrit entièrement dans l'actualité. Sans doute les auteurs du film ont voulu provoquer en caricaturant un peu, mais si peu qu'on se croit dans son quartier, dans sa rue, aux infos. Côté acteurs, il n'y a pratiquement rien à redire. Et juste ce constat est déjà une bonne note. Habituellement, le film français qui fait parler des ados les fait parler de façon inaudible. Ce n'est pas le cas ici. On a eu aussi plaisir à retrouver Arsène Mosca qui nous amuse tant dans Scènes de Ménages, même si ce n'est pas le cas dans ce film. La fin du film vous achève. A.G.
Des dialogues poignants, des personnages marquants, extrêmement bien servis par des jeunes acteurs toujours justes. Une histoire qui nous tient en haleine et une vraie fin... inéluctable. Derrière les principaux protagonistes se joue un drame social. Une histoire indépendante de l'amour instinctif entre Nora et Léo, et pourtant tellement impactante sur leur histoire. C'est définitivement un film dont on ne sort pas indemne !
Nora et Léo entrent en seconde. Léo va tomber sous le charme de sa nouvelle camarade de classe mais va être confronté aux réticences autour de lui. D’abord la famille de Nora, puis de son propre père. Une sorte de Roméo et Juliette des temps modernes. Les jeunes comédiens sont très prometteurs. C’est brillant, intelligent. Bouleversant. Une vraie claque.
Sujet d'actualité traité avec brio sans détour ! Je recommande vivement car les acteurs sont formidables et justes, l'histoire est crédible et l'émotion est réelle ! Belle pépite en ce début d'année ! Bravo à toute l'équipe !
La bande annonce pourrait faire croire à une romance à la Roméo et Juliette. Mais quelle heureuse surprise que ce film haletant, et délicat. Sabrina Levoye et Teïlo Azaïs sont époustouflants et nous entraînent d’émotion en émotion. Les « pères » sont complexes et d’une humanité tout aussi saisissante. Loin de la romance se film dépeint de façon froide les dérives de notre société, avec humanité et justesse.
Y a-t-il une histoire plus universelle et plus profondément bouleversante que celle de Roméo et Juliette ? Est-il possible de rester insensible à cette histoire d’un jeune homme et d’une jeune femme qui tombent profondément amoureux l’un de l’autre mais qui ne peuvent pas vivre cet amour du fait de circonstances qui les dépassent et dont ils ne sont en rien responsables ? Certes, l’histoire d’Orphée et d’Eurydice est tout aussi bouleversante mais elle n’est pas aussi universelle. Et pourtant, on peut chercher longtemps, mais, à part West Side Story, difficile de trouver une œuvre cinématographique transposant dans l’époque du moment cette histoire se déroulant au 16ème siècle. Philippe Lioret en avait envie depuis longtemps, il a fini par se décider ! Dans 16 ans, Juliette est devenue Nora et Roméo se prénomme Léo. Ils ne vivent pas à Vérone mais dans l’Essonne. Leurs familles ne sont pas ennemies : elles ne se connaissent même pas. Elles ne se connaissent pas mais il y a un gouffre entre elles : les milieux sociaux sont très différents, Nora Kadri habite avec ses parents aux origines algériennes dans un immeuble HLM de la ville, Léo Cavani habite chez ses parents dans un pavillon situé dans le quartier résidentiel de la ville et Franck, son père, est le directeur d’un supermarché.
Dans le siècle dans lequel nous vivons, le lycée est un des endroits où la rencontre entre une Nora et un Léo peut avoir lieu. C’est justement le jour de leur arrivée au lycée, le jour de la rentrée des classes, classe de seconde, que Nora et Léo vont faire connaissance. Nora est très bucheuse, Léo beaucoup moins puisque lui qui vient du privé a fini par ne plus y mettre accepté à cause de la médiocrité de ses notes. Qu’ils tombent très vite amoureux l’un de l’autre est une chose, l’évolution de leur relation dans le temps en est une autre. Aurait elle duré longtemps ou n’aurait elle été qu’un feu de paille, comme c’est souvent le cas dans les histoires d’amour entre adolescent.e.s. Comme l’a brillamment montré le récent tourbillon de la vie, il arrive souvent que ce soit un évènement anodin qui décide pour vous. Dans 16 ans, cet évènement anodin se déroule dans le supermarché dont Franck, le père de Léo, est le directeur : Tarek, frère de Nora, y travaille comme manutentionnaire en CDD ; une bouteille de Château-Margaux d’une valeur de 500 Euros a disparu ; le jeune d’origine maghrébine fait un coupable tout trouvé et il est licencié. La famille de Nora et celle de Léo ne se connaissaient pas mais, dorénavant, le ver est dans le fruit ! critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-16-ans/